Mali: Militarisierung der Macht, tiefe und uralte Gründe
ANALYSE.
LePointAfrique – 25.05.2021
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Transition malienne : politisation de l’armée ou militarisation du politique ?
TheConversation – 23 février 2021, 19:08
Republié par LePointAfrique – 26/02/2021 à 14h50 – Modifié le 25/05/2021 à 15h22 Mali : militarisation du pouvoir, des raisons profondes et anciennes
Par Lamine Savane*, Fousseyni Touré**
Avec le coup d’État du général Moussa Traoré le 19 novembre 1968, l’armée a investi la sphère politique malienne pour ne plus la quitter. Depuis, le Mali a connu trois autres coups d’État militaires (1991, 2012, 2020). Le deuxième, porté par Amadou Toumani Touré (ATT), permit l’instauration de la démocratie malienne en 1992. Le troisième putsch chassera ce même ATT en 2012. Le dernier, porté par le Conseil national de salut public (CNSP), mit fin à mi-mandat au pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK) le 18 août 2020.
Entre coups d’État, luttes fratricides et affairisme, le pouvoir militaire et le pouvoir politique semblent se confondre dans la réalité, et tout spécialement lors de l’actuelle transition militaire. Après la formation du nouveau gouvernement malien, majoritairement prétorien, la nomination du premier vice-président du CNSP (dissous depuis), le colonel Malick Diaw, à la tête du Conseil national de la transition (CNT), organe législatif de cette transition, a fini par convaincre les observateurs de la scène politique malienne de la volonté des militaires d’accaparer tous les leviers du pouvoir.

Foto (c) Michele Cattani/AFP: Le colonel Assimi Goita, vice-président du Mali et ancien président du Comité national pour le salut du peuple, s’adresse à la presse lors de la cérémonie du 60ᵉ anniversaire de l’indépendance du Mali à Bamako, le 22 septembre 2020. – Oberst Assimi Goïta, Übergangsvizepräsident und ehemaliger Vorsitzender des (eigtl. aufgelösten) CNSP, spricht am 22. September 2020 vor der Presse, anlässlich des 60.Jahrestags der Unabhängigkeit Malis