AUFHEBUNG DER SANKTIONEN GEGEN ZIVILE ÜBERGANGSREGIERUNG – La CEDEAO menace le Mali d’un embargo total

1. Mali: Die ECOWAS macht die Aufhebung der Sanktionen von der Bildung einer Übergangsregierung unter ziviler Führung abhängig
Accra (Xinhua) – 16. September 2020
Die Wirtschaftsgemeinschaft Westafrikanischer Staaten (ECOWAS) hat die militärischen Führer Malis aufgefordert, eine Übergangsregierung unter ziviler Führung zu bilden, um die gegen das Land verhängten Sanktionen aufzuheben.
2. Die Afrikanische Union erhöht den Druck auf die Putschisten
Le Point Afrique – 19/09/2020 um 18:52
Am Ausgang eines Treffens am Donnerstag folgte die panafrikanische Organisation AU der ECOWAS, die eine rasche Machtübergabe an die Zivilbevölkerung fordert.

DEUTSCH (VON MIR ETWAS VERBESSERTE DEEPL-ÜBERSETZUNG) WEITER UNTER DEM FRZ. ORIGINAL

1. Mali : la CEDEAO conditionne la levée des sanctions à la formation d’un gouvernement de transition dirigé par des civils
Accra (Xinhua) – 16 septembre 2020
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a demandé aux chefs militaires du Mali de former un gouvernement de transition dirigé par des civils afin que les sanctions imposées au pays soient levées, a déclaré le président de la CEDEAO et également chef de l’Etat ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo.

Foto (c) FRANCIS KOKOROKO/REUTERS: Le colonel Assimi Goïta, nouveau dirigeant du Mali, lors d’une rencontre avec les chefs d’État de la région au cours d’un sommet à Accra (Ghana) le 15 septembre – Oberst Assimi Goïta, der neue Führer Malis (eher: Chef des nationalen Komitees für die Rettung des Volkes; Ed), während eines Treffens mit den regionalen Staatschefs anlässlich eines Gipfeltreffens in Accra, Ghana, am 15. September

S’adressant aux médias mardi soir après une journée de réunion des chefs d’Etat des pays d’Afrique de l’Ouest sur la crise politique au Mali, M. Akufo-Addo a indiqué que la situation appelait à une résolution rapide pour mettre en place un gouvernement susceptible de lancer le processus de stabilisation du pays.« Nous avons besoin d’un leadership civil pour la transition. Nous avons aussi clairement précisé que dès que ce leadership sera mis en place, à travers les processus convenus au Mali, les sanctions qui ont été imposées contre le Mali seront levées par la CEDEAO », a-t-il souligné.
… La CEDEAO a annoncé un certain nombre de sanctions contre le Mali à la suite du coup d’Etat militaire du 18 août, notamment la suspension de la participation du Mali aux organes décisionnels internes de la CEDEAO, la fermeture des frontières terrestres et aériennes avec le Mali et la suspension des flux financiers de tous les Etats membres de la CEDEAO en direction du pays.
© 2020 Xinhua

2. Mali : l’Union africaine accentue la pression sur les putschistes
Le Point Afrique – 19/09/2020 à 18:52
À l’issue d’une réunion tenue jeudi, l’organisation panafricaine UA a emboîté le pas à la Cedeao, qui réclame un retour rapide du pouvoir aux civils.
Après la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, c’est au tour de l’Union africaine (UA) de faire pression pour que la junte militaire au pouvoir au Mali nomme rapidement des dirigeants civils afin de mener la période de transition après le renversement le 18 août du président Ibrahim Boubacar Keïta. Dès le 19 août, l’UA avait suspendu le Mali de l’organisation.
Un mois plus tard, à l’issue d’une réunion en visioconférence, le président du Conseil paix et sécurité de l’Union africaine, Smail Chergui, n’a pas dit autre chose. Il a appelé sur Twitter « à un retour à l’ordre constitutionnel et à une transition rapide menée par des civils au Mali ». Le compte Twitter de la commission a de son côté dit soutenir l’appel de la Cedeao à une transition de 18 mois menée par des civils, et donc non à l’éventualité d’un président militaire. L’institution a tout de même tenu à saluer la décision des putschistes de libérer Ibrahim Boubacar Keïta détenu depuis plus d’une semaine, et déclaré que l’ancien Premier ministre Boubou Cissé ainsi que « d’autres dignitaires » doivent eux aussi être libérés.
Ultimatum
(…)
Si au lendemain du coup d’État, l’Union africaine avait annoncé qu’elle suspendait le Mali « jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel », ses autres leviers de sanctions possibles ne sont pas clairs. Contrairement à la Cedeao, qui, elle, menace d’imposer un « embargo total » au Mali.
Mercredi, à l’issue des négociations au Ghana, un porte-parole de la junte, le colonel Ismaël Wagué, a déclaré que le Mali pourrait faire face à un « embargo total » de la Cedeao s’il ne nommait pas rapidement des leaders civils. De nouvelles sanctions pourraient affaiblir encore ce pays pauvre qui connaît actuellement une sévère crise économique et qui fait face à l’insécurité djihadiste ainsi qu’à des violences intercommunautaires.
Ismaël Wagué a cependant clairement signifié que la préférence de la junte allait à une transition militaire, assurant que c’était aussi le souhait de la majorité des Maliens. Elle a jusqu’au plus tard mardi prochain (22.09.), le nouveau délai fixé par la Cedeao pour décider.
© 2020 lepoint.fr

1. Mali: Die ECOWAS macht die Aufhebung der Sanktionen von der Bildung einer Übergangsregierung unter ziviler Führung abhängig
Accra (Xinhua) – 16. September 2020
Die Wirtschaftsgemeinschaft Westafrikanischer Staaten (ECOWAS) hat die militärischen Führer Malis aufgefordert, eine Übergangsregierung unter ziviler Führung zu bilden, um die gegen das Land verhängten Sanktionen aufzuheben, erklärte der ECOWAS-Vorsitzende und ghanaisches Staatsoberhaupt Nana Addo Dankwa Akufo-Addo.
In seiner Rede vor den Medien am Dienstagabend nach einem ganztägigen Treffen der Staatschefs der westafrikanischen Länder über die politische Krise in Mali sagte Akufo-Addo, die Situation erfordere eine rasche Lösung, um eine Regierung einzusetzen, die den Stabilisierungsprozess im Land einleiten könne.
„Wir brauchen für den Übergang eine zivile Führung. Wir haben auch deutlich gemacht, dass die ECOWAS die gegen Mali verhängten Sanktionen aufheben wird, sobald diese Führung … etabliert ist“, sagte er.
… Nach dem Militärputsch vom 18. August hatte die ECOWAS eine Reihe von Sanktionen gegen Mali angekündigt, darunter die Suspendierung der Teilnahme Malis an den internen Entscheidungsgremien der ECOWAS, die Schließung der Land- und Luftgrenzen zu Mali und die Sperrung der Finanztransaktionen aus allen ECOWAS-Mitgliedstaaten in das Land.
© 2020 Xinhua

2. Die Afrikanische Union erhöht den Druck auf die Putschisten
Le Point Afrique – 19/09/2020 um 18:52
Am Ausgang eines Treffens am Donnerstag folgte die panafrikanische Organisation AU der ECOWAS, die eine rasche Machtübergabe an die Zivilbevölkerung fordert.
Nach der Wirtschaftsgemeinschaft Westafrikanischer Staaten (ECOWAS) ist nun die Afrikanische Union (AU) an der Reihe, die regierende Militärjunta in Mali dazu zu drängen, rasch zivile Führer zu ernennen, die die Übergangsperiode nach dem Sturz von Präsident Ibrahim Boubacar Keïta am 18. August leiten sollen. Bereits am 19. August hatte die AU Mali aus der Organisation ausgeschlossen.
Einen Monat später sagte der Präsident des Friedens- und Sicherheitsrates der Afrikanischen Union, Smail Chergui, nach einer Videokonferenzsitzung nichts anderes. Er rief auf Twitter „zu einer Rückkehr zur verfassungsmäßigen Ordnung und zu einem schnellen Übergang unter der Führung von Zivilisten in Mali“ auf. Im Twitter-Account der Kommission hieß es ihrerseits, sie unterstütze die Forderung der ECOWAS nach einem 18-monatigen Übergang unter ziviler Führung, also nicht nach einem möglichen Präsidenten aus den Reihen des Militärs. Die Institution begrüßte dennoch die Entscheidung der Putschisten, Ibrahim Boubacar Keïta vor mehr als einer Woche freizulassen, und sagte, der ehemalige Premierminister Boubou Cissé und „andere Würdenträger“ müssten ebenfalls freigelassen werden.
Ultimatum
Während die Afrikanische Union direkt nach dem Putsch verkündete, dass sie Mali „bis zur Wiederherstellung der verfassungsmäßigen Ordnung“ suspendiere, sind ihre anderen eventuellen Sanktionshebel unklar. Im Gegensatz zur ECOWAS, die damit droht, ein „Totalembargo“ gegen Mali zu verhängen.
Am Mittwoch, am Ende der Verhandlungen in Ghana, sagte Oberst Ismaël Wagué, Sprecher der Junta, dass Mali mit einem „totalen Embargo“ der ECOWAS rechnen müsse, wenn es nicht schnell zivile Führer ernenne. Neue Sanktionen könnten dieses arme Land, das derzeit eine schwere Wirtschaftskrise durchmacht und mit Unsicherheit aufgrund der Dschihadisten und innergemeinschaftlicher Gewalt zu kämpfen hat, weiter schwächen.
Ismaël Wagué stellte jedoch klar, dass die Junta einen militärischen Übergang favorisiere und versicherte, dass dies auch der Wunsch der Mehrheit der Malier sei. Sie hat Zeit bis spätestens nächsten Dienstag (22.09.), der neuen von der ECOWAS gesetzten Frist, zu einer Entscheidung zu kommen.
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Ein Gedanke zu „AUFHEBUNG DER SANKTIONEN GEGEN ZIVILE ÜBERGANGSREGIERUNG – La CEDEAO menace le Mali d’un embargo total

  1. Wie die Bevölkerung zu den Fragen des Übergangs steht
    Un sondage d’opinion sur la transition réalisé par la tuwindi le révèle: 62,4% des sondés favorables à une transition dirigée par un militaire contre 37,6% pour un civil
    L’Indépendant – 08/09/2020 – 13:03
    Par Moussa Sayon CAMARA
    Après » la démission du président IBK et de son régime « , la Fondation Tuwindi a réalisé un sondage d’opinion dans 10 localités du pays sur la gestion de la transition. Les résultats de son enquête révèlent que 62,4% des personnes sondées estiment que la transition devrait être dirigée par un militaire contre 37,6% qui souhaitent un civil à la tête de la transition.
    Cette étude, réalisée entre le 25 et le 30 août dernier, a concerné Bamako (51%), Kayes (5%), Koulikoro (7%), Sikasso (8%), Mopti (9%), Ségou (5%), Tombouctou (4%), Gao (2%), Kidal (2%) et la diaspora (7%). Sur un total de 842 personnes ayant répondu aux questions, 62,4% sont favorables à un militaire à la tête de la transition contre 37,6% pour un président civil. Toutes les 10 localités et les tranches d’âge (à l’exception des 55 ans et plus) sont à plus 50% pour un président militaire ; 65,5% des femmes sondées sont également pour un militaire contre 61,55% d’hommes.
    En ce qui concerne la durée de la transition, 38% des sondés sont pour une période de trois ans, 25% pour deux ans, 20% pour un an, 10% pour plus de trois ans et 7% pour moins d’un an. Ses priorités doivent être, selon les sondés, axées, par ordre d’importance, sur la sécurité, l’éducation, la justice et la lutte contre la corruption, la santé, la révision de la Constitution, les élections et l’économie.
    Pour ce qui est de la perception des Maliens des sanctions de la CEDEAO, 76% des personnes sondées les désapprouvent, 10% les approuvent et 14% sont neutres. Selon l’étude de Tuwindi, au moins 63,64% des sondés dans les 10 localités et 64,84% des sondés de 18 ans et plus désapprouvent les sanctions de l’Organisation ouest-africaine. L’enquête s’est également intéressée au sort de l’ancien président IBK. Elle conclut que 42% des sondés souhaitent qu’il soit jugé, 31% estiment qu’il doit être gardé pour l’instant et 27% sont favorable à sa libération.
    © 2020 L’Indépendant

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