Kultur: Lamissa Bamba, genannt Kadiolo Naby, stellt sein neues Album vor
Mali Tribune – 1 Feb 2023
„Toguo kadi beye“ oder „Tôgô kadi bèye“ ist das dritte Album des Künstlers Lamissa Bamba, genannt Kadiolo Naby.
Das Album wurde am Samstag, dem 28. Januar, im Rahmen einer Pressekonferenz in der Direction nationale de l’Action culturelle (DNAC) Bamako feierlich vorgestellt. Dieses Werk spiegelt das Engagement eines Künstlers für seine Heimat, seine Verbundenheit mit der Musik und mit der malischen Kultur wider.
DEUTSCH WEITER (IN VON MIR VERBESSERTER DEEPL-ÜBERSETZUNG) UNTER DEM FRZ. ORIGINAL
TOGUO KADI BEYE – 19.01.2023 publié sur youtube
Culture : Lamissa Bamba dit Kadiolo Naby, lance son nouvel album
Mali Tribune – 1 Fév 2023
Par Ibrahima Ndiaye
« Toguo kadi beye » ou « Tôgô kadi bèye » est le troisième né de l’artiste Lamissa Bamba dit Kadiolo Naby.La cérémonie de présentation de l’album a eu lieu le samedi 28 janvier dernier à la faveur d’une conférence de presse, à la Direction nationale de l’Action culturelle (DNAC) Bamako. Cette œuvre traduit l’engagement d’un artiste pour son terroir, son attachement à la musique et à la promotion de la culture malienne.

Foto (c) maliweb: Lamissa Bamba dit Kadiolo Naby (g.) – Kadiolo Naby (Li.)
« Togo kadi beye » est un album de huit titres chantés en Sénoufo et en Bamanankan. Le titre générique traduit la quête d’une bonne réputation qui est au cœur de toutes nos bonnes actions, de tous nos actes. « Ce qui nous survit généralement c’est surtout le nom tiré de nos bonnes actions. Ce nom ne s’achète pas, il se mérite ! Il se mérite par le travail, le courage, la bravoure, la générosité, l’humanisme », nous dit Kadiolo Naby.
Les huit titres de l’œuvre évoquent la reconnaissance, la discrimination sociale, la solidarité, l’impuissance de l’homme face au pouvoir divin, la méfiance, l’amour du terroir où il souhaite être enterré quand il ne sera plus de ce monde, nos valeurs fondamentales, la tourmente dans laquelle se trouve le pays. Selon l’artiste, il y a une grande différence entre cet album et les 2 précédents. Une différence qui se situe au niveau des mélodies, des rythmes… Au-delà de la promotion de la musique du terroir, cet album est un creuset de conseils et de sagesses pour l’éveil des consciences. Le souhait de l’artiste est qu’il soit un guide pour tous les mélomanes pour plus de solidarité, d’entraide, de soutien, de patriotisme. Produit par John Koné (guitariste sur l’œuvre), cet album a coûté plus de 2 200 000 F CFA. Il est le fruit de 2 mois (répétition et studio) de travail acharné. L’album sera en vente le 6 février 2023.
Père de huit enfants, Lamissa Bamba dit Kadiolo Naby a vu le jour le 31 décembre 1975 à Nakomo, dans la Commune rurale de Kadiolo (480 km au sud de Bamako). C’est un artiste-musicien et multi-instrumentiste (nbolon, dun-dun…) qui réside à Sikasso. Issu d’une famille à cheval sur les valeurs séculaires, il est foncièrement attaché à son terroir et fait de la valorisation et de la promotion de la culture sénoufo son cheval de bataille. L’enfant de Nakomo a eu une enfance très difficile car frappé de plein fouet par des problèmes de vision. Un mal contre lequel il a livré et gagné son premier combat de la vie en sillonnant les tradithérapeutes, les guérisseurs les plus réputés en quête de remèdes. Mais, malgré tous les efforts, cette cécité persistera pendant sept ans. Mais, le prodige de Nakomo n’a pas baissé les bras.
Cette expérience l’a amené à s’intéresser aux vertus thérapeutiques des arbres afin de pouvoir aider d’autres personnes à trouver des remèdes au mal qui les ronge. Il a approfondi son savoir et son savoir-faire dans ce domaine et parvient aujourd’hui à soulager les âmes désemparées. Il s’est aussi intéressé à l’art divinatoire et s’est frotté à la science des légendes les plus chevronnées de cette science.
A l’instar de tous les enfants senoufos, Naby est très attaché à la terre et il a est réputé dans la zone comme un champion de l’agriculture. Ce qui ne l’empêcha pas de s’adonner à sa passion : la musique ! Pour cet art, il avait déjà des prédispositions naturelles comme sa voix suave qui distille des sonorités envoûtantes dont raffolent ses fans. Il s’est ainsi vite frayé un chemin pour devenir l’un des meilleurs musiciens de sa génération. Alors étoile montante, il a été découvert pour intégrer la troupe régionale de Sikasso en 1986 lors de la Biennale artistique et culturelle.
Mordu de culture et passionné des arts lyriques, Kadiolo Nabi s’illustre dans les semaines locales, régionales et les biennales avant de se lancer en solo dans le showbiz. C’est ainsi qu’en 2014 les mélomanes savourent son premier opus baptisé «Farafina» (Afrique). Un coup d’essai en solo qui lui a valu des tournées artistiques dans certains pays africains notamment en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, en République de Guinée, au Sénégal…
Intitulé «Bè ki miri», son second album a été dédicacé le 15 juillet 2017 à Kadiolo. En dehors de la musique, Kadiolo Naby est un opérateur culturel qui, malgré ses maigres moyens, est déterminé à contribuer au rayonnement culturel de son terroir.
C’est ainsi qu’il a créé en 2015 l’Association Yèrèdon avec des objectifs ambitieux. Cette association a déjà à son actif un festival dénommé «Kadiolo Dembé» dont la première édition a eu lieu en mars 2015. Sa dernière initiative est le Festival Gbanni, avec une foire artisanale commerciale, qui est prévu du 1er au 8 mars 2023 à Nakomo (Kadiolo). Kadiolo Naby n’est pas seulement un artiste, encore moins un agriculteur ou un herboriste, mais un philanthrope qui vole au secours des veuves, des orphelins et des personnes vivant avec un handicap.
[Au-delà de la promotion de la musique du terroir, cet album est un creuset de conseils et de sagesses pour l’éveil des consciences. Le souhait de l’artiste est qu’il soit un guide pour tous les mélomanes pour plus de solidarité, d’entraide, de soutien, de patriotisme.]
© 2023 Mali Tribune
Kultur: Lamissa Bamba, genannt Kadiolo Naby, stellt sein neues Album vor
Mali Tribune – 1 Feb 2023
Von Ibrahima Ndiaye
„Toguo kadi beye“ oder „Tôgô kadi bèye“ ist das dritte Album des Künstlers Lamissa Bamba, genannt Kadiolo Naby.
Das Album wurde am Samstag, dem 28. Januar, im Rahmen einer Pressekonferenz in der Direction nationale de l’Action culturelle (DNAC) Bamako feierlich vorgestellt. Dieses Werk spiegelt das Engagement eines Künstlers für seine Heimat, seine Verbundenheit mit der Musik und mit der malischen Kultur wider.
„Togo kadi beye“ ist ein Album mit acht Titeln, gesungen in den Sprachen Senoufo und Bamanankan. Der Titelsong drückt das Streben nach einem guten Ruf aus, der im Zentrum all unserer guten Taten und Handlungen steht. „Was uns im Allgemeinen überlebt, ist vor allem der Name, den wir aufgrund unserer guten Taten erhalten haben. Diesen Namen kann man nicht kaufen, man muss ihn sich verdienen! Er wird durch Arbeit, Mut, Tapferkeit, Großzügigkeit und Humanismus verdient“, sagt Kadiolo Naby.
Die acht Songs des Werks handeln von Anerkennung, sozialer Diskriminierung, Solidarität, der Ohnmacht des Menschen gegenüber der göttlichen Macht, von Misstrauen, der Liebe zum Land, in dem er begraben werden möchte, wenn er nicht mehr auf dieser Welt ist, von unseren Grundwerten und den Unruhen, in denen sich das Land befindet. Laut dem Künstler gibt es einen großen Unterschied zwischen diesem Album und den beiden früheren. Ein Unterschied, der in den Melodien liegt, in den Rhythmen… Über die Vermittlung von Musik aus der Heimat hinaus ist dieses Album ein Schmelztiegel von Ratschlägen und Weisheiten, um das Bewusstsein der Menschen zu wecken. Der Wunsch des Künstlers ist, dass es für alle Musikliebhaber ein Leitfaden für mehr Solidarität, gegenseitige Hilfe, Unterstützung und Patriotismus sein möge.
Das Album wurde von John Koné (mitwirkender Gitarrist) produziert und kostete über 2 200 000 F CFA (ca. 3 350 €). Es ist das Ergebnis von 2 Monaten (Proben und Studio) harter Arbeit. Das Album wird am 6. Februar 2023 in den Handel kommen.
Lamissa Bamba ist Vater von acht Kindern und wurde am 31. Dezember 1975 in Nakomo, in der Landgemeinde Kadiolo (480 km südlich von Bamako), geboren. Er ist ein Künstler-Musiker und Multi-Instrumentalist (Nbolon, Dun-Dun…), der in Sikasso lebt. Er stammt aus einer Familie, die auf jahrhundertealte Werte setzt. Er ist von Grund auf mit seiner Heimat verbunden und macht die Aufwertung und Vermittlung der Sénoufo-Kultur zu seinem wichtigsten Anliegen. Der Junge aus Nakomo hatte eine sehr schwierige Kindheit aufgrund von Sehproblemen. Gegen dieses Übel kämpfte er seinen ersten Lebenskampf und gewann ihn, indem er Traditherapeuten und die bekanntesten Heiler auf der Suche nach Heilmitteln aufsuchte. Trotz aller Bemühungen blieb diese Blindheit sieben Jahre lang bestehen. Doch das Wunderkind aus Nakomo gab nicht auf.
Diese Erfahrung brachte ihn dazu, sich mit den Heilkräften der Bäume zu beschäftigen, damit er anderen Menschen helfen konnte, Heilmittel für ihre Leiden zu finden. Er vertiefte sein Wissen und Können auf diesem Gebiet und schafft es heute, ratlose Seelen zu entlasten. Er hat sich auch für die Kunst der Wahrsagerei interessiert und sich mit den bewährtesten Legenden dieser Wissenschaft auseinandergesetzt.
Wie alle Kinder der Senoufos ist Naby sehr bodenständig und in der Gegend als ein landwirtschaftliches Naturtalent bekannt. Das hielt ihn jedoch nicht davon ab, seiner Leidenschaft zu frönen: der Musik! Für diese Kunst hatte er bereits natürliche Veranlagungen, wie seine sanftmütige Stimme, die betörende Klänge verbreitet, die seine Fans so schätzen. So bahnte er sich schnell einen Weg, um zu einem der besten Musiker seiner Generation zu werden. Als aufsteigender Stern wurde er 1986 bei der Biennale für Kunst und Kultur entdeckt und in die regionale Truppe von Sikasso aufgenommen.
Als Kulturliebhaber und passioniert von der lyrischen Kunst, zeichnete sich Kadiolo Nabi bei lokalen und regionalen Wochen und Biennalen aus, bevor er sich als Solist ins Showbusiness wagte. So kam es, dass 2014 die Musikliebhaber sein erstes Opus mit dem Namen „Farafina“ (Afrika) genossen. Ein Solo-Versuch, der ihm künstlerische Tourneen in einigen afrikanischen Ländern einbrachte, insbesondere in der Elfenbeinküste, Burkina Faso, der Republik Guinea, dem Senegal usw.
Sein zweites Album mit dem Titel „Bè ki miri“ wurde am 15. Juli 2017 in Kadiolo dem Publikum gewidmet. Neben der Musik ist Kadiolo Naby ein Kulturschaffender, der trotz seiner geringen Mittel entschlossen ist, zur kulturellen Ausstrahlung seiner Heimat beizutragen.
So gründete er 2015 den Verein Yèrèdon mit ehrgeizigen Zielen. Dieser Verein kann bereits auf ein Festival mit dem Namen „Kadiolo Dembé“ zurückblicken, dessen erste Ausgabe im März 2015 stattfand. Seine neueste Initiative ist das „Festival Gbanni“ mit einer kommerziellen Handwerksmesse, das vom 1. bis 8. März 2023 in Nakomo (Kadiolo) stattfinden soll. Kadiolo Naby ist nicht nur ein Künstler, und noch weniger ein Landwirt oder Kräuterkundler, sondern ein Philanthrop, der Witwen, Waisen und Menschen, die mit einer Behinderung leben, zu Hilfe eilt.
[Über die Förderung der Musik aus der Region hinaus ist dieses Album ein Hort von Ratschlägen und Weisheiten, um das Bewusstsein der Menschen zu wecken. Der Wunsch des Künstlers ist es, dass es allen Musikliebhabern als Leitfaden für mehr Solidarität, gegenseitige Hilfe, Unterstützung und Patriotismus dienen möge.]
© 2023 Mali Tribune
Sein letztes Album, TOPIC, brachte er vor 4 Jahren heraus.