Kurzmeldung: Frankreich kündigt Wiederaufnahme der Zusammenarbeit mit den malischen Streitkräften an
RFI – 02.07.2021 – 23:10
Frankreich, das mehr als 5.000 Soldaten in der Sahelzone stationiert hat, wird die gemeinsamen Operationen mit den malischen Streitkräften wieder aufnehmen…
1. Mali: Französische Entscheidung trifft eine geschwächte Armee hart
AFP – 05.06.2021 um 0:20
Die französische Entscheidung, die gemeinsamen Operationen mit der malischen Armee auszusetzen, hat schwerwiegende Auswirkungen auf die ohnehin schon schwachen Fähigkeiten eines entscheidenden Partners im Kampf gegen die Dschihadisten.
Im Busch in Nord- und Zentralmali operierten die französischen Soldaten der Operation Barkhane … bisher weitgehend Hand in Hand mit den malischen Soldaten.
2. Aussetzung gemeinsamer militärischer Operationen: Frankreich zwischen Zynismus und Verweigerung der Hilfe
Sahel Tribune – 5. Juni 2021
Welches Spiel spielt Frankreich in Mali? Könnte man sich berechtigterweise fragen. Zwischen Zynismus und Opportunismus und Verweigerung von Hilfe fällt die Maske Frankreichs in Mali bald. Wie sonst ist die Entscheidung zu verstehen, die gemeinsamen Militäroperationen von Frankreich und Mali zur Bekämpfung des Terrorismus im Dreiländereck auszusetzen, die der diplomatische Vertreter Frankreichs verkündete, ohne auch nur ein winziges offizielles Schriftstück als Beweis vorlegen zu können?
DEUTSCH WEITER (IN VON MIR ETWAS VERBESSERTER DEEPL-ÜBERSETZUNG) UNTER DEM FRZ. ORIGINAL
BREVE: La France annonce reprendre sa coopération avec les forces armées maliennes
RFI – 02/07/2021 – 23:10
La France, dont plus de 5 000 militaires sont déployés au Sahel, va reprendre ses opérations conjointes avec les forces armées maliennes, après avoir suspendu sa coopération bilatérale à la suite d’un second coup d’Etat au Mali en mai, a annoncé vendredi soir le ministère des Armées.
« A l’issue de consultations avec les autorités maliennes de transition et les pays de la région, la France prend acte des engagements des autorités maliennes de transition » endossés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et a « décidé la reprise des opérations militaires conjointes ainsi que des missions nationales de conseil, qui étaient suspendues depuis le 3 juin dernier », annonce Paris dans un communiqué.
Après un deuxième putsch en neuf mois qui a fait du colonel Assimi Goïta le chef de cet Etat crucial pour la stabilité au Sahel, la France avait déclaré il y a un mois suspendre les opérations conjointes avec les forces maliennes, avec lesquelles elle coopère depuis des années contre les jihadistes.
« La France reste pleinement engagée, avec ses alliés européens et américains, aux côtés des pays sahéliens et des missions internationales », pour combattre les groupes jihadistes qui sévissent au Sahel, a conclu vendredi le ministère des Armées dans son communiqué.
– Désengagement progressif de la France –
Le président Emmanuel Macron a récemment annoncé un prochain désengagement progressif de la France du Sahel. La force antijihadiste française Barkhane (5 100 hommes actuellement) va disparaître au profit d’un dispositif resserré, focalisé sur la lutte antiterroriste et l’accompagnement au combat des armées locales.
Mais « cette transformation ne signifie pas le départ du Sahel, ni que nous allons ralentir nos opérations de contre-terrorisme » dans la région, a souligné plus tôt vendredi la ministre française des Armées Florence Parly. « Nous avons collectivement, (nous) Européens, une responsabilité de sécuriser le flanc sud de l’Europe. Il est essentiel de ne pas permettre que le Sahel et plus largement l’Afrique deviennent une zone refuge et d’expansion pour ces groupe terroristes affiliés à Daech et al-Qaïda », a-t-elle jugé.
– La force Takuba –
Pour réduire la voilure au Sahel, la France compte beaucoup sur la montée en puissance du groupement de forces spéciales européennes Takuba, créé à l’initiative de Paris pour accompagner les unités maliennes au combat. « Aujourd’hui, nous ne voyons pas d’inflexions, de réticences ou de remise en cause liées à la situation » politique au Mali, a assuré Mme Parly, estimant « d’autant plus important que nous consolidions Takuba que nous lui voyions un rôle majeur dans les prochaines années ».
Takuba rassemble aujourd’hui au Mali 600 hommes : la moitié sont des Français, les autres des Estoniens, des Tchèques, des Suédois et des Italiens. La Roumanie s’est également engagée à y participer.
© 2021 rfi.fr avec AFP
1. Mali: la décision française affecte durement une armée affaiblie
AFP – 05.06.2021 à 0:20
La décision française de suspendre les opérations conjointes avec l’armée malienne impacte sévèrement les déjà faibles capacités d’un partenaire crucial dans la lutte antijihadiste, avec l’objectif d’obtenir des engagements solides de leurs dirigeants, disent les analystes.
Dans les brousses du Nord et du centre du Mali, les soldats français de l’opération Barkhane, qui a pris en 2014 la relève de Serval déployée l’année précédente, opéraient jusqu’alors dans une large mesure main dans la main avec les soldats maliens.

Foto (c) AFP/ DAPHNE BENOIT
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