2. Minusma, Zweifel machen sich bei den Vereinten Nationen breit
maliweb – 21 Jan 2023
In einem Bericht, der in den nächsten Tagen in New York dem UN-Hauptquartier vorgelegt werden soll und aus dem RFI in wesentlichen Auszügen berichtet, wird deutlich, dass die Vereinten Nationen Zweifel daran haben, ob die Präsenz der Blauhelme in Mali aufrechterhalten werden soll.
1. Dietrich Pohl, der deutsche Botschafter in Mali über den Abzug der deutschen Soldaten aus der Minusma: “ Das bedeutet nicht das Ende des deutschen Engagements in Mali…“
Le Républicain – 29 Nov 2022
Die Ankündigung des schrittweisen Abzugs der deutschen Truppen, die im Rahmen der Multidimensionalen Integrierten Stabilisierungsmission der Vereinten Nationen in Mali (MINUSMA) eingesetzt sind, bis Mai 2024 ist laut Dietrich Pohl, dem Botschafter der Bundesrepublik Deutschland in Mali, nicht gleichbedeutend mit dem „Ende des deutschen Engagements in Mali“.
In einem Interview mit den malischen Medien am Freitag, den 25. November 2022, in der Botschaft der Bundesrepublik Deutschland in Mali äußerte sich der deutsche Botschafter über den Abzug der im Rahmen der Minusma eingesetzten deutschen Truppen.
1b. Wie es für die Bundeswehr in Mali weitergeht
Deutsche Welle – 31.12.2022
Für die Bundeswehr bricht wohl das letzte volle Jahr des Mali-Einsatzes an: Im Mai 2024 soll der Abzug beendet werden. Doch die Sahel-Region bleibt gefährlich – deswegen beginnt ein neuer Einsatz im Nachbarland Niger.
DEUTSCH (#1a,#2 VON MIR VERBESSERTE DEEPL-ÜBERSETZUNG) WEITER UNTER DEN FRZ. ARTIKELN
2. Minusma, le doute gagne l’ONU
maliweb – 21 Jan 2023
Dans un rapport qui sera présenté dans les prochains jours à New York au quartier général de l’ONU dont RFI rapporte des larges extraits, il apparaît clairement que les Nations unies s’interrogent sur l’opportunité de maintenir la présence des Casques bleus au Mali.
( *) Tous les détails au commentaire, en anglais)En plus des obstructions posées à la mobilité des éléments de la Minusma (la mission de maintien de la paix au Mali) par Bamako, la présence des mercenaires de Wagner a poussé l’ONU à envisager toutes les options, y compris celle du retrait pur et simple de ce pays.
Le rapport passe en revue trois éventualités. La première option est celle d’une augmentation du nombre de Casques bleus, pour combler les besoins liés à l’extension du mandat de la mission au centre du pays en 2019, à l’expansion de la présence jihadiste – notamment dans le Nord-Est du Mali, région de Ménaka, et dans le Centre –, mais aussi au retrait de la force Barkhane, achevé cet été, qui apportait un soutien aérien notamment aux forces onusiennes en cas de besoin.
Les Nations unies envisagent ainsi près de 3 700 casques bleus supplémentaires (3680 militaires et policiers, ou 2000 seulement dans une version plus modeste de ce renforcement). Le mandat actuel en autorise un peu plus de 13 000.
Pour que ce renforcement soit possible, il y a toutefois des « paramètres » à remplir. Le premier – et c’est ce que mentionne le rapport – c’est que les autorités maliennes acceptent de fournir les autorisations nécessaires à la Minusma pour se déplacer dans le pays. Ces derniers mois, de nombreuses demandes déposées par la Minusma sont restées lettre morte, pour les villages où l’armée malienne est visée par des allégations d’exaction, notamment.
Autre contrainte : trouver de nouveaux pays contributeurs de troupes. Ce n’est pas gagné.
La deuxième option est le maintien de la voilure actuelle des casques bleus assorti d’une révision de leur mission : par souci d’efficacité, pour réorienter certains moyens, des camps de taille réduite seraient fermés. Le risque étant que ces fermetures soient perçues comme un « abandon » par les populations.
Dernière option, la plus radicale : un retrait de tous les casques bleus. La Minusma ne serait plus qu’une « mission politique spéciale », constituée de civils, basés à Bamako uniquement. Le rapport anticipe une baisse importante du coût de la mission, si cette option était retenue, mais également une « dégradation sérieuse de la situation sécuritaire » dans le pays. Il doit être présenté d’ici la fin du mois aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
[ „La Minusma est une opération de maintien de la paix là où il n’y a pas de paix à maintenir“, écrit le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans ce document remis aux membres du Conseil de sécurité et qui doit être publié bientôt.]
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1a. Dietrich Pohl, l’ambassadeur d’Allemagne au Mali à propos du retrait des militaires allemands de la Minusma : « Ce n’est pas la fin de l’engagement de l’Allemagne au Mali… »
Le Républicain – 29 Nov 2022
Par Madiassa Kaba Diakité
L’annonce du retrait progressif des troupes allemandes déployées au sein de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) d’ici à mai 2024 n’est pas synonyme de la « fin de l’engagement de l’Allemagne au Mali », selon Dietrich Pohl, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Mali.
Dans un entretien accordé aux médias maliens, le vendredi 25 novembre 2022, à l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Mali, Dietrich Pohl, le représentant de la diplomatie allemande au Mali s’est exprimé sur le retrait des troupes allemandes déployées au sein de la Minusma.
Selon le diplomate allemand, l’annonce du retrait des militaires allemands a été faite dans « un esprit de partenariat.» « On a fait ça dans l’esprit d’un partenariat. On veut honorer nos engagements. On n’a annoncé clairement et très tôt ce qui va se produire et ça donne l’opportunité à tout le monde de se préparer et de s’organiser », a déclaré Dietrich Pohl. Malgré ce retrait, il n’est pas autant question de tourner le dos à la Minusma et au Mali. Pour le diplomate allemand, l’Allemagne va continuer avec ces appuis financiers au Mali . «Cette décision ne veut pas dire qu’on va tourner le dos ni à la paix, ni à la Minusma et ni au Mali. On va continuer avec les appuis financiers, on va rester un grand partenaire du système onusien. l’Allemagne est prête à continuer sa collaboration avec le Mali, à continuer sa coopération et son soutien sur beaucoup de plans», indique-t-il.
(…)
L’Allemagne compte retirer ses troupes du Mali d’ici à mai 2024, mettant fin à leur engagement au sein de la mission de l’ONU dans ce pays (Minusma), a annoncé, le mardi 22 novembre 2022, le gouvernement allemand.
( **) NEWS au commentaire)
« Le gouvernement allemand a décidé aujourd’hui de proposer au Bundestag de prolonger pour la dernière fois d’un an, en mai 2023, le mandat de l’intervention de la Bundeswehr au Mali, afin que cette intervention prenne fin de manière structurée, après dix ans », a indiqué le porte-parole du gouvernement federal Steffen Hebestreit dans un communiqué. Actuellement, environ 1200 soldats allemands font partie de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) qui vise à stabiliser le pays.
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2. Minusma, Zweifel machen sich bei den Vereinten Nationen breit
maliweb – 21 Jan 2023
In einem Bericht, der in den nächsten Tagen in New York dem UN-Hauptquartier vorgelegt werden soll und aus dem RFI in wesentlichen Auszügen berichtet, wird deutlich, dass die Vereinten Nationen Zweifel daran haben, ob die Präsenz der Blauhelme in Mali aufrechterhalten werden soll.
( *) Einzelheiten im Kommentar, englisch)
Neben den Behinderungen der Mobilität der Minusma-Elemente (der Mission zur Aufrechterhaltung des Friedens in Mali – eigentlich Mission zur Stabilisierung, Ed) durch Bamako hat die Präsenz von Söldnern der Gruppe Wagner die Vereinten Nationen dazu veranlasst, alle Optionen in Betracht zu ziehen, darunter auch die, sich einfach aus dem Land zurückzuziehen.
Der Bericht untersucht drei Eventualitäten. Die erste Option ist eine Erhöhung der Zahl der Blauhelme, um den Bedarf zu decken, der sich aus der Ausweitung des Mandats der Mission auf das Zentrum des Landes im Jahr 2019, der Ausweitung der Dschihadistenpräsenz – insbesondere im Nordosten Malis, Region Ménaka, und im Zentrum -, aber auch aus dem in diesem Sommer abgeschlossenen Rückzug der Barkhane-Truppen ergibt, die insbesondere den UN-Truppen bei Bedarf Luftunterstützung bot.
Die Vereinten Nationen rechnen daher mit fast 3700 zusätzlichen Blauhelmen (3680 Soldaten und Polizisten oder nur 2000 in einer bescheideneren Version dieser Verstärkung). Das derzeitige Mandat erlaubt etwas mehr als 13.000.
Damit diese Verstärkung möglich ist, müssen jedoch einige „Parameter“ erfüllt sein. Der erste – und das ist es, was der Bericht erwähnt – ist, dass die malischen Behörden zustimmen, der Minusma die notwendigen Genehmigungen zu erteilen, um sich im Land zu bewegen. In den letzten Monaten blieben viele Anträge der Minusma unbeantwortet, insbesondere für Dörfer, in denen die malische Armee angeblich übergriffig geworden ist.
Eine weitere Einschränkung ist, neue Länder zu finden, die Truppen bereitstellen. Das ist noch nicht gesichert.
Die zweite Option ist die Beibehaltung des derzeitigen Umfangs der Blauhelme mit einer Überarbeitung ihrer Mission: Aus Effizienzgründen würden kleinere Lager geschlossen, um bestimmte Mittel neu zu verteilen. Es besteht die Gefahr, dass dies von den Menschen als „Vernachlässigung“ empfunden wird.
Die letzte und radikalste Option: ein Abzug aller Blauhelme. Die Minusma wäre dann nur noch eine „politische Sondermission“, die aus Zivilisten besteht und ausschließlich in Bamako stationiert wäre. Der Bericht erwartet, dass die Kosten der Mission erheblich sinken würden, wenn diese Option gewählt würde, aber auch eine „ernsthafte Verschlechterung der Sicherheitslage“ im Land. Der Bericht soll bis Ende des Monats den Mitgliedern des UN-Sicherheitsrats vorgelegt werden.
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1. Dietrich Pohl, der deutsche Botschafter in Mali über den Abzug der deutschen Soldaten aus der Minusma: “ Das bedeutet nicht das Ende des deutschen Engagements in Mali…“
Le Républicain – 29 Nov 2022
Von Madiassa Kaba Diakité
Die Ankündigung des schrittweisen Abzugs der deutschen Truppen, die im Rahmen der Multidimensionalen Integrierten Stabilisierungsmission der Vereinten Nationen in Mali (MINUSMA) eingesetzt sind, bis Mai 2024 ist laut Dietrich Pohl, dem Botschafter der Bundesrepublik Deutschland in Mali, nicht gleichbedeutend mit dem „Ende des deutschen Engagements in Mali“.
In einem Interview mit den malischen Medien am Freitag, den 25. November 2022, in der Botschaft der Bundesrepublik Deutschland in Mali äußerte sich der deutsche Botschafter über den Abzug der im Rahmen der Minusma eingesetzten deutschen Truppen.
Dem deutschen Diplomaten zufolge erfolgte die Ankündigung des Abzugs der deutschen Soldaten in „einem Geist der Partnerschaft“. „Wir haben das im Geiste einer Partnerschaft getan. Wir wollen unsere Verpflichtungen einhalten. Man hat nur klar und sehr frühzeitig angekündigt, was passieren wird, und das gibt allen die Gelegenheit, sich vorzubereiten und zu organisieren“, sagte Dietrich Pohl. Trotz des Rückzugs bedeutet dies jedoch nicht, dass man der Minusma und Mali den Rücken kehrt. „…Wir werden mit den finanziellen Unterstützungen weitermachen, wir werden ein starker Partner des UN-Systems bleiben. Deutschland ist bereit, seine Zusammenarbeit mit Mali fortzusetzen, seine Kooperation und seine Unterstützung auf vielen Gebieten fortzusetzen“, sagt er.
(…)
Deutschland will seine Truppen bis Mai 2024 aus Mali abziehen **) und damit ihren Einsatz im Rahmen der UN-Mission in diesem Land (Minusma) beenden. Dies gab die deutsche Regierung am Dienstag, den 22. November 2022, bekannt. „Die Bundesregierung hat heute beschlossen, dem Deutschen Bundestag vorzuschlagen, das Mandat für den Einsatz der Bundeswehr in Mali zum letzten Mal um ein Jahr, im Mai 2023, zu verlängern, damit der Einsatz nach zehn Jahren strukturiert beendet wird“, sagte der Sprecher der Bundesregierung Steffen Hebestreit in einer Pressemitteilung. Derzeit sind etwa 1200 deutsche Soldaten Teil der Multidimensionalen Integrierten Stabilisierungsmission der Vereinten Nationen in Mali (MINUSMA), die das Land stabilisieren soll.
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1b. Wie es für die Bundeswehr in Mali weitergeht
Deutsche Welle – 31.12.2022
Von Martina Schwikowski
Für die Bundeswehr bricht wohl das letzte volle Jahr des Mali-Einsatzes an: Im Mai 2024 soll der Abzug beendet werden. Doch die Sahel-Region bleibt gefährlich – deswegen beginnt ein neuer Einsatz im Nachbarland Niger.
Abziehende Partner, ausbleibende Flug-Genehmigungen für Transporter und Drohnen – der Einsatz der Bundeswehr im westafrikanischen Mali wird immer gefährlicher. Verteidigungsministerin Christine Lambrecht fand bei ihrem Weihnachtsbesuch der deutschen Truppen Mitte Dezember in Bamako in einem Gespräch mit ihrem Amtskollegen Sadio Camara klare Worte: Die Bundeswehr bleibt nur dann bis 2024 im Land, wenn bestimmte Voraussetzungen erfüllt werden – zum Beispiel die mehrfach verschobenen und nun für Februar 2024 in Aussicht gestellten Parlamentswahlen.
Im Mai 2024 soll dann Schluss sein mit dem Bundeswehr-Einsatz in Mali.
( **) NEWS im Kommentar)
Der Abzug der deutschen Blauhelme soll im kommenden Sommer nach einem zehnjährigen Einsatz in dem Sahel-Staat beginnen. Bis zu 1400 Soldaten sind an der Mission der Vereinten Nationen, genannt MINUSMA, beteiligt. Der Großteil des deutschen Einsatzkontingents ist im Nordosten des Landes im Camp Castor in Gao stationiert.
Wahltermin nicht anzweifeln
Die ausgedehnte Zeit bis zum Rückzug der Truppen biete Möglichkeiten, wieder mit Mali ins Gespräch zu kommen, sagt Ulf Laessing, Leiter des Regional-Programms Sahel der CDU-nahen Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) in Bamako. Die malische Regierung habe sich auch im Rahmen der Westafrikanischen Wirtschaftsgemeinschaft ECOWAS verpflichtet, die Wahlen abzuhalten.
„Daran würde ich jetzt nicht zweifeln“, sagt Laessing zur DW mit einem Seitenhieb auf eine derartige Aussage von Lambrecht: „In Mali kommt es nicht so gut an, wenn man Bedingungen stellt. Das war unglücklich von der Ministerin.“ Pochen auf Wahlen sei richtig, nur nicht im öffentlichen Diskurs.
Wie der Übergang nach den beiden Militärcoups zurück zu einer zivilen und demokratisch legitimierten Regierung ablaufen soll, darüber gebe es keinen Konsens zwischen Militärs und Zivilgesellschaft, mahnt Seidick Abba, Journalist und Buchautor aus Niger. Er glaubt nicht, dass der nun ausgegebene Wahltermin in Stein gemeißelt ist: „Es könnte lange dauern, bis die Macht in einer demokratischen Wahl an die Zivilbevölkerung übergeben wird.“
Unter diesen Bedingungen ändere die Präsenz der deutschen Truppen bis 2024 nichts an der Situation vor Ort, so Abba. Deutschland sende lediglich eine politische Botschaft. „Sie besagt: ‚Wir werden die Sahelzone nicht verlassen, aber wir können nicht weiter mit der malischen Junta zusammenarbeiten.'“ Ob die Soldaten jetzt oder erst 2024 abzögen, das sei egal.
Malis Bevölkerung ist enttäuscht
Dementsprechend betrachteten viele die Debatte um ein Ende des Einsatzes mit großer Gleichgültigkeit: „Die malische Bevölkerung ist sehr enttäuscht von MINUSMA. Die Menschen glauben, dass die europäischen Truppen beim Schutz der Bevölkerung versagen“, sagt Abba im DW-Interview.
Anders sieht es KAS-Programmleiter Laessing: Er bescheinigt der Bundeswehr eine wichtige Rolle in der Stabilisierung Nordmalis. Dort seien Tausende vor einem Vormarsch der Dschihadisten geflüchtet. Das sei ganz klar das Ergebnis des Abzugs der Franzosen – sie hatten im August 2022 auf Drängen der in Bamako regierenden Militärjunta Mali verlassen.
Das Machtvakuum füllten Dschihadisten, die nun weite Teile des Nordostens kontrollieren. Viele Menschen sind nach Niger, Algerien aber auch in die Stadt Gao geflohen. „Das zeigt schon, dass der Einsatz noch wichtig ist. Ohne Präsenz der Bundeswehr wäre Gao nicht mehr zu halten.“
Kein Konsens zur Macht-Übergabe
Unter der malischen Junta, die sich im August 2020 an die Macht putschte, verschlechterten sich die Bedingungen für den Einsatz zusehends: Fluggenehmigungen für deutsche A400-M-Transportmaschinen sowie für die Aufklärungsdrohne Heron wurden immer wieder nicht erteilt.
Als Konsequenz daraus stellte Lambrecht bei ihrem Besuch gegenüber der malischen Militärjunta klar, dass die Bundeswehr ihre Aufgabe erfüllen können müsse – „dazu gehören die Drohnenflüge“.
Die malische Führung unter Assimi Goita versucht, den Einfluss der ehemaligen Kolonialmacht Frankreich zu verringern – und des Westens insgesamt. Im Aufwind hingegen ist Russland, das neben Rüstungsgütern auch dringend benötigte Nahrung, Dünger und Treibstoff angeboten hat. Bereits seit rund einem Jahr sind Söldner der russischen Wagner-Gruppe in Mali – auch das verstärkt den Unmut in Europa.
Partnermission in Niger
„Die Soldaten fragen sich schon zum Teil, wozu der Einsatz gut ist. Man ist da in einem Land, das man nicht kennt und mit Jahrhunderte alten Konflikten. Es ist ihnen bewusst, dass man wenig bewirken kann“, sagt KAS-Leiter Laessing. Aus Gesprächen habe er aber den Eindruck gewonnen, dass sie den Beitrag Deutschlands zur Solidarität und Stabilität des Sahel-Raumes als wichtige Mission ansehen – die Motivation sei da.
(…)
In dem geplanten Abzug der Truppen aus Mali sieht der Analyst Abba jedoch einen Fehler: „Ohne Mali können wir im Kampf gegen den Terrorismus nicht erfolgreich sein.“ Selbst wenn sie im Niger Kapazitäten aufbauten und Schulungen durchführten, werde die dschihadistische Bewegung Mali besetzen. Das sei auch für die Nachbarländer Niger und Burkina Faso ein Problem.
Mehr militärische Effizienz
Für Olivier Guiryanan ist der von Deutschland und anderen internationalen Akteuren verfolgte Ansatz in Sachen Sicherheit gescheitert. Guiryanan ist Direktor von Bucofore – ein Forschungszentrum, das vom Tschad aus auf Zentral- und Westafrika blickt. „Die Truppen hätten bessere Ergebnisse erzielt, wenn sie sich auf die Schaffung von Frieden und die Stärkung der Grundversorgung konzentriert hätten“, sagt er zur DW.
Die größte Bedrohung für das Land sei der Terrorismus, der trotz der Präsenz der internationalen Streitkräfte zunehme. Dass die MINUSMA-Mission, der auch das deutsche Kontingent untersteht, dagegen kaum etwas ausrichten kann, ist für Guiryana kein Wunder: „Was kann eine Truppe, deren Hauptaufgabe es ist, keine Waffen einzusetzen, in einem solchen Kontext ausrichten?“
© 2022 dw.com
En supplément:
„La Minusma est une opération de maintien de la paix là où il n’y a pas de paix à maintenir“, écrit le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans ce document remis aux membres du Conseil de sécurité et qui doit être publié bientôt.
L’avenir de la Minusma inquiète l’Onu
La mission de maintien de la paix de l’Onu au Mali ne serait „pas viable“ sans augmenter le nombre de Casques bleus selon un projet de rapport de l’Onu qui a fuité.
Deutsche Welle – 20.01.2023
Selon le projet de rapport des Nations unies dont nos confrères de l’Agence France presse ont obtenu une copie, si les conditions ne sont pas réunies, le document évoque aussi un possible retrait des troupes et la transformation en „mission politique spéciale“ de la Minusma, avec une présence uniquement à Bamako.
C’est pourquoi, indique le document, il est urgent de renforcer les effectifs en trouvant des troupes, alors que plusieurs pays contributeurs (avec un total de 2.250 Casques bleus) ont annoncé leur retrait de la Minusma, qui a payé un lourd tribut avec 165 morts depuis 2013.
Marge de manoeuvre réduite
Avec l’extension de son mandat en 2019 au centre du pays particulièrement touché par les violences, la mission, privée désormais du soutien d’opérations étrangères, notamment de la France qui s’est retirée en août dernier, „a fait de son mieux“, mais „a été poussée au-delà de ses limites“, explique-t-il.
Une situation qui a placé la Minusma dans une „situation délicate“, et ainsi sujette à des „critiques persistantes“, ajoute Antonio Guterres.
La Minusma n’est-elle pas viable? Voici la réponse du général Babacar Gaye, ancien patron des forces de l’Onu en République centrafricaine.
„Il faut repenser le maintien de la paix“ (Babacar Gaye)
=> ECOUTEZ l’intégralité de l’interview.
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**) NEWS zum Abzug der Bundeswehr aus Mali:
Pistorius denkt über früheren Truppenabzug aus Mali nach
Deutsche Welle – 30.01.2023
Im November hat die Bundesregierung entschieden, die deutschen UN-Soldaten in Mali bis Mai 2024 zurückzurufen. Nach Ansicht von Verteidigungsminister Boris Pistorius (seit 19.01.23, Ed.) könnte es schon früher so weit sein.
„Bis Mai 2024 in Mali bleiben, macht unter den aktuellen Bedingungen überhaupt keinen Sinn“, sagte der deutsche Verteidigungsminister Boris Pistorius. Eine Entscheidung über das Bundeswehr-Mandat werde im Mai fallen, sagte der SPD-Politiker der „Süddeutschen Zeitung“. Zuvor werde er noch in das westafrikanische Land fliegen, um sich „alles anzuschauen“. Nach den Plänen der Regierung soll der Bundestag das Mali-Mandat im Mai ein letztes Mal um ein Jahr verlängern.
Die Bundesregierung hatte im November den Rückzug aus dem UN-Einsatz MINUSMA beschlossen, dieser soll aber erst bis Mai 2024 erfolgen. Eine der Bedingungen dafür ist jedoch, dass die Bundeswehr nicht erneut längere Zeit an der Nutzung von Drohnen gehindert wird.
Das letzte Mal seien die Drohnen „vor Weihnachten geflogen“, berichtete nun Pistorius. „Wenn unsere Soldaten und Soldatinnen das Lager nicht verlassen oder sich nur im kleinen Radius außerhalb bewegen können, weil die Drohnen nicht fliegen dürfen, dann erfüllen sie ihren Auftrag nicht.“ Dann sei der Einsatz „Geld- und Zeitverschwendung, vor allem für die Soldatinnen und Soldaten, die dort getrennt von ihren Familien und Freunden ihren Kopf hinhalten“.(…)
In Mali sind derzeit noch etwa 1100 Männer und Frauen der Bundeswehr im Rahmen der UN-Stabilisierungsmission MINUSMA stationiert. Der Einsatz dient dem Schutz der Zivilbevölkerung in Mali. Er gilt als der momentan gefährlichste Auslandseinsatz der Bundeswehr. (…)
© 2023 dw.com
Grüne kritisieren Pistorius-Ankündigung zu Mali
Berlin (dts) – 01.02.2023
Die stellvertretende Vorsitzende der Grünen-Bundestagsfraktion, Agnieszka Brugger, hat die Ankündigung von Verteidigungsminister Boris Pistorius (SPD), den Bundeswehr-Einsatz in Mali womöglich noch vor dem Mai 2024 zu beenden, deutlich kritisiert. „Über das geordnete Auslaufen des Bundeswehreinsatzes in Mali hat im letzten Jahr eine ausführliche Abstimmung zwischen den Ressorts und mit dem Parlament stattgefunden“, sagte sie dem „Redaktionsnetzwerk Deutschland“.
Pistorius könne diese Einigung der Bundesregierung persönlich komplett anders bewerten. „Aber dann sollte das, wie es sich gehört, in der Koalition diskutiert und nicht mal eben per Pressestatement rausgehauen werden“, mahnte Brugger. (…)
Retrait anticipé des troupes allemandes de la MINUSMA : Le ministre allemand de la Défense attendu à Bamako
Mali Tribune – 4 février 2023
Par Ousmane Mahamane
La question du maintien ou non de la Bundeswehr (l’Armée allemande) au Mali cristallise le débat entre le gouvernement et le Bundestag (Parlement) allemands. A ce sujet, le nouveau ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, est attendu à Bamako.
L’avenir même de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) est incertain en dépit de son renouvellement en juin 2022, ce qui continue d’alimenter un bras de fer entre Bamako et certaines chancelleries occidentales.
En novembre dernier, un compromis a été trouvé entre le gouvernement d’Olaf Scholz et le Bundestag concernant le retrait de la Bundeswehr de façon structurée et coordonnée du Mali d’ici mai 2023 mais qui s’achèvera au printemps 2024 qui coïncide avec l’année électorale au Mali.
Mais la démission de l’ancienne ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht rebat les cartes autour de cette décision. Le nouveau ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius trouve que la présence de la Bundeswehr au Mali jusqu’en 2024 n’est absolument pas pertinente dans les conditions actuelles.
“Le maintien de la Bundeswehr au Mali est une perte de temps pour les militaires qui mettent en péril leur vie loin de leurs familles et de leurs amis. Parce que nos soldats sont incapables de mener leurs missions, dès l’instant où ils ne peuvent pas quitter leur camp, ou se déplacer dans un périmètre limité puis que les drones sont interdits de vol”, a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée à nos confrères de Süddeutsche Zeitung avant de préciser que la dernière fois qu’un drone allemande a volé remonte à l’année dernière.
Boris Pistorius est attendu à Bamako dans les prochains jours pour visiter les troupes de la Bundeswehr stationnées au Mali, précisément à Gao.
Rappelons que la Bundeswehr est un important contributeur au sein de la mission onusienne au Mali avec un effectif allant jusqu’à 1400 hommes et essentiellement basée à Gao.
© 2023 Mali Tribune
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*) Details des Reports des UNO-Generalsekretärs, vorgelegt dem Sicherheitsrat Ende Januar
(PassBlue ist eine Seite der unabhängigen Berichterstattung über die UN durch von Frauen geleitete Medien)
Three Stark Choices Proposed for the Future of UN Peacekeeping in Mali
PassBlue – 23.01.2023
By Dulcie Leimbach
The United Nations peacekeeping mission in Mali is considering three distinct choices for its future operations, according to a new internal review. The analysis has been brought about by the mission’s “overstretched” status stemming from increased political and security challenges, including the final withdrawal of French and European Union troops in August 2022 and Mali’s withdrawal from the G5 Sahel counterterrorism force last year as well.
(…)
The review, obtained by PassBlue, is likely to be the main topic of the Security Council meeting on Mali on Jan. 27. The head of Minusma, El-Ghassim Wane, is expected to brief the members.
In the thoroughly written, 24-page document, dated Jan. 15, sent to Council members and produced by the UN secretary-general’s office, the lead-up to the recommendations in the review chronicle the history of the troubled peacekeeping mission from its inception in 2013 till now, in an equally troubled country. The mission is the bloodiest entity in the UN’s peacekeeping portfolio, with a total of 165 peacekeepers killed in the country since Minusma began operating. Moreover, a new force commander has yet to be named to succeed Kees Matthijssen, whose term recently ended. A successor should be in place by June, a source told PassBlue.
The stocktaking examines the political and security conditions affecting Minusma’s mandates: to protect civilians and carry out the 2015 Algiers peace accord between the government and the signatory armed groups from northern Mali. The government participated in the monthslong review, requesting, for example, that Minusma “plan” more closely with Mali in providing logistical support and funding military infrastructure projects; helping to stabilize areas freed from extremist groups; boosting the national economy through procurement and more use of Malian vendors; and hiring more Malians for Minusma staffing.
The government, however, is not convinced that an increase in UN personnel would be useful, and it has denied it is obstructing Minusma’s work, details of which are included in the review.
The picture is precarious, given the increasingly fraught relationship between the mission and the Malian government, which is led by a transitional president, Col. Assimi Goïta, a 40-year-old who seized power in a coup in May 2021, after a coup in 2020.
(…)
Given the animosity from the Malian junta government generally, the quest behind the UN review was to decide whether the peacekeepers should stay or go.
The assessment was produced through consultations with a range of relevant parties, including troop-contributing countries to Minusma, the permanent members of the Security Council (Britain, China, France, Russia and the United States), Minusma’s top management, the UN Department of Peace Operations and other UN specialists as well as the African Union and regional groups.
Since 2012, dozens of players in Mali, the region, the continent and far beyond have striven to stabilize the landlocked country after jihadists swarmed the north, instituting harsh laws, carrying out extreme punishments and expelling officials from the areas under siege. In 2013, a French-led military intervention somewhat normalized parts of the country. But after years of brewing tensions and sniping, the French fully withdrew last year, as had a large European Union military training mission and a regional military setup. These departures have left a “security void,” the review noted, that violent extremists are exploiting. (Paradoxically, though the French have left Mali, the French delegation in the Security Council still holds sole responsibility for the Minusma agenda item.)
In the last year, numerous troop-contributing countries to Minusma, fed up with the Malian government’s restrictions of peacekeepers’ movements and other serious problems, have announced they are leaving or may leave, making the mission ever more vulnerable. The countries that have announced such plans include Britain, Sweden, Germany, Egypt, Benin and Côte d’Ivoire — almost 17 percent of the Minusma’s total “force strength,” the review said.
Although Mali experienced a semblance of stability for a few years, after the French troops arrived a decade ago and Minusma was set up, by 2016 that relative calm vanished because of a dramatic rise in violence from “terrorists and criminal networks” in northern and central Mali, according to the review.
The country is still reeling from such violence, despite the presence of the Kremlin-linked Wagner Group mercenaries, who were hired by the Goïta government more than a year ago to help repel armed jihadists. Caught in the middle is Minusma, which no longer benefits from such essential military services as surveillance assistance from French troops and must contend with the Malian public’s rage that the UN mission is not keeping them safe. Yet Minusma was never meant to carry out counterterrorism work, even though it has been a lasting deadly target of criminal gangs and extremist militias. All these problems and other constraints have put the mission, of whom nearly half is staffed by African peacekeepers, at unbearable risk.
In the last 18 months, the review says, major rifts have widened in Minusma’s relationship with the Malian junta leaders, who lack governing experience, as they stress the mission’s need to respect Malian sovereignty, above all else. This demand occurs as Colonel Goïta and his cabinet have been edging closer to the Wagner Group in the country while shunning France. Foreign Minister Abdoulaye Diop, who has held the post on and off through other Malian presidencies, has made an about-face in his current role, also damning the French.
Some media reports say that deadly violence has been rising in Mali, with more than 2,000 civilians killed since December 2021, compared with about 500 in the previous 12 months, according to the Armed Conflict Location and Event Data Project, a nongovernmental organization. At least a third of the deaths recorded last year were from attacks involving the Wagner Group, per data compiled by the project.
The distrust between the junta leadership and Minsuma includes the government questioning aspects of the status of forces agreement, arguing that they don’t align with national law; air and ground restrictions.…READ MORE
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