ÜBER GEFANGENE UND VERSCHWUNDENE JOURNALISTEN – De ces journalistes en captivité et disparus

1. Neues Video von Olivier Dubois: Reporter ohne Grenzen bittet die Behörden, ihre Bemühungen um seine Befreiung zu intensivieren
RSF – 14.03.2022
Nachdem ein undatiertes Video des französischen Journalisten, der am 8. April 2021 in Mali als Geisel genommen wurde, gerade in den sozialen Netzwerken kursiert, ruft RSF die französischen und malischen Behörden dazu auf, ihre Bemühungen um seine Befreiung zu verdoppeln.
2. Erleichterung bei den Angehörigen des Journalisten Olivier Dubois nach der Ausstrahlung eines Lebenszeichens
RFI/maliweb – 14/03/2022
Es ist der erste Lebensbeweis seit Mai 2021.
3a. Der malische Journalist Birama Touré laut RSF von der Staatssicherheit zu Tode gefoltert
RFI – 07/02/2022 – 00:23
Der malische Journalist Birama Touré, der seit Januar 2016 als vermisst galt, „starb höchstwahrscheinlich an den Folgen der Misshandlungen, die ihm in den Räumen des Geheimdienstes zugefügt wurden“. Dies sind die Ergebnisse einer Untersuchung, die am 3. Februar von der Organisation Reporter ohne Grenzen („Reporters sans frontières“, RSF) veröffentlicht wurde.
3b. (Aus dem Archiv) Der Fall Birama Touré: Verhaftung des Ex-Geheimdienstchefs Moussa Diawara
RFI – 29/07/2021 – 17:27
Im Fall des seit fünf Jahren vermissten malischen Journalisten Birama Touré gibt es eine neue Wendung. General Moussa Diawara, ehemaliger Direktor der Staatssicherheit (der Geheimdienst Malis), wurde … unter Anklage gestellt und in Untersuchungshaft genommen.

DEUTSCH WEITER UNTER DEM LETZTEN FOTO (IN VON MIR ETWAS VERBESSERTER DEEPL-ÜBERSETZUNG)

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1. Nouvelle vidéo d’Olivier Dubois : RSF demande aux autorités d’intensifier leurs efforts pour sa libération
RSF – 14.03.2022
Alors qu’une vidéo non datée du journaliste français pris en otage au Mali le 8 avril 2021 vient d’être diffusée sur les réseaux sociaux, RSF appelle les autorités françaises et maliennes à redoubler d’efforts pour le faire libérer.

Foto (c) RSF: Capture d’écran de la vidéo dans laquelle le journaliste français Olivier Dubois demande à son gouvernement de faire „tout son possible“ pour le libérer – Screenshot des (neuen) Videos, in dem der Journalist Olivier Dubois seine Regierung bittet, „alles Mögliche“ zu seiner Befreiung zu tun

Près d’un an après l’enlèvement du journaliste français dans le nord-est du Mali, la vidéo d’Olivier Dubois diffusée ce week-end sur les réseaux sociaux est une preuve de vie rassurante, une semaine après la projection de son portrait organisée par RSF au Panthéon à Paris. La dernière vidéo de lui datait du 5 mai 2021. Le reporter, qui travaille pour Libération, Le Point, et Jeune Afrique, (et le Journal du Mali, ndlr) y adresse des remerciements à ses proches et à ses soutiens. Il demande aussi au gouvernement français de faire son possible pour œuvrer à sa libération et déclare être “conscient que son cas est une petite chose face aux défis et aux événements auxquels (le gouvernement) doit faire face”. Même si la vidéo n’est pas datée, il pourrait s’agir d’une allusion aux tensions politiques très fortes entre Paris et Bamako ces derniers mois avec l’annonce du retrait progressif des troupes françaises du Mali.
“Ce message d’Olivier qui nous parvient est une preuve de vie et un motif d’espoir pour sa famille, ses proches et tous ses soutiens qui se mobilisent sans relâche pour qu’il retrouve sa liberté, déclare Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Nous appelons les autorités françaises et maliennes à intensifier leurs efforts pour que le journaliste qui est prisonnier des sables depuis près d’un an soit libéré au plus vite. Il est essentiel que les tensions très fortes entre Paris et Bamako n’affectent pas la nécessaire coopération pour sortir Olivier de sa captivité”.
Le journaliste est retenu en otage au Sahel par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM), la principale coalition de groupes armés affiliée à Al Qaïda dans la région, depuis le 8 avril 2021. Il avait été kidnappé à Gao, dans le nord-est du Mali, où il se trouvait pour réaliser l’interview d’un cadre du groupe armé.
Depuis lors, RSF n’a cessé de se mobiliser pour faire connaître la situation du journaliste qui demeure à ce jour le seul ressortissant français otage dans le monde. Son portrait a été projeté la semaine dernière sur le Panthéon en présence de membres de sa famille, de proches et de médias. Des banderoles de soutien ont été déployées dans 16 villes en France dont Paris, Marseille, Bordeaux, Rennes ou encore Fort-de-France. Sollicitées par notre organisation, les principales télévisions et radios françaises  avaient également diffusé un message de soutien dans leurs journaux le 8 février dernier à l’occasion des 10 mois de captivité du journaliste. Plusieurs rassemblements ont également été organisés dont celui du 8 juin 2021 en présence d’une dizaine de journalistes français ayant eux aussi été otages au cours de leur carrière.

Le Mali occupe la 99e place sur 180 au Classement mondial de la liberté de la presse 2021 publié par RSF. (VOIR aussi la dernière entrée dans ce blog, ndlr)
© 2022 rsf.org

2. Mali: soulagement des proches du journaliste Olivier Dubois après la diffusion d’une preuve de vie
RFI/maliweb – 14/03/2022
C’est la première preuve de vie depuis mai 2021. Le journaliste français Olivier Dubois, enlevé alors qu’il était en reportage à Gao, dans le nord du Mali, le 8 avril 2021, apparaît dans une vidéo. Olivier Dubois, unique otage français connu dans le monde, est seul à l’écran, paré d’un chèche bleu et visiblement en bonne santé. Il s’adresse à ses proches et au gouvernement français. Un motif de soulagement, pour sa famille.
Une minute et neuf secondes, c’est court mais cette vidéo fait un bien énorme à tous les proches d’Olivier Dubois. Les différents membres de sa famille ont fait part de leur joie devant ces images d’Olivier Dubois, apparemment en bonne santé et dont la voix et les propos dégagent une certaine force et leur donne confiance. Même si, bien sûr, une preuve de vie ne permet pas de préjuger de la suite des actions entreprises pour sa libération. Il n’y a d’ailleurs pas de réaction à ce stade de la part des autorités maliennes ni françaises.
Sur la vidéo qui a été diffusée on entend le journaliste français… rappeler lui-même l’identité de ses ravisseurs, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dirigé par Iyad Ag Ghali et lié à al-Qaïda au Maghreb islamique. Surtout, Olivier Dubois s’adresse à tous ses proches, dont il confirme entendre les messages diffusés sur RFI chaque 8 du mois : sa sœur, son père, sa mère, et Déborah, la mère de ses enfants, à qui il explique être au rendez-vous qu’elle lui a fixé, chaque jour, à 17h30, pour regarder ensemble les dernières lueurs du jour.
Cette dernière information permet de dater, un minimum, cette vidéo puisque ce rendez-vous a été donné par Déborah dans un message diffusé le 8 janvier dernier. (…)
Dans cette vidéo, Olivier Dubois confie également qu’une photo de ses enfants lui est parvenue, ce qui signifie qu’il a pu recevoir des messages en mains propres. Cela signifie qu’un contact direct est établi. Et c’est évidemment une source immense d’espoir pour ses proches, qui attendent sa libération. Le journaliste demande d’ailleurs à « tous ceux qui œuvrent » en ce sens, et il cite spécifiquement le gouvernement français, de continuer à le faire.
Sa soeur Canèle:
« Ça fait des mois quand nous avons demandé une nouvelle preuve de vie qui est enfin arrivée. Pour nous, c’est vraiment une joie immense. »
[Olivier Dubois est le seul otage français dans le monde depuis la libération en octobre 2020 de Sophie Pétronin, qui avait aussi été enlevée au Mali. Par ailleurs, deux journalistes maliens sont retenus en otage dans le pays : Hamadoun Nialibouly, depuis un an et demi, et Moussa M’Bana Dicko, depuis onze mois lui aussi.]
© 2022 rfi.fr

3a. Le journaliste malien Birama Touré torturé à mort par la sécurité d’État, selon RSF
RFI/maliweb – 07/02/2022 – 00:23
Par David Baché

Foto (c) lesphinxmali.com: Capture d’écran du site de l’hebdomadaire privé malien Le Sphinx pour lequel travaillait Birama Touré – Scan der privaten Wochenzeitschrift Le Sphinx, für die Birama Touré arbeitete, Ausgabe vom 7.Februar 2016

Le journaliste malien Birama Touré, porté disparu depuis janvier 2016, il y a six ans, « est très probablement mort des suites des sévices infligés dans les locaux des services de renseignement ». Voilà les conclusions de l’enquête publiée le 3 février par l’association Reporters sans frontières (RSF). Birama Touré, qui travaillait notamment avec le journal Le Sphinx, enquêtait à l’époque sur Karim Keïta, le fils du président IBK alors locataire du Palais de Koulouba.
Le journaliste Birama Touré venait de se marier lorsqu’il a disparu, le 29 janvier 2016. Pour son enquête, Reporters sans frontières a notamment interrogé d’anciens détenus de la Sécurité d’État, les services de renseignements maliens. Certains l’ont été en même temps que Birama Touré, d’autres peu après.
« De nombreux témoignages nous permettent d’affirmer d’abord que Biramé Touré a bien été détenu au secret pendant plusieurs mois dans les geôles secrètes de la Sécurité d’État, explique Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF et co-auteur, avec le journaliste malien Adama Dramé du Sphinx, de cette enquête. Ensuite, Birama Touré est mort une nuit après avoir été torturé dans une cellule secrète qui s’appelle „le frigo“. Il est revenu ensanglanté de cette cellule secrète. Le lendemain matin, son corps a été transporté en dehors de la Sécurité d’État en présence notamment de Karim Keïta, le fils de l’ancien président, du général Moussa Diawara qui était le patron de la Sécurité d’État et de plusieurs officiers de ce service de sécurité malien. »
Mandat d’arrêt international non exécuté contre Karim Keïta
Karim Keita fait depuis juillet dernier l’objet d’un mandat d’arrêt international, délivré par la justice malienne, mais qui n’a pas été exécuté par les autorités de Côte d’Ivoire, où il a trouvé refuge.
RSF rappelle qu’au moment de sa disparition, Birama Touré enquêtait sur le fils de l’ancien président : sur une affaire de mœurs mais également sur un vaste contrat d’armement qui aurait donné lieu à des détournements. Le fils de l’ancien président IBK était alors à la tête de la Commission Défense de l’Assemblée nationale du Mali.
Deux procédures judiciaires sont actuellement en cours, en France et au Mali. RSF précise que « trois témoins clefs » sont déjà morts sans avoir pu parler à la justice, et que plusieurs suspects clairement identifiés sont toujours en liberté.
© 2022 rfi.fr

3b. (De l’archive) Affaire Birama Touré: l’ex-patron du renseignement malien Moussa Diawara arrêté
RFI – 29/07/2021 – 17:27
Par Serge Daniel
Rebondissement dans l’affaire du journaliste malien Birama Touré disparu depuis 5 ans. Le général Moussa Diawara, ancien directeur de la Sécurité d’État (les services de renseignements du Mali) a été inculpé et mis sous mandat de dépôt par un juge du tribunal de la Commune 4 de Bamako…
Mercredi 28 juillet dans la soirée, le général Moussa Diawara reçoit à son domicile une convocation du doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de la Commune 4 de Bamako pour le lendemain. Il est plutôt serein selon un témoin.
Ce jeudi, il se présente et les choses vont plutôt vite. Il est informé qu’il s’agit de l’affaire de la disparition du journaliste malien Birama Touré.
L’ancien patron des services de renseignements du Mali est inculpé et placé sous mandat de dépôt pour « complicité d’enlèvement, de séquestration, de torture ». Dans le même dossier, un mandat d’arrêt international a été lancé contre Karim Keïta, ancien député et fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta.
Depuis 5 ans, on n’a plus de nouvelles du journaliste qui travaillait au Sphinx, hebdomadaire d’investigation malien. Selon des articles de presse, il aurait été tué.
En quoi le l’ancien chef des services secrets maliens peut-il être concerné par cette affaire ? Des journaux maliens ont affirmé à l’époque que  Birama Touré aurait, après son enlèvement, séjourné un moment dans les locaux des services de renseignements du Mali. (…)
[L’ancien chef des services de renseignements, est connu au Mali dans l’affaire du journaliste Birama Touré, pour avoir été proche de … Karim Keïta.]
© 2021 rfi.fr

Foto (c) RFI/Edmond Sadaka : Un portrait géant d’Olivier Dubois projeté sur le Panthéon, à Paris, au soir du lundi 7 mars 2022, à l’initiative de l’association Reporters sans frontières – Ein riesiges Porträt von Olivier Dubois, am Abend des 7. März 2022 auf Initiative von Reporters Sans Frontières auf das Pantheon in Paris projiziert

1. Neues Video von Olivier Dubois: Reporter ohne Grenzen bittet die Behörden, ihre Bemühungen um seine Befreiung zu intensivieren
RSF – 14.03.2022
Nachdem ein undatiertes Video des französischen Journalisten, der am 8. April 2021 in Mali als Geisel genommen wurde, gerade in den sozialen Netzwerken kursiert, ruft RSF die französischen und malischen Behörden dazu auf, ihre Bemühungen um seine Befreiung zu verdoppeln.
Fast ein Jahr nach der Entführung des französischen Journalisten im Nordosten Malis ist das am Wochenende in sozialen Netzwerken verbreitete Video von Olivier Dubois ein beruhigendes Lebenszeichen, eine Woche nach der von RSF organisierten Projektion seines Porträts am Pantheon in Paris. Das letzte Video von ihm stammte vom 5. Mai 2021. Der Reporter, der für Libération, Le Point und Jeune Afrique (und das Journal du Mali, Ed.) arbeitet, richtet darin Dankesworte an seine Familie und seine Unterstützer. Er bittet auch die französische Regierung, alles in ihrer Macht Stehende zu tun, um auf seine Befreiung hinzuarbeiten, und erklärt, er sei sich „bewusst, dass sein Fall angesichts der Herausforderungen und Ereignisse, mit denen die Regierung konfrontiert ist, eine Kleinigkeit ist“. Auch wenn das Video nicht datiert ist, könnte es sich um eine Anspielung auf die sehr starken politischen Spannungen zwischen Paris und Bamako in den letzten Monaten handeln, die durch die Ankündigung des schrittweisen Rückzugs der französischen Truppen aus Mali entstanden sind.
„Diese Botschaft von Olivier, die uns erreicht, ist ein klares Lebenszeichen und ein Grund zur Hoffnung für seine Familie, seine Angehörigen und alle seine Unterstützer, die sich unermüdlich dafür einsetzen, dass er seine Freiheit wiedererlangt“, sagt Arnaud Froger, Leiter des Afrika-Büros von RSF. „Wir fordern die französischen und malischen Behörden auf, ihre Bemühungen zu verstärken, damit der Journalist, der seit fast einem Jahr in der Wüste gefangen ist, so schnell wie möglich freigelassen wird. Es ist von entscheidender Bedeutung, dass die sehr starken Spannungen zwischen Paris und Bamako die notwendige Zusammenarbeit nicht beeinträchtigen, um Olivier aus seiner Gefangenschaft zu befreien“.
Der Journalist wird seit dem 8. April 2021 in der Sahelzone von der Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM), der wichtigsten Koalition bewaffneter, Al-Qaida nahestehender Gruppen in der Region als Geisel gefangen gehalten. Er war in Gao im Nordosten Malis entführt worden, wo er sich aufhielt, um ein Interview mit einem Kader der bewaffneten Gruppe zu führen.
Seitdem hat RSF nicht aufgehört, sich für die Bekanntmachung der Situation des Journalisten einzusetzen, der bis heute der einzige französische Staatsbürger ist, der weltweit als Geisel gehalten wird. Sein Porträt wurde letzte Woche in Anwesenheit von Familienmitgliedern, Angehörigen und Medienvertretern auf das Pantheon projiziert. In 16 Städten Frankreichs, darunter Paris, Marseille, Bordeaux, Rennes und Fort-de-France, wurden Banner zur Unterstützung entrollt. Auf Anregung unserer Organisation hatten auch die wichtigsten französischen Fernseh- und Radiosender am 8. Februar anlässlich der zehnmonatigen Gefangenschaft des Journalisten eine Unterstützungsbotschaft in ihren Nachrichtensendungen ausgestrahlt. Es wurden auch mehrere Kundgebungen organisiert, darunter eine für den 8. Juni 2021, an der etwa zehn französische Journalisten teilnahmen, die im Verlauf ihrer journalistischen Arbeit ebenfalls als Geiseln genommen worden waren.

Mali belegt auf der von RSF/ROG veröffentlichten Weltrangliste der Pressefreiheit 2021 den 99. von 180 Plätzen. (SIEHE auch den letzten Eintrag in diesem Blog, Ed.)
© 2022 rsf.org

2. Erleichterung bei den Angehörigen des Journalisten Olivier Dubois nach der Ausstrahlung eines Lebenszeichens
RFI/maliweb – 14/03/2022
Es ist der erste Lebensbeweis seit Mai 2021. Der französische Journalist Olivier Dubois, der am 8. April 2021 während einer Reportage in Gao im Norden Malis entführt wurde, ist in einem Video zu sehen. Olivier Dubois ist allein auf dem Bildschirm zu sehen, mit einem blauen Chèche („Halstuch“) und offensichtlich bei guter Gesundheit. Er wendet sich an seine Angehörigen und die französische Regierung. Seine Familie ist erleichtert.
Eine Minute und neun Sekunden sind eine kurze Zeit, aber dieses Video tut allen Angehörigen von Olivier Dubois enorm gut. Die verschiedenen Mitglieder seiner Familie brachten ihre Freude über diese Bilder von Olivier Dubois zum Ausdruck, der offensichtlich bei guter Gesundheit ist und dessen Stimme und Worte eine gewisse Stärke ausstrahlen und ihnen Zuversicht vermitteln. Auch wenn ein Lebenszeichen natürlich keine Voraussagen über den weiteren Verlauf der Maßnahmen zu seiner Befreiung zulässt. Zum jetzigen Zeitpunkt gibt es übrigens weder von den malischen noch von den französischen Behörden eine Reaktion.
Auf dem Video hört man, wie der französische Journalist selbst die Identität seiner Entführer, der Unterstützergruppe für den Islam und die Muslime, die von Iyad Ag Ghali angeführt wird und mit Al-Qaida im Islamischen Maghreb in Verbindung steht, in Erinnerung ruft. Vor allem aber wendet sich Olivier Dubois an alle seine Angehörigen und bestätigt, dass er ihre Nachrichten hört, die an jedem 8. des Monats auf RFI ausgestrahlt werden. (…)
In diesem Video teilt Olivier Dubois auch mit, dass er ein Foto seiner Kinder erhalten hat, was bedeutet, dass er die Nachrichten persönlich empfangen konnte. Dies bedeutet, dass es einen direkten Kontakt gibt. Und das ist natürlich eine immense Quelle der Hoffnung für seine Angehörigen, die auf seine Befreiung warten. Der Journalist fordert „alle, die sich dafür einsetzen“, insbesondere die französische Regierung, auf, dies auch weiterhin zu tun.
Seine Schwester Canèle:
„Es ist Monate her, dass wir um ein neues Lebenszeichen gebeten haben, das nun endlich eingetroffen ist. Für uns ist das wirklich eine riesige Freude.“
[Olivier Dubois ist die einzige französische Geisel weltweit seit der Freilassung von Sophie Pétronin im Oktober 2020, die ebenfalls in Mali entführt worden war. Darüber hinaus werden zwei malische Journalisten in dem Land als Geiseln gehalten: Hamadoun Nialibouly, seit anderthalb Jahren, und Moussa M’Bana Dicko, seit elf Monaten].
© 2022 rfi.fr

3a. Der malische Journalist Birama Touré laut RSF von der Staatssicherheit zu Tode gefoltert
RFI – 07/02/2022 – 00:23
Von David Baché
Der malische Journalist Birama Touré, der seit Januar 2016 als vermisst galt, „starb höchstwahrscheinlich an den Folgen der Misshandlungen, die ihm in den Räumen des Geheimdienstes zugefügt wurden“. Dies sind die Ergebnisse einer Untersuchung, die am 3. Februar von der Organisation Reporter ohne Grenzen („Reporters sans frontières“, RSF) veröffentlicht wurde. Birama Touré, der unter anderem für die Zeitung Le Sphinx arbeitete, recherchierte damals über Karim Keïta, den Sohn des damaligen Präsidenten IBK.
Der Journalist Birama Touré hatte gerade geheiratet, als er am 29. Januar 2016 verschwand. Für ihre Untersuchung befragte RSF unter anderem ehemalige Häftlinge der Staatssicherheit (des malischen Geheimdienstes). Einige von ihnen waren zur gleichen Zeit wie Birama Touré eingesperrt, andere kurz danach.
„Aufgrund zahlreicher Zeugenaussagen können wir zunächst bestätigen, dass Biramé Touré tatsächlich mehrere Monate lang in den geheimen Kerkern der Staatssicherheit festgehalten wurde“, erklärt Arnaud Froger, Leiter des Afrika-Büros von RSF und zusammen mit dem malischen Journalisten Adama Dramé von Le Sphinx Co-Autor dieser Untersuchung. „Zweitens starb Birama Touré eines Nachts, nachdem er in einer geheimen Zelle, die „der Kühlschrank“ genannt wird, gefoltert worden war. Er kam blutüberströmt aus dieser geheimen Zelle zurück. Am nächsten Morgen wurde seine Leiche nach außerhalb des Staatssicherheitsdienstes gebracht, wobei unter anderem Karim Keïta, der Sohn des ehemaligen Präsidenten, General Moussa Diawara, der Chef des Staatssicherheitsdienstes, und mehrere Offiziere dieses malischen Sicherheitsdienstes anwesend waren.“
– Internationaler Haftbefehl gegen Karim Keita nicht vollstreckt –
Karim Keita ist seit Juli letzten Jahres mit einem internationalen Haftbefehl belegt, der von der malischen Justiz ausgestellt, aber von den Behörden der Elfenbeinküste, wo er Zuflucht gefunden hat, nicht vollzogen wurde.
RSF erinnert daran, dass Birama Touré zum Zeitpunkt seines Verschwindens gegen den Sohn des ehemaligen Präsidenten ermittelte: in einer Sex-Affäre, aber auch in einem großen Rüstungsgeschäft, bei dem es angeblich zu Veruntreuungen gekommen war. Der Sohn des ehemaligen Präsidenten IBK war damals Leiter des Verteidigungsausschusses der Nationalversammlung von Mali.
Derzeit sind zwei Gerichtsverfahren in Frankreich und Mali anhängig. RSF erklärt, dass „drei Schlüsselzeugen“ bereits gestorben sind, ohne mit der Justiz sprechen zu können, und dass mehrere eindeutig identifizierte Verdächtige noch auf freiem Fuß sind.
© 2022 rfi.fr

3b. (Aus dem Archiv) Der Fall Birama Touré: Verhaftung des Ex-Geheimdienstchefs Moussa Diawara
RFI – 29/07/2021 – 17:27
Von Serge Daniel
Im Fall des seit fünf Jahren vermissten malischen Journalisten Birama Touré gibt es eine neue Wendung. General Moussa Diawara, ehemaliger Direktor der Staatssicherheit (der Geheimdienst Malis), wurde von einem Richter des Gerichts der Kommune 4 in Bamako unter Anklage gestellt und in Untersuchungshaft genommen…
Am Abend des 28. Juli erhält General Moussa Diawara in seiner Wohnung eine Vorladung des Dekans der Untersuchungsrichter des Landgerichts der Kommune 4 in Bamako für den folgenden Tag. Einem Zeugen zufolge ist er ziemlich gelassen.
Am 29. Juli erscheint er und die Dinge gehen ziemlich schnell. Ihm wird mitgeteilt, dass es sich um den Fall des verschwundenen malischen Journalisten Birama Touré handelt.
Der ehemalige Chef des Geheimdienstes von Mali wird wegen „Beihilfe zu Entführung, Freiheitsberaubung und Folter“ angeklagt und unter Arrest gestellt. Im selben Fall wurde ein internationaler Haftbefehl gegen Karim Keïta, den ehemaligen Abgeordneten und Sohn des ehemaligen Präsidenten Ibrahim Boubacar Keïta, ausgestellt.
Seit fünf Jahren hat man nichts mehr von dem Journalisten gehört, der bei Le Sphinx, einer investigativen Wochenzeitung in Mali, gearbeitet hat. Presseberichten zufolge soll er umgebracht worden sein.
Inwiefern könnte der ehemalige Geheimdienstchef Malis von diesem Fall betroffen sein? Malische Zeitungen berichteten damals, Birama Touré sei nach seiner Entführung eine Zeit lang in den Einrichtungen des malischen Geheimdienstes gewesen. (…)
© 2021 rfi.fr

Ein Gedanke zu „ÜBER GEFANGENE UND VERSCHWUNDENE JOURNALISTEN – De ces journalistes en captivité et disparus

  1. Über die Ermittlungen im Fall des Journalisten Birama Touré wurde damals auch in Deutschland berichtet :
    #FreeThemAll: Birama Touré
    Reporter ohne Grenzen – 12.08.2021
    In Mali ist es im Fall des seit 2016 vermissten Journalisten Birama Touré zu einer Verhaftung gekommen: Wie die Organisation Reporter ohne Grenzen berichtet, nahmen Sicherheitskräfte in der Hauptstadt Bamako den ehemaligen Direktor des malischen Geheimdienstes, Moussa Diawara, fest. Laut RSF-Recherchen wird Diawara vorgeworfen, einer der Strippenzieher hinter der Entführung, mutmaßlichen Folter und Ermordung von Birama Touré gewesen zu sein.
    Touré, seines Zeichens langjähriger Mitarbeiter des Investigativmagazins Le Sphinx, war am 29. Januar 2016 spurlos verschwunden. Unabhängige Untersuchungen deuteten später darauf hin, dass Touré verhaftet und in ein staatliches Hochsicherheitsgefängnis gebracht worden war. Ein Mithäftling berichtete gegenüber RSF-Vertretern, dass der Journalist dort bereits Ende 2016 erschossen wurde.
    Laut RSF-Recherchen hatte Touré kurz vor seinem Verschwinden die privaten Verstrickungen von Karim Keïta, dem Sohn des damaligen malischen Präsidenten, untersucht.
    © 2021 reporter-ohne-grenzen.de

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