FRAUEN ZUERST & WIE SCHAFFT MAN PERSPEKTIVEN FÜR DIE MALISCHE JUGEND – « LES FEMMES D’ABORD » : une foire à Bamako pour l’autonomisation financière des femmes


OXFAM hat zum Weltfrauentag Geschichten von „10 Frauen, die uns inspirieren“, erzählt – um ihre Arbeit zu würdigen. Darunter ist eine junge Frau aus Mali, GOGO BAMBERA, Jugendaktivistin und Geschäftsführerin der Jugendorganisation Coalition 2250.
1. Demokratie braucht junge Menschen
oxfam-Blog – 19.12.2022 / 08.03.2023
Wie erleben junge Menschen die Situation im von Konflikten geschüttelten Mali, was können und wollen sie verändern?
3. Weltfrauentag 8. März 2023: Gleichberechtigung der Geschlechter und Empowerment der Frauen durch Innovation und digitale Technologie stärken
maliweb / UNFPA – 8 Mar 2023
…Das diesjährige Motto des 8. März, dem Internationalen Tag der Frauenrechte, lautet: „Für eine inklusive digitale Welt: Innovation und Technologien für die Gleichstellung der Geschlechter“.
2. Finanzielle Ermächtigung von Frauen: Malische Unternehmerinnen erobern Märkte und Absatzmöglichkeiten
Le Jalon – 5. März 2023
Vom 12. bis 19. März 2023 werden die Unternehmerinnen Malis ihre Kreativität und ihr Know-how auf dem Gelände des BadialanI in der Kommune III des Distrikts Bamako unweit des Stadions Mamadou Konté präsentieren.

DEUTSCH WEITER (#2,#3 IN VON MIR ETWAS VERBESSERTER DEEPL-ÜBERSETZUNG) UNTER DEM FRZ. ORIGINAL

1. La démocratie a besoin des jeunes
oxfam – 19.12 2022
=> TROUVEZ ICI la traduction google du site

3. Journée Internationale de la Femme 08 Mars 2023 : Renforcer l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes à travers l’innovation et la technologie numérique
maliweb / UNFPA – 8 Mar 2023
Par Yves Sassenrath
„Convaincue que les technologies numériques offrent de nouvelles perspectives pour l’autonomisation des femmes et des filles au niveau mondial, Gabdo Ouattara (Ambassadrice Bodyright de l’UNFPA), milite pour mettre fin à toute violence à l’encontre des femmes et des filles, que ce soit dans le monde réel ou virtuel.
Elle affirme que le numérique n’est pas exempt de violence, bien qu’il constitue un outil puissant pour que les femmes et les filles deviennent des agents du changement. C’est pourquoi elle revendique à travers la campagne Bodyright de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population), le droit à la protection contre la violence numérique et prendre au sérieux la violence virtuelle basée sur le genre.“

Cette année le thème du 08 Mars, Journée Internationale des Droits de la Femme est : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».
Les technologies digitales constituent une grande opportunité pour autonomiser les femmes et les filles maliennes et renforcer leur contribution au développement communautaire. Ces technologies permettent aux femmes d’accéder plus facilement à l’information, aux connaissances et opportunités d’emplois ainsi que de communiquer davantage et renforcer leur plaidoyer pour la réalisation et le respect de leurs droits.
Ce thème international est aussi une occasion pour nous tous de valoriser et encourager le rôle et le leadership des femmes et des filles maliennes dans la promotion des technologies transformatrices et de l’éducation numérique.
Cela dit, ce thème nous ramène à la triste réalité des nombreuses inégalités de genre dans le domaine des technologies digitales et des vulnérabilités des femmes et des filles à s’exposer à la violence basée sur le genre facilitée par les technologies.
Au Mali, par leur statut social, les femmes sont lésées au niveau de leur participation à la prise de décisions en général, incluant le domaine des technologies et de l’innovation. Les données de l’EDS 2018 le montrent clairement : seulement 10 % des femmes participent dans les prises de décisions importantes du ménage, alors que 63 % des femmes n’ont été associées à la prise d’aucune décision.
En termes d’accès à ces technologies digitales, le fort taux d’analphabétisation des femmes maliennes (72% des femmes sont analphabètes, contre 53% des hommes) et un taux faible éducation (66% des femmes maliennes n’ont aucun niveau d’éducation), ainsi que de pouvoir d’achat (à peine 55% des femmes, contre 90% des hommes), ont déclaré avoir un emploi (au cours des 7 jours avant l’enquête EDS), limite leur accès social, physique et financier à ces technologies. De plus, au cours des 12 derniers mois, 14 % seulement des femmes contre 36 % des hommes ont déclaré avoir utilisé l’internet (EDS, 2018). Ces facteurs socio-économiques expliquent cet écart d’accès numérique, clairement basé sur le genre.
L’accès aux technologies numériques entraîne aussi de la violence basée sur le genre. Afin de contribuer à lutter contre les violences facilitées par les technologies, UNFPA Mali a lancé la campagne Bodyright en novembre dernier.
Cette campagne met en avant le fait que les logos et les droits de propriété intellectuelle des entreprises sont mieux mis en valeur et mieux protégés en ligne que les images des corps des êtres humains. Elle exprime le fait que les femmes et les filles, en particulier celles de minorités et groupes marginalisés, font face à de nombreuses violences en ligne. Cette campagne vise à mobiliser les décideurs politiques, les entreprises et la société civile dans la lutte contre cette forme de VBG.
UNFPA vous invite à appuyer l’inclusion et une exposition saines et sécuritaires des femmes et des filles maliennes aux technologies digitales, pour respecter leurs droits à l’information, leur droit à la dignité et à ne pas subir de violence mais aussi pour renforcer leur accès aux informations dont celles sur leur santé, la planification familiale, et les opportunités d’autonomisation.
En cette Journée des Femmes, rejoignez-nous pour travailler ensemble afin de créer un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes.

Bonne célébration de la journée de la femme à toutes les femmes et filles Maliennes,
Yves Sassenrath
Représentant Résident UNFPA Mali
© 2023 mali.unfpa.org

2. Autonomisation financière des femmes : Les entrepreneures maliennes à la conquête de marchés et de débouchés
Le Jalon – 5 mars 2023
Par Sidi Dao
Du 12 au 19 mars 2023, les femmes et les filles entrepreneures du Mali exposeront leur créativité et savoir-faire sur le terrain du BadialanI en Commune III du district de Bamako non loin du Stade Mamadou Konté. Durant une semaine, les participants venus de toutes les régions du Mali feront découvrir leurs talents, à travers des expositions de leurs produits, de leur savoir et savoir-faire. Elles se renforceront mutuellement au cours de la semaine de rencontres par des échanges et conférences-débats animées par des experts et leaders féminines.

Foto (c) Le Jalon: Présidium de la conférence de presse de lancement de la foire « LES FEMMES D’ABORD » – Pressekonferenz zum Start der Messe „DIE FRAUEN ZUERST“

Ce jeudi 2 mars 2023, le groupement de femmes et jeunes filles intervenant en faveur de l’autonomisation des femmes au Mali, « Benkadi », a animé, à la direction générale des petites et moyennes entreprises, à ACI 2000, une conférence de presse. Le but était d’échanger avec les journalistes sur l’organisation de la 1ère édition de sa Foire appelée les « FEMMES D’ABORD ». Il a donc été question au cours de ces échanges des objectifs de la foire, ses enjeux et les défis liés à l’autonomisation économique et financière des femmes et jeunes filles au Mali dans une contexte particulier de crise mondiale et de transition dans notre pays.
La conférence animée par la présidente du groupement « Benkadi », Mme Sangaré Aïssata Koné, a regroupé plusieurs responsables de l’organisation ainsi que ceux de la direction générale des petites et moyennes entreprises. Le thème retenu pour cette première édition de la foire, « les femmes d’abord » est : « L’Autonomisation Economique et Financière de la Femme malienne ».
Selon la présidente de l’Association « BENKADI », la Foire « LES FEMMES D’ABORD » vise à promouvoir la créativité et le savoir-faire des femmes entrepreneures dans différents domaines ; comme l’artisanat, l’agroalimentaire, la transformation. Elle a invité les autorités et la population à une forte mobilisation autour de cette initiative qui va être très innovatrice de par la diversité, la qualité des produits et des idées portées par les femmes et les jeunes filles du Mali en vue de hisser plus haut le drapeau malien. Selon la conférencière, ce n’est pas les initiatives, ni le talent encore moins la volonté qui manquent chez les femmes, mais plutôt les moyens et l’accompagnement technique, politique et financière nécessaaires.
Pour la réussite de cette foire, « Benkadi » a lancé un appel à toutes les femmes jusque dans nos campagnes pour participer aux expositions, selon la conférencière.
« Ce qui est recherché, le plus, c’est des marchés, des débouchées pour les créations faites par les femmes sur la base de nos produits locaux. C’est aussi le changement de mentalité chez nos consommateurs, pour que les Maliens acceptent de consommer malien », a-t-elle déclaré.
Mme Sogodogo Hawa Togola, membre de Benkadi, explique que cette foire regroupe toutes les femmes entrepreneures du Mali, sans exclusion, qui ont des idées et qui font bouger le Mali par leur création, leur savoir-faire. Elle reste convaincue que le développement du Mali passe impérativement par la participation des femmes et des filles non seulement aux prises de décisions mais également à la création de la richesse nationale. Car elles, qui sont généralement victimes de marginalisation, représentent plus de la moitié de la population.
Pour l’écrivaine Zeina Haidara, s’il est prouvé que les femmes ont besoin de plus d’organisation et de structuration pour pouvoir aller plus loin dans leurs initiatives, à « BENKADI », ce pari est en passe d’être gagné.
« Les femmes de « Benkadi » sont structurées, organisées et représentatives, à travers le Mali. Ce qui fait défaut, c’est surtout le manque ou l’insuffisance de soutien et d’accompagnement de la part de l’Etat. Certaines d’entre nous ont bénéficié de financements, elles ont travaillé, mais avec la COVID-19, les produits n’ont pu être écoulés. A cause de ces difficultés, des nôtres ont perdu des tonnes de produits et se trouvent aujourd’hui au bord de la faillite. Que faire pour qu’elles puissent continuer à produire afin de se tirer d’affaire ? C’est là toute la question », a déploré Zeina Haidara.
Mussokoura a fait constater que les produits, les talents et le savoir-faire des femmes maliennes sont très peu valorisés. A titre illustratif, sur les rares plateformes digitales où elles sont présentes, c’est plutôt avec des produits étrangers que maliens.
Pour toutes ces raisons, elle pense que les femmes manquent de moyens surtout financiers  pour une meilleure organisation et leur autonomisation financière.
« Nous lançons  un cri de cœur aux  décideurs. Nous sollicitons leur  aide, leur appui pour renforcer notre contribution pour  l’autonomisation des femmes et des jeunes filles », a-t-elle interpelé.
Et pourtant, selon Badjè Coulibaly de la direction générale des petites et moyennes entreprises DGNPME, les femmes de « Benkadi », porteuses de l’initiative de la foire « LES FEMMES D’ABORD » constituent un réseau bien organisé qu’on retrouve sur des plateformes digitales, notamment WhatsApp. Elles ont reçu des formations et soutiens de la part de la DGNPME et d’autres structures d’accompagnement des femmes, a salué M. Coulibaly.
Il faut noter que les femmes exercent à 78% dans le secteur informel. Cette foire est donc une opportunité pour renforcer et orienter ces dernières vers la structuration de leurs entreprises, mais aussi une occasion pour les investisseurs  à s’intéresser au potentiel des femmes qui innovent de nos jours dans de nombreux domaines d’activités.

Il faut préciser que si cette foire donne la priorité aux femmes entrepreneures, elle est aussi ouverte à tous les opérateurs économiques maliens et étrangers qui souhaitent y participer.
Ce reportage est publié avec le soutien de JDH, Journalistes pour les Droits Humains et National Endowment for Democracy – NED 
© 2023 lejalon.com

1. Demokratie braucht junge Menschen
oxfam-Blog – 19.12.2022 / 08.03.2023
Von Julia Jahnz
Wie erleben junge Menschen die Situation im von Konflikten geschüttelten Mali, was können und wollen sie verändern? Darüber haben wir mit den malischen Jugendaktivist*innen Gogo Bambera und Ousmane Maiga bei ihrem Besuch in Berlin gesprochen.

Foto (c) oxfam/Nicolai Link: Gogo Bambera ist Geschäftsführerin der Jugendorganisation Coalition 2250. Deren Hauptziel ist, Konflikte zu verhindern und zu bewältigen und in Entscheidungsprozesse einbezogen zu werden. Der Name bezieht sich auf die UN-Resolution 2250 zu Jugend, Frieden und Sicherheit. Gogo hat einen Abschluss in Psychologie und lebt in Bla, einer ländlichen Kleinstadt 300 km östlich der Hauptstadt Bamako.

Foto (c) oxfam: Ousmane Maiga ist Demokratie- und Menschenrechtsaktivist. Er ist Gründungsmitglied von AJCAD – Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie, einer Jugendorganisation, die junge Menschen darin bestärkt, sich politisch und gesellschaftlich zu engagieren.

Wie ist die Stimmung der jungen Menschen in Mali angesichts der unsicheren politischen Lage und der Unruhen im Land?
Ousmane Maiga: Da gibt es unterschiedliche Ansichten. Manche lehnen die derzeitige Situation nach dem Staatsstreich strikt ab – das Militärregime, die diplomatische Isolation Malis, die Sicherheitslage. Andere finden, dass das Land zu lange von ausländischen Mächten beherrscht wurde.
Wir, als Jugendorganisation und als Einzelpersonen, sehen, dass sich dringend etwas ändern muss. Aber der zivilgesellschaftliche Raum schrumpft und die Menschen haben immer weniger Möglichkeiten, die Situation offen zu hinterfragen. Hinzu kommt, dass es derzeit keine Zukunftsaussichten gibt, ob beruflich oder in Bezug auf Bildung, soziale Grundsicherung und politische Teilhabe.
Gogo Bambera: Im ländlichen Raum, wo wir arbeiten, sind die Jugendlichen nicht allzu sehr an Politik interessiert, und das versucht meine Organisation zu ändern.
Ein Problem ist, dass zahlreiche junge Menschen nicht lesen und schreiben können. Für viele ist vor allem wichtig, genug zu essen zu bekommen.
Die Mehrheit der Jugendlichen in ländlichen Gebieten ist arbeitslos. Angesichts der harten Zeiten und der Konflikte, unter denen vor allem wir jungen Leute und Frauen leiden, schließen sich einige leichtsinnige Jugendliche zum Beispiel terroristischen Gruppen an.
Wie schafft ihr es, junge Menschen dennoch zu politischem Engagement zu motivieren?
Gogo Bambera: Die größte Herausforderung für unsere Organisation ist, ihnen klarzumachen, dass sie sich für die Zukunft ihres Ortes und ihres Landes interessieren müssen, damit sie bei Entscheidungen mitreden können. Dazu haben wir verschiedene Strategien. Wenn es zum Beispiel Konflikte zwischen verschiedenen Gruppen Jugendlicher gibt, bringen wir sie bei einem Fest zusammen. Dort gibt es kleine Theateraufführungen und zum Abschluss ein Fußballspiel. Dann, zwei oder drei Tage später, wenden wir uns an beide Parteien getrennt.
Wir sprechen mit ihnen über die Situation der Bevölkerung und was man als junger Mensch tun kann, um Dinge zu verbessern.
Dabei versuchen wir auch, die Probleme zwischen den beiden Gruppen zu lösen. Und das funktioniert – auch weil wir dabei sind, die Resolution 2250 bekannt zu machen.
Ich habe auch eine wöchentliche Radiosendung. Dort rufen zum Beispiel Jugendliche an, die keine kommunalen Steuern zahlen wollen. Andere antworten, dass dieses Geld allen nutzt, weil es uns ermöglicht, unseren Ort zu verbessern. Das führt zu intensiven Diskussionen, aber am Ende können sie sich verständigen. So konnten wir gemeinsam mit den Jugendlichen einen Antrag bei der Verwaltung stellen: Wer bestimmte Dokumente braucht, zum Beispiel eine Geburts- oder Heiratsurkunde, soll zunächst nachweisen, seine Steuern gezahlt zu haben. Das hat das Rathaus tatsächlich so umgesetzt. Und dieses Geld ist wichtig für den lokalen Entwicklungsplan.
Was ist das für ein Plan?
Ousmane Maiga:Zum Beispiel kann die Kommune entscheiden, eine Schule zu bauen oder einen Brunnen zu graben, als Teil eines landesweiten Programms. Dafür wird mit vorher geschätzten Steuereinnahmen kalkuliert.
Gogo Bambera: Dieses Programm wird alle fünf Jahre erstellt, aber jedes Jahr überarbeitet. Während der Überprüfung werden die Jugendlichen eingeladen, mitzuentscheiden. Und diese Entscheidungen berücksichtigen die Behörden in der Regel tatsächlich.
Ist es bei euch ähnlich wie in Deutschland, dass die jungen Menschen vom Lande ihre Zukunft eher in den Städten sehen?
Ousmane Maiga:Ja natürlich, das ist auch in Mali so. Ich selbst bin nicht in der Hauptstadt Bamako geboren, sondern in der zentralen Region Mopti. Wer nach dem Abitur studieren wollte, musste seine Familie verlassen und nach Bamako an die Universität gehen.
Und in den Städten ist es viel einfacher, Ressourcen zu mobilisieren. Sie haben höhere Steuereinnahmen, es gibt große Märkte und Händler, es gibt Straßen.
Auf dem Lande werden weniger Steuern bezahlt, dadurch verzögert sich die Umsetzung von Projekten – was bedeutet, dass wichtige Infrastruktur im Bereich Bildung und Gesundheit fehlt.
Und wer den ganzen Tag auf dem Feld arbeitet und nur einen kommunalen Radiosender empfängt, hat weniger Zugang zu Informationen als jemand in Bamako mit Internet-Zugang und der Möglichkeit, sich auch über internationale Kanäle zu informieren. Die Ungleichheit besteht also auf allen Ebenen.
Bei unserer Arbeit sehen wir aber auch, dass die Jugend auf dem Lande engagierter ist, was vielleicht an der Nähe zu den Behörden vor Ort liegt. Dort ist es möglich, einfach zum Bürgermeister zu gehen und mit ihm zu reden.
Sehen junge Menschen, die in der Stadt studiert haben, denn Möglichkeiten, in ihren Heimatorten etwas zu verändern?
Ousmane Maiga:
Genau das ist die Strategie unserer Organisation: Aufs Land, in die Kommunen zu gehen, zu dezentralisieren und Macht zu verlagern.
Derzeit gibt es Büros in sechs Regionen, die Aktionen auf kommunaler Ebene koordinieren.
Und viele, die in die Stadt gegangen sind, versuchen dazu beizutragen, dass auch andere Jugendliche in ihren Heimatorten sich weiterentwickeln und Dinge verbessern können. Ein paar kehren sogar nach dem Studium zurück.
Was ist das Wichtigste, das junge Menschen in Mali brauchen, um ihre eigene und die politische Situation zu verbessern?
Gogo Bambera: 
Massenmedien und Social Media tragen dazu bei, dass junge Menschen auf dem Lande beginnen, aufzuwachen, ihr Leben zu verändern.
Aber viele von ihnen wollen eher ein Unternehmen gründen als sich zivilgesellschaftlich zu engagieren. Ich glaube, das größte Problem ist mangelndes Wissen, sind Missverständnisse über Demokratie. Das Wichtigste ist ein gutes Demokratieverständnis.
Ousmane Maiga: Junge Menschen müssen sich vor allem als vollwertige Bürger begreifen, das schließt Rechte und Pflichten ein. Wir müssen wählen, uns selbst zur Wahl aufstellen, Politiker zur Rede stellen, bei öffentlichen Angelegenheiten mitreden können. Die Gesellschaft behandelt junge Menschen wie Kinder und ermöglicht es uns nicht unbedingt, uns zu entwickeln, selbst zu entscheiden, unsere Meinung zu äußern.
Was dieses Land braucht, sind junge, aktive und engagierte Bürger, die die Politik nach ihren eigenen Bedürfnissen gestalten.
Ein großes Problem ist zum Beispiel, dass Ausbildung und Studiengänge nicht zum Arbeitsmarkt passen. Sie können Philosophie, Soziologie studieren …
Gogo Bambera: Vor allem auch Psychologie!
Ousmane Maiga: Genau, aber dann gibt es keine Stellen für sie. Die Politik muss sich ändern. Wenn junge Menschen mehr Macht bekommen, können sie dazu beitragen.
© 2022 oxfam.de

3. Weltfrauentag 8. März 2023: Gleichberechtigung der Geschlechter und Empowerment der Frauen durch Innovation und digitale Technologie stärken
maliweb / UNFPA – 8 Mar 2023
Von Yves Sassenrath
„In der Überzeugung, dass digitale Technologien neue Perspektiven für die weltweite Stärkung von Frauen und Mädchen bieten, setzt sich Gabdo Ouattara (UNFPA Bodyright-Botschafterin) für die Beendigung jeglicher Gewalt gegen Frauen und Mädchen ein, sei es in der realen oder in der virtuellen Welt.
Sie sagt, dass die digitale Welt nicht frei von Gewalt ist, obwohl sie ein mächtiges Werkzeug für Frauen und Mädchen darstellt, um zu Handelnden des Wandels zu werden. Deshalb plädiert sie durch die Bodyright-Kampagne des UNFPA (Bevölkerungsfonds der Vereinten Nationen) für das Recht auf Schutz vor digitaler Gewalt und dafür, virtuelle geschlechtsspezifische Gewalt ernst zu nehmen.“
Das diesjährige Motto des 8. März, dem Internationalen Tag der Frauenrechte, lautet: „Für eine inklusive digitale Welt: Innovation und Technologien für die Gleichstellung der Geschlechter“.
Digitale Technologien bieten eine große Chance, Frauen und Mädchen in Mali zu stärken und ihren Beitrag zur Entwicklung der Gemeinschaft zu erhöhen. Diese Technologien ermöglichen Frauen einen leichteren Zugang zu Informationen, Wissen und Beschäftigungsmöglichkeiten sowie eine bessere Kommunikation und eine stärkere Anwaltschaft für die Durchsetzung und Wahrung ihrer Rechte.
Dieses internationale Motto ist auch eine Gelegenheit für uns alle, die Rolle und die Führungsrolle der malischen Frauen und Mädchen bei der Förderung transformativer Technologien und digitaler Bildung zu würdigen und zu bestärken.
Abgesehen davon führt uns dieses Motto zu der traurigen Realität der zahlreichen geschlechtsspezifischen Ungleichheiten im Bereich der digitalen Technologien und der Anfälligkeit von Frauen und Mädchen, sich der durch die Technologien ermöglichten geschlechtsspezifischen Gewalt auszusetzen.
In Mali sind Frauen aufgrund ihres sozialen Status benachteiligt, wenn es um ihre Beteiligung an der Entscheidungsfindung im Allgemeinen, einschließlich des Bereichs Technologie und Innovation, geht. Die Daten des EDS 2018 zeigen dies deutlich: Nur 10% der Frauen beteiligen sich an wichtigen Entscheidungen der Familie, während 63% der Frauen an keiner Entscheidung beteiligt waren.
Der soziale, physische und finanzielle Zugang der malischen Frauen zu diesen digitalen Technologien wird eingeschränkt durch die hohe Analphabetenrate (72% der Frauen sind Analphabeten, verglichen mit 53% der Männer), die niedrige Bildungsrate (66% der malischen Frauen haben keine Schulbildung) und die geringe Kaufkraft (nur 55% der Frauen, verglichen mit 90% der Männer, gaben an, einen Job zu haben – in den letzten 7 Tagen vor der EDS-Erhebung. Diese sozioökonomischen Faktoren erklären diese klaffende Lücke beim digitalen Zugang, die eindeutig genderbasiert ist.
Der Zugang zu digitalen Technologien führt auch zu genderbasierter Gewalt. Um einen Beitrag zur Bekämpfung der durch Technologien erleichterten Gewalt zu leisten, hat UNFPA Mali im November letzten Jahres die Bodyright-Kampagne gestartet.
Diese Kampagne hebt die Tatsache hervor, dass die Logos und geistigen Eigentumsrechte von Unternehmen online besser zur Geltung kommen und besser geschützt sind als Bilder von menschlichen Körpern. Sie bringt zum Ausdruck, dass Frauen und Mädchen, insbesondere aus Minderheiten und marginalisierten Gruppen, online vielfacher Gewalt ausgesetzt sind. Die Kampagne soll politische Entscheidungsträger, Unternehmen und die Zivilgesellschaft im Kampf gegen diese Form von genderbasierter Gewalt mobilisieren.
UNFPA lädt Sie ein, die Einbindung und den sicheren und gesunden Umgang malischer Frauen und Mädchen mit digitalen Technologien zu unterstützen, um ihre Rechte auf Information, Würde und Gewaltfreiheit zu wahren und ihren Zugang zu Informationen über Gesundheit, Familienplanung und Empowerment-Möglichkeiten zu verbessern.
Schließen Sie sich uns an diesem Frauentag an und arbeiten Sie mit uns zusammen, um eine inklusive digitale Welt zu schaffen: Innovation und Technologie für die Gleichstellung der Geschlechter.
Wir wünschen allen malischen Frauen und Mädchen eine schöne Feier des Frauentags,
Yves Sassenrath
Resident Representative UNFPA Mali
© 2023 mali.unfpa.org

2. Finanzielle Ermächtigung von Frauen: Malische Unternehmerinnen erobern Märkte und Absatzmöglichkeiten
Le Jalon – 5. März 2023
Von Sidi Dao
Vom 12. bis 19. März 2023 werden die Unternehmerinnen Malis ihre Kreativität und ihr Know-how auf dem Gelände des BadialanI in der Kommune III des Distrikts Bamako unweit des Stadions Mamadou Konté präsentieren. Eine Woche lang werden die Teilnehmerinnen aus allen Regionen Malis ihre Talente unter Beweis stellen, indem sie ihre Produkte, ihr Wissen und Können ausstellen. Sie werden sich während der Begegnungswoche durch Austausch und Konferenzen mit Diskussionen, die von Experten und weiblichen Führungskräften geleitet werden, gegenseitig stärken.
Am 2. März 2023 veranstaltete der Zusammenschluss von Frauen und Mädchen mit dem Namen „Benkadi“, die sich für die Stärkung der Frauen in Mali einsetzen, in ACI 2000 (Stadtteil von Bamako) eine Pressekonferenz. Ziel war es, sich mit den Journalisten über die Organisation der ersten Auflage ihrer Messe mit dem Namen „FRAUEN ZUERST“ auszutauschen. Im Laufe dieses Austauschs ging es also um die Ziele der Messe, ihre Schwerpunkte und die Herausforderungen im Zusammenhang mit der wirtschaftlichen und finanziellen Stärkung von Frauen und Mädchen in Mali in einem besonderen Kontext der weltweiten Krise und des Übergangs in unserem Land.
An der von der Präsidentin von „Benkadi“, Frau Sangaré Aïssata Koné, geleiteten Konferenz nahmen mehrere Verantwortliche der Organisation sowie der Generaldirektion für kleine und mittlere Unternehmen teil. Das für diese erste Auflage der Messe „Frauen zuerst“ gewählte Thema lautet: „Wirtschaftliche und finanzielle Ermächtigung der malischen Frau„.
Laut der Vorsitzenden des Vereins „BENKADI“ zielt die Messe „LES FEMMES d’ABORD“ darauf ab, die Kreativität und das Know-how von Unternehmerinnen in verschiedenen Bereichen zu fördern; etwa im Kunsthandwerk, in der Lebensmittelindustrie und in der Verarbeitung. Sie forderte die Behörden und die Menschen zu einer starken Mobilisierung für diese Initiative auf, die aufgrund der Vielfalt, der Qualität der Produkte und der von den Frauen und Mädchen Malis eingebrachten Ideen sehr innovativ sein wird, um die malische Flagge in den Mittelpunkt zu rücken. Laut der Referentin mangelt es den Frauen nicht an Initiativen, Talent oder gar Willenskraft, sondern vielmehr an den notwendigen Mitteln und technischen, politischen und finanziellen Begleitmaßnahmen.
Für den Erfolg dieser Messe habe „Benkadi“ einen Aufruf an alle Frauen bis hinein in unsere ländlichen Gebiete gerichtet, sich an den Ausstellungen zu beteiligen.
„Was am meisten nachgefragt wird, sind Märkte und Absatzmöglichkeiten für die Kreationen, die von Frauen auf der Grundlage unserer lokalen Produkte hergestellt werden. Es geht auch um einen Mentalitätswandel bei unseren Verbrauchern, damit die Malier akzeptieren, malisch zu konsumieren“, erklärte sie.
Frau Sogodogo Hawa Togola, Mitglied von Benkadi, erklärt, dass diese Messe alle Unternehmerinnen Malis ohne Ausnahme zusammenführt, die Ideen haben und Mali durch ihre Kreativität und ihr Know-how in Bewegung bringen. Sie ist nach wie vor davon überzeugt, dass die Entwicklung Malis zwingend die Beteiligung von Frauen und Mädchen erfordert, nicht nur an der Entscheidungsfindung, sondern auch an der Schaffung von nationalem Wohlstand. Denn sie, in der Regel Opfer von Marginalisierung, machen mehr als die Hälfte der Bevölkerung aus.
Für die Schriftstellerin Zeina Haidara ist es zwar erwiesen, dass Frauen mehr Organisation und Strukturierung benötigen, um ihre Initiativen weiter vorantreiben zu können, doch in „BENKADI“ ist diese Hürde auf dem besten Weg, genommen zu werden.
„Die Frauen von Benkadi sind strukturiert, organisiert und vertreten ganz Mali. Was fehlt, ist vor allem die unzureichende Unterstützung und Begleitung seitens des Staates. Einige von uns haben Finanzierungen zugestanden bekommen, sie haben gearbeitet, aber wegen der Pandemie konnten die Produkte nicht vermarktet werden. Aufgrund dieser Schwierigkeiten haben einige von uns viele Tonnen an Produkten verloren und stehen nun kurz vor dem Bankrott. Was können wir tun, damit sie weiter produzieren können, um sich über Wasser zu halten? Das ist die eigentliche Frage“, bedauerte Zeina Haidara.
Sie machte deutlich, dass die Produkte, Talente und das Know-how der Frauen in Mali nur sehr wenig geschätzt werden. Zur Veranschaulichung: Auf den wenigen digitalen Plattformen, auf denen sie vertreten sind, finden sich eher ausländische als malische Produkte.
Aus all diesen Gründen ist sie der Meinung, dass es den Frauen vor allem an finanziellen Mitteln für eine bessere Organisation und ihre finanzielle Eigenständigkeit mangelt.
„Wir wenden uns an die Entscheidungsträger des Landes. Wir ersuchen sie um Hilfe und Unterstützung, um unseren Beitrag zum Empowerment von Frauen und Mädchen zu verstärken“, forderte sie.
Laut Badjè Coulibaly von der Generaldirektion für kleine und mittlere Unternehmen (DGNPME) bilden die Frauen von „Benkadi“, die die Initiative für die Messe „LES FEMMES D’ABORD“ ergriffen haben, ein gut organisiertes Netzwerk, das auf digitalen Plattformen, insbesondere WhatsApp, zu finden ist. Sie haben Schulungen und Unterstützung von der DGNPME und anderen Strukturen für Frauenförderung erhalten, begrüßte Herr Coulibaly.
Zu 78% sind Frauen im informellen Sektor tätig. Diese Messe ist daher eine Gelegenheit, sie bei der Strukturierung ihrer Unternehmen zu stärken und zu orientieren, aber auch eine Gelegenheit für Investoren, sich für das Potenzial der Frauen zu interessieren, die heutzutage in zahlreichen Tätigkeitsbereichen innovativ sind.
Es muss darauf hingewiesen werden, dass diese Messe zwar Unternehmerinnen Priorität einräumt, aber auch allen malischen und ausländischen Wirtschaftsakteuren offen steht, die daran teilnehmen möchten.

© 2023 lejalon.com/JDH

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