SITUATION MALIS IM UN-SICHERHEITSRAT, DER AUSSENMINISTER GIBT AUSKUNFT – Abdoulaye Diop, au conseil de Sécurité, communique les perspectives du gouvernement malien

1. Abdoulaye DIOP: Mali bleibt seinem panafrikanischen Engagement, seiner Hingabe an den Frieden und seiner Politik der guten Nachbarschaft treu
AFP/maliweb – 27.01.2023
Der vollständige Wortlaut der Rede des Ministers für auswärtige Angelegenheiten und internationale Zusammenarbeit vor dem Sicherheitsrat der Vereinten Nationen.
2. „Der Zeitplan für die Wahlen wird eingehalten“: Abdoulaye Diop vor dem UN-Sicherheitsrat
Le Témoin – 31 Jan 2023
Diese Zusicherung gab der Minister für auswärtige Angelegenheiten und internationale Zusammenarbeit, Abdoulaye Diop, am 27. Januar vor dem Sicherheitsrat der Vereinten Nationen, um Zweifel an einer Verschiebung zu zerstreuen, die das Timing der Wahlen gefährden und sich indirekt auf die Dauer der Transition auswirken könnte.

DEUTSCH (VON MIR VERBESSERTE DEEPL-ÜBERSETZUNG) WEITER UNTER DEN FRZ. ORIGINALEN

1. Abdoulaye DIOP: Le Mali reste fidèle à son engagement panafricaniste, sa dédicace à la paix et sa politique de bon voisinage
AFP/maliweb – 27.01.2023
Le texte intégral du discours du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale devant le Conseil de sécurité des Nations Unies (Voir aussi dans le commentaire, ndlr)
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil de sécurité, ….

Foto (c) AFP: Abdoulaye Diop, chef de la diplomatie malienne, le 27 janvier 2023 devant le Conseil de la Sécurité – Der malische Außenminister Abdoulaye Diop am 27. Januar 2023 vor dem UN-Sicherheitsrat

…Les observations du Gouvernement en réponse au rapport du Secrétaire général figurent dans le mémorandum qui a déjà été transmis à cet auguste Conseil. A présent, j’aimerais vous communiquer les perspectives du Gouvernement.
Sur le plan politique, je salue la convergence de vues sur les avancées notables réalisées durant la période sous examen.
En effet, le Gouvernement, dans sa volonté de refonder l’Etat malien, poursuit la mise en oeuvre des réformes politiques et institutionnelles dans le cadre d’un processus transparent et inclusif.
A cet égard, il me plait d’informer le Conseil que, suite à la remise du projet de nouvelle Constitution à S.E. Le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, la Commission de finalisation poursuit les concertations avec les forces vives de la nation, afin de parvenir à un texte fondamental de large consensus autour des aspirations profondes du peuple malien. A l’issue de ces consultations, le Gouvernement se propose de soumettre le projet de constitution à la décision finale des Maliennes et des Maliens par référendum, prévu en mars 2023. …En lire plus

2. « Le chronogramme électoral sera respecté » : Abdoulaye Diop devant le Conseil de sécurité de l’ONU
Le Témoin – 31 Jan 2023
Par Amidou Keita
L’assurance a été par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, le 27 janvier dernier, devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, pour dissiper les doutes d’un glissement susceptibles d’être compromettre chronogramme électoral et d’affecter par ricochet le délai de la Transition. Selon les explications du chef de la diplomatie malienne, en effet, l’échéance à laquelle le gouvernement s’est engagé pour la présidentielle de février 2024 et le retour à l’ordre constitutionnel sera respectée tout comme le rythme des réformes politiques et institutionnelles. Le gouvernement « s’attelle à la mise en œuvre des actions prioritaires inscrites dans son chronogramme, notamment l’élection des conseillers des collectivités territoriales en juin 2023, celle des députés de l’Assemblée nationale en octobre et novembre de la même année, le tout dans d’un processus transparent et inclusif », a-t-l rassuré en informant le Conseil de sécurité de la mise en place de la commission devant achever au plus tard 15 jours l’avant-projet de constitution, remis depuis un mois environ à la commission de rédaction. Et de souligner qu’à l’issue des consultations, le gouvernement se propose de soumettre le projet de Constitution à la décision finale des Maliens par référendum prévu en mars prochain.
Ce n’est pourtant pas le seul sujet sur lequel M. Diop a tenté de convaincre les membres du Conseil de sécurité. Il s’est également prononcé sur le tableau dressé par le Secrétaire général de la situation sécurité ainsi que du blocage de la mise en œuvre de l’Accord d’Alger. Au plan sécuritaire, le Ministre malien de la Transition estime qu’un silence est curieusement entretenu autour des «efforts actions menés par les Forces de défense et de sécurité dans le cadre de la sécurisation du territoire et de la protection des civils», en dépit de la grande détermination des FAMa à poursuivre les actions offensives lancées en décembre 2021 en vue de déjouer les assauts prévenir et velléités de «représailles des groupes extrémistes contre les populations civiles et leurs biens». Et de relever dans la même veine des indicateurs mitigés de l’ONU sur la présence de l’Etat sur le territoire renforcé depuis la nouvelle stratégie intégrée pour le centre.
Concernant l’Accord, M. Diop a déploré la suspension de la participation des groupes signataires aux mécanismes du Comité de suivi de l’Accord, malgré les progrès qu’il juge indéniables dans le processus de désarmement – démobilisation – réintégration (DDR) et la présence de hauts fonctionnaires civils des mouvements signataires dans les institutions gouvernementales. Et d’assurer que le Gouvernement espère parvenir dans un proche délai à une compréhension commune avec « ses frères » des mouvements signataires.
Le ministre Diop s’est enfin exprimé sur l’intervention de Aminata Dicko devant le Conseil de Sécurité. En effet, se déclarant « porte-voix des sans voix » et celle des « filles et fils du Mali », Mme Dicko a déploré le cheminement des Forces armées maliennes avec partenaires militaires russes qui ne leur facilitent pas la tâche. Allusion est ainsi faite aux éléments Wagner dont la présence n’a jamais été officiellement reconnue au Mali et qui seraient impliqués selon la jeune militante de Tabidal Pulaaku (association internationale peule avec une branche importante au Mali, ndlr) dans la commission de graves violations des droits humains et du droit international humanitaire. «Au cours d’opérations visant à s’attaquer aux sources de financement du terrorisme, ces acteurs s’en prennent systématiquement aux biens des populations civiles, aux objets de valeur et dépossèdent les communautés de leur bétail », a-t-elle affirmé, en suggérant aux autorités maliennes de «se désolidariser de ces actes qui pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ». Elle a aussi exhorté les autorités judiciaires à prendre des actions concrètes pour poursuivre les auteurs desdites allégations ainsi que les responsables de violences sexuelles.
En guise de réplique, le chef de la diplomatie malienne a exprimé la surprise du Gouvernement de transition de voir une malienne intervenir au nom de la société civile. «Nous ne connaissons pas cette personne, nous ne connaissons pas l’organisation qu’elle représente. Et nous doutons de la représentativité et de la crédibilité de cette personne devant cette assemblée», a martelé le ministre Diop avant de rappeler la diversité du Mali et de son armée en assurant que son armée ne saurait s’engager dans une lutte contre une partie de la population. « Le Mali est une mosaïque de population, son armée est multi-ethnique, a-t-il pour écarter toute éventuelle guerre civile au Mali.
© 2023 Le Témoin

1. Abdoulaye DIOP: Mali bleibt seinem panafrikanischen Engagement, seiner Hingabe an den Frieden und seiner Politik der guten Nachbarschaft treu
AFP/maliweb – 27.01.2023
Der vollständige Wortlaut der Rede des Ministers für auswärtige Angelegenheiten und internationale Zusammenarbeit vor dem Sicherheitsrat der Vereinten Nationen.
„Sehr geehrter Herr Präsident!
Meine Damen und Herren Mitglieder des Sicherheitsrats, ….
…Die Stellungnahmen der Regierung als Antwort auf den Bericht des Generalsekretärs sind in dem Memorandum enthalten, das diesem hohen Rat bereits übermittelt wurde. Nun möchte ich Ihnen die Perspektiven der Regierung mitteilen.
In politischer Hinsicht begrüße ich die übereinstimmenden Ansichten über die beachtlichen Fortschritte, die im Berichtszeitraum erzielt wurden.
In ihrem Bestreben, den malischen Staat neu zu gründen, setzt die Regierung die Umsetzung der politischen und institutionellen Reformen im Rahmen eines transparenten und inklusiven Prozesses fort.
Diesbezüglich möchte ich den Rat davon in Kenntnis setzen, dass nach der Übergabe des Entwurfs der neuen Verfassung an S.E. Oberst Assimi GOITA, Präsident des Übergangs und Staatsoberhaupt, die Abschlußkommission die Beratungen mit den aktiven Kräften der Nation fortsetzt, um zu einem grundlegenden Text zu gelangen, der auf einem breiten Konsens über die tiefgreifenden Bestrebungen des malischen Volkes beruht. Nach Abschluss dieser Konsultationen beabsichtigt die Regierung, den Verfassungsentwurf den Malierinnen und Maliern in einem Referendum, das für März 2023 geplant ist, zur endgültigen Entscheidung vorzulegen. …Mehr lesen

2. „Der Zeitplan für die Wahlen wird eingehalten“: Abdoulaye Diop vor dem UN-Sicherheitsrat
Le Témoin – 31 Jan 2023
Von Amidou Keita
Diese Zusicherung gab der Minister für auswärtige Angelegenheiten und internationale Zusammenarbeit, Abdoulaye Diop, am 27. Januar vor dem Sicherheitsrat der Vereinten Nationen, um Zweifel an einer Verschiebung zu zerstreuen, die das Timing der Wahlen gefährden und sich indirekt auf die Dauer der Transition auswirken könnte. Den Erklärungen des Chefs der malischen Diplomatie zufolge wird die Frist, auf die sich die Regierung für die Präsidentschaftswahlen im Februar 2024 und die Rückkehr zur verfassungsmäßigen Ordnung verpflichtet hat, ebenso eingehalten wie das Tempo der politischen und institutionellen Reformen. Die Regierung „arbeitet an der Umsetzung der prioritären Maßnahmen, die in ihrem Zeitplan aufgeführt sind, insbesondere die Wahl der Ratsmitglieder der Gebietskörperschaften im Juni 2023 und die Wahl der Abgeordneten der Nationalversammlung im Oktober und November dieses Jahres, alles in einem transparenten und inklusiven Prozess“, versicherte er und informierte den Sicherheitsrat über die Einsetzung der Kommission, die innerhalb von 15 Tagen den Vorentwurf der Verfassung fertigstellen soll, der seit etwa einem Monat an die Redaktionskommission übergeben wurde. Und er betonte, dass die Regierung nach Abschluss der Konsultationen beabsichtige, den Verfassungsentwurf den Maliern im Rahmen eines für März geplanten Referendums zur endgültigen Entscheidung vorzulegen.
Dies war jedoch nicht das einzige Thema, von dem Diop die Mitglieder des Sicherheitsrats zu überzeugen versuchte. Er äußerte sich auch zu dem vom Generalsekretär gezeichneten Bild der Sicherheitslage sowie der Blockade bei der Umsetzung des Abkommens von Algier („Abkommen über Frieden und Versöhnung“). In Bezug auf die Sicherheitslage ist der malische Minister der Transition der Ansicht, dass über die „Anstrengungen der Verteidigungs- und Sicherheitskräfte im Rahmen der Sicherung des Territoriums und des Schutzes der Zivilbevölkerung“ seltsamerweise Stillschweigen bewahrt wird, trotz der großen Entschlossenheit der FAMa, die im Dezember 2021 eingeleiteten Offensivaktionen fortzusetzen, um Angriffen vorzubeugen und Vergeltungsmaßnahmen extremistischer Gruppen gegen die Zivilbevölkerung und ihr Eigentum zu verhindern. In diesem Zusammenhang wies er auch auf die uneinheitlichen Indikatoren der Vereinten Nationen für die Präsenz des Staates im Land hin, die seit der neuen integrierten Strategie für das Zentrum verstärkt worden sei.
In Bezug auf das Abkommen bedauerte Diop die Aussetzung der Teilnahme der beteiligten Gruppen an den Mechanismen des Überwachungsausschusses des Abkommens, trotz der seiner Ansicht nach unbestreitbaren Fortschritte im Prozess der Entwaffnung, Demobilisierung und Reintegration (DDR) sowie der Präsenz hoher ziviler Beamter der beteiligten Bewegungen in den Regierungsinstitutionen.
Und er versicherte, dass die Regierung hoffe, in naher Zukunft zu einem gemeinsamen Verständnis mit „ihren Brüdern“ der beteiligten unterzeichnenden Bewegungen zu gelangen.
Minister Diop äußerte sich schließlich zum Auftritt von Aminata Dicko vor dem Sicherheitsrat. Als „Sprachrohr der Stimmlosen“ und der „Töchter und Söhne Malis“ beklagte Frau Dicko den Weg der malischen Streitkräfte mit russischen Militärpartnern, die ihnen die Aufgabe nicht erleichtern würden. Damit spielt sie auf die Wagner-Elemente an, deren Präsenz in Mali nie offiziell anerkannt wurde und die laut der jungen Aktivistin von Tabidal Pulaaku (internationale Vereinigung der Peul mit einem wichtigen Zweig in Mali, Ed.) an der Begehung schwerer Menschenrechtsverletzungen und Verstöße gegen das humanitäre Völkerrecht beteiligt sein sollen. „Während Operationen, die darauf abzielen, die Finanzierungsquellen des Terrorismus zu bekämpfen, greifen diese Akteure systematisch das Eigentum der Zivilbevölkerung und Wertgegenstände an und berauben die Gemeinden ihres Viehbestands“, sagte sie und schlug den malischen Behörden vor, „sich von diesen Handlungen zu distanzieren, die Kriegsverbrechen und Verbrechen gegen die Menschlichkeit darstellen könnten“. Sie forderte auch die Justizbehörden auf, konkrete Maßnahmen zu ergreifen, um die Urheber der genannten Vorwürfe sowie die Verantwortlichen für sexuelle Gewalt strafrechtlich zu verfolgen.
In einer Erwiderung drückte der Chefdiplomat Malis die Überraschung der Übergangsregierung darüber aus, dass eine Malierin im Namen der Zivilgesellschaft sprach. „Wir kennen diese Person nicht, wir kennen die Organisation nicht, die sie vertritt. Und wir zweifeln an der Repräsentativität und Glaubwürdigkeit dieser Person vor dieser Versammlung“, betonte Minister Diop, bevor er an die Vielfalt Malis und seiner Armee erinnerte und versicherte, dass seine Armee sich nicht in einen Kampf gegen einen Teil der Bevölkerung verwickeln lassen würde. „Mali ist ein Bevölkerungsmosaik, seine Armee ist multiethnisch“, sagte er, um auszuschließen, dass es in Mali zu einem Bürgerkrieg kommen könne.
© 2023 Le Témoin

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