ADDAD: DIE RECHTE DER HAUSMÄDCHEN UND DIENSTBOTEN VERTEIDIGEN – Avec ADDAD, les aides ménagères et domestiques réclament leurs droits

Wer sind wir?
ADDAD, die Vereinigung zur Verteidigung der Rechte von Hausmädchen und Dienstboten, gegründet im Jahr 2011, aufgrund unseres Willens, unseren Stimmen Gehör zu verschaffen…
Kundgebung am 1. Mai: die Haushaltshilfen nehmen teil und fordern ihre Rechte
Addad/Nouvel Horizon – 16. Mai 2016
Wie in anderen Ländern hat unser Land am 1. Mai 2016 an den Feierlichkeiten zum Internationalen Tag der Arbeit aktiv teilgenommen.

DEUTSCH (VON MIR VERBESSERTE GOOGLE-ÜBERSETZUNG) WEITER UNTER DEM FRZ. ORIGINAL

Qui sommes nous ?
L’ADDAD, l’association de défense des droits des aides ménagères et domestiques, est née en 2011, de notre volonté de faire entendre nos voix, nous, celles qui subissent sans rien dire, les travailleuses domestiques et de la volonté du groupe Jeune de UACDDDD/NO-VOX MALI.
L’ADDAD est née parce que « Nous aussi nous avons des droits »
L’ADDAD est présente dans les six communes du district de Bamako et à Ségou et Koulikoro. Toutes les semaines, nous nous retrouvons, partageons nos problèmes, nous approprions nos droits.
S’il faut intervenir auprès des patrons, patronnes, aller au commissariat ou autre, l’ADDAD est là pour nous soutenir et nous accompagner. L’ADDAD a même mis à disposition un lieu d’hébergement pour les bonnes en difficulté, ici même, à son siège. Près de six cents bonnes sont d’or et déjà adhérentes.
Chacun, chacune s’investit pour faire connaître l’ADDAD et faire respecter nos droits.
https://www.facebook.com/Addad-302533466519005/

ADDAD Défilé du 1er Mai - les filles sur le Bd. de l'Indépendance

Foto (c) ADDAD: Défilé du 1er Mai – les filles sur le Boulevard de l’Indépendance, à Bamako

ADDAD Défilé du 1er Mai de l’UNTM

Défilé du 1er mai: les aides ménagères y participent et réclament leurs droits
ADDAD/Nouvel Horizon – 16 mai 2016
A l’instar des autres pays, hier dimanche 1er mai 2016, notre pays a activement pris part aux festivités de la Journée Internationale du Travail. A cette l’occasion, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a organisé un grand défilé dont l’Association de Défense des Droits des Aides ménagères et Domestiques (ADDAD) était fortement représentée. La présidente Sitan Fofana était entourée par les militantes et les sympathisantes de son association.
Pour la circonstance, on pouvait lire par-ci et par-là : « oui à un travail décent pour les travailleurs domestiques, y compris les aides ménagères » ; « limitation du temps de travail et amélioration des conditions de travail » ; « agissons » ; « autorités politiques et législatives, ratifier la convention C189 de l’OIT, c’est promouvoir un travail décent, digne et reconnu pour tous les tirailleurs domestiques du Mali », entre autres.
Faut-il le rappeler, l’Association de Défense des Droits des Aides ménagères et Domestiques (ADDAD) est née d’un mouvement des aides ménagères suite aux injustices incessantes dont elles sont victimes, et de la volonté de faire entendre la voix de celles qui subissent sans rien dire. Selon les données, les aides ménagères représentent environ 100 000 à 150 000 personnes, rien que dans la ville de Bamako. La majorité d’entre elles sont âgées de 9 à 19 ans. Elles quittent les villages pour de multiples raisons : accaparements des ressources naturelles (terre, eau, semences) ; économie (activité commerciale paysanne) déloyale ; catastrophes naturelles ; manque d’infrastructures scolaires ; manque d’activités génératrices de revenus ; conflits ; recherche du bien être ; les mariages précoces et forcés…
« Nous pensons que la ville peut être une réponse à tous nos problèmes, mais à notre grande surprise, ce rêve se transforme en cauchemar. En effet, nos conditions de vie et de travail se traduisent par les violations constantes de nos droits, par toutes formes de maltraitances, par des situations d’habitat indigne, par des revenus dérisoires qui ne reflètent en rien la charge de travail dépensée, par des jours de repos hebdomadaires et congés annuels inexistants. Nous sommes exclues de toutes décisions concernant les femmes. Où est notre place à nous, aides ménagères, lors de la Journée Internationale du Travail ?
L’ADDAD est née parce que nous, aides ménagères qui vivons dans des conditions précaires et déplorables au service des autres, nous avons aussi droit à l’autonomisation, nous aussi nous avons droit à participer à notre manière à la Journée Internationale du Travail. Aujourd’hui, nous nous sommes multipliées, nous formons un essaim et nous avons compris que nous devrions être actrices de notre propre destin. Par conséquent, nous mettons tout en œuvre pour atteindre nos objectifs qui consistent à : faire respecter les textes législatifs nationaux ; faire ratifier la Convention C189 de l’OIT par le Mali afin d’offrir aux aides ménagères un travail décent et digne. Nous avons fait le choix de participer à cet évènement, nous souhaitons crier tout haut :
OUI A l’AUTONOMISATION DES AIDES MENAGERES, NOUS AUSSI, NOUS AVONS DES DROITS ! », précise la présidente de l’ADDAD. A ses dires, la Journée Internationale du Travail est l’occasion pour les aides ménagères de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur leurs conditions de vie et de travail. Elle estime qu’il s’agit pour elles de revendiquer leurs droits. Selon Sitan Fofana, les aides ménagères veulent tout simplement que les plus hautes autorités accordent une importance particulière à leurs droits. Car, elle pense qu’aujourd’hui les aides ménagères et domestiques travaillent dans toute sorte de précarité.
A ses dires, il est déplorable de constater qu’il y a des lois et des décrets qui les protègent. Selon elle, ces textes n’arrivent pas à être appliqués. Elle sollicite l’application de ces textes pour une véritable protection de leurs droits.
© 2016 Nouvel Horizon

Extrait de leur page facebook:

Wer sind wir?
Addad, die Vereinigung zur Verteidigung der Rechte von Hausmädchen und Dienstboten, gegründet im Jahr 2011, aufgrund unseres Willens, unseren Stimmen Gehör zu verschaffen, wir, diejenigen, die in der Stille leiden, die Hausangestellten, und aufgrund des Willens der Gruppe Junge Leute der UACDDDD/NO-VOX MALI.
Addad wurde gegründet, weil „Auch wir haben Rechte“.
Addad hat in den sechs Gemeinden des Bezirks von Bamako und in Segou und Koulikoro Zweigstellen. Jede Woche treffen wir uns, teilen unsere Probleme, eignen uns unsere Rechte an.
Wenn wir uns mit Chef oder Chefin auseinandersetzen müssen, zur Polizei gehen müssen oder anderes, ist Addad da, um uns zu unterstützen und uns zu begleiten. Addad hat auch einen Platz zur Verfügung gestellt, wo Hausmädchen in Schwierigkeiten unterkommen können, hier an seinem Stützpunkt. Fast sechshundert Hausmädchen sind bereits Mitglied.
Jeder/jede setzt sich voll ein, Addad bekannt zu machen und unsere Rechte durchzusetzen.

Kundgebung am 1. Mai: die Haushaltshilfen nehmen teil und fordern ihre Rechte
Addad – 16. Mai 2016
Wie in anderen Ländern hat unser Land am 1. Mai 2016 an den Feierlichkeiten zum Internationalen Tag der Arbeit aktiv teilgenommen. Bei dieser Gelegenheit organisierte die malische Gewerkschaft UNTM einen großen Aufmarsch, wo die Vereinigung zur Verteidigung der Rechte von Hausmädchen und Dienstboten (Addad) stark vertreten war. Die Vorsitzende Sitan Fofana war von AktivistInnen und SympathisantInnen ihres Vereins umgeben.
Bei dieser Gelegenheit konnte man hier und da lesen: „Ja zu einer menschenwürdigen Arbeit für Hausangestellte, einschließlich der Haushaltshilfen“; „Für Begrenzung der Arbeitszeit und Verbesserung der Arbeitsbedingungen“; „Lasst uns handeln“; „Politiker und Gesetzgeber, die ILO-Konvention C189 ratifizieren bedeutet menschenwürdige Arbeit fördern, anerkannt für alle häuslichen Tirailleurs in Mali“, unter anderem.
… Nach Angaben gibt es etwa 100 000 bis 150 000 Haushaltshilfen, allein in der Stadt Bamako. Die meisten von ihnen sind zwischen 9 und 19 Jahren. Sie verlassen ihre Dörfer aus vielen Gründen: Raub der natürlichen Ressourcen (Boden, Wasser, Saatgut); unfaire Wirtschaft (bäuerliche Händlertätigkeit); Naturkatastrophen; Mangel an Schulinfrastruktur; Mangel an Einkommen schaffenden Maßnahmen; Konflikte; Streben nach Wohlbefinden; Früh- und Zwangsehen …
„Wir glauben, dass die Stadt eine Antwort auf alle unsere Probleme geben kann, aber zu unserer großen Überraschung verwandelt dieser Traum sich in einen Alptraum. Tatsächlich schlagen sich unsere Lebens- und Arbeitsbedingungen in den ständigen Verletzungen unserer Rechte nieder, in allen Formen des Missbrauchs, in unwürdigen Wohnverhältnissen, in dürftigen Löhnen, die in keiner Weise die Arbeitsbelastung widerspiegeln, bei nicht existierenden wöchentlichen Ruhetagen und ohne Jahresurlaub. Wir sind von allen Entscheidungen, die uns Frauen betreffen, ausgeschlossen. Wo ist der Platz für uns, Haushaltshilfen, während des Internationalen Tags der Arbeit?
Addad wurde gegründet, weil wir, die wir in prekären und schlechten Bedingungen leben, im Dienst für andere, auch das Recht haben autonom zu sein, auch das Recht haben, auf unsere Weise zum Internationalen Tag der Arbeit beizutragen. Heute sind wir viele, sind wir ein Schwarm, und wir haben verstanden, dass wir Akteurinnen unseres eigenen Schicksals sein sollten. Deshalb sind wir bestrebt, unsere Ziele zu erreichen: die nationalen Rechtsvorschriften durchzusetzen; die ILO-Konvention C189 von Mali ratifizieren zu lassen, um den Haushaltshilfen eine anständige und würdige Arbeit zu bieten. Wir haben uns entschieden, an dieser Veranstaltung teilnehmen, wir wollen laut schreien:
JA zum Selbstständigwerden der Haushaltshilfen, wir auch, wir haben Rechte!“ sagt die Vorsitzende von Addad. Nach ihren Worten ist der Internationale Tag der Arbeit eine Gelegenheit für die Haushaltshilfen, die nationale und internationale öffentliche Meinung über die Bedingungen ihres Leben und ihrer Arbeit aufzuklären. …und ihre Rechte zu fordern. …
Nach Frau Fofanas Worten ist es traurig festzustellen, dass es Gesetze und Verordnungen gibt, die sie schützen, die aber nicht angewendet werden. Sie fordert die Anwendung dieser Texte für einen wirklichen Schutz ihrer Rechte.
© 2016 Addad-Mali