1. Soumaïla Cissé: „Diese Befreiung ist für mich eine Art Wiedergeburt“
RFI – 11.10.2020
Interview mit Carine Frenk
Die Hintergründe einer Befreiung
RFI – 12/10/2020 um 09:36
Nach den Momenten der Freude und des Überschwangs … konzentrierte sich die Presse des Kontinents am Montag auf die Hintergründe der Transaktionen.
2. Vor vier Jahren in Mali verschleppte Französin und zwei Italiener freigelassen [und der Oppositionsführer Soumaïla Cissé]
24matins – 9 Oktober 2020, 9:37
In Mali haben mutmaßliche Dschihadisten eine vor fast vier Jahren verschleppte Französin und zwei Italiener freigelassen. Auch der im März entführte Oppositionspolitiker Soumaïla Cissé kam frei.
DEUTSCHE ARTIKEL WEITER UNTER DEN FRANZÖSISCHEN
Die Diskussion ist nicht neu / La discussion ne date pas d’aujourd’hui
=> DSCHIHADISTEN AN DEN RUNDEN TISCH ? – Il faut négocier avec les djihadistes? z.B. dokumentiert in den MALI-INFORMATIONEN, Mai 2018
ou bien dans le DÉBAT DU JOUR sur RFI, 12.10.2020
=> Faut-il négocier avec les djihadistes ?
1. Soumaïla Cissé: «Cette libération est une sorte de renaissance pour moi»
RFI – 11.10.2020
ECOUTEZ l’interview recueilli par Carine Frenk
Les dessous d’une libération
RFI – 12/10/2020 à 09:36
Par Frédéric Couteau
Passés les moments de joie et d’effusion, après la libération en fin de semaine dernière au Mali des trois otages occidentaux et du chef de l’opposition Soumaïla Cissé, la presse du continent se concentre ce lundi sur les dessous des transactions.

Foto (c) MICHELE CATTANI/AFP: Libéré jeudi 8 octobre par ses ravisseurs, Soumaïla Cissé, leader de l’URD, est salué par ses proches à son arrivée à son domicile de Bamako le 9 octobre. – Der URD-Chef Soumaïla Cissé wurde am Donnerstag, den 8. Oktober, von seinen Entführern freigelassen und bei seiner Ankunft zu Hause in Bamako begrüßt
Combien de jihadistes ont-ils été libérés en échange des otages ? Impossible d’avoir un nombre précis. On parle d’environ 200 combattants. Ce qui est sûr, c’est que certains d’entre eux se sont retrouvés vendredi dernier pour fêter leur libération.
« Les éléments du GSIM, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans, n’ont pas perdu du temps pour laisser éclater leur joie, relate ainsi L’Indépendant à Bamako. Plusieurs images balancées sur les réseaux sociaux les montrent, en effet, autour d’un repas copieux précédé d’une prière collective. (…) Autour de ce festin, organisé en l’honneur des terroristes libérés, on pouvait apercevoir notamment Taher Abu Saad (vétéran algérien aveugle et manchot, expert en explosifs), Aliou Mahamane Touré (ancien chef de la police islamique du MUJAO, à Gao, en 2012), le commandant de la Katiba Macina, l’imam Mahamoud Barry et bien d’autres. (…) Parmi ces gros poissons, certains ont planifié et même exécuté de nombreuses attaques au Mali et à l’étranger. Tous étaient regroupés autour de Iyad Ag Ghali, qui semble être le véritable chef d’orchestre. Selon nos sources, poursuit L’Indépendant, au cours de cette cérémonie, Iyad Ag Ghali a félicité les ravisseurs des otages, dont ceux de Soumaïla Cissé. Il aurait aussi demandé à ses hommes de procéder à ces types d’actes qui rapportent plus qu’une ou plusieurs attaques. C’est dire, estime le quotidien bamakois, le risque élevé dans les jours à venir d’assister à des enlèvements ciblés de personnalités politiques et militaires pour aboutir à ce genre de transactions. »
Et puis autre précision de taille apportée par L’Indépendant : « une rançon a été versée, affirme le journal, entre 15 et 20 millions d’euros. » L’Indépendant qui ne cite pas de sources et qui n’apporte pas d’autres précisions.
Iyad ce héros…
En tout cas, souligne Le Point Afrique, « l’émir du GSIM a de quoi pavoiser. Iyad Ag Ghali a non seulement négocié la libération de plus d’une centaine de prisonniers et en plus, plusieurs millions d’euros seraient venus renflouer les caisses de son organisation. De quoi accroître considérablement son prestige dans les milieux djihadistes et dans les régions au Nord du pays. ‚Cette libération d’otages contre des dizaines de prisonniers a donné un grand regain de popularité à Iyad. Des poèmes à sa gloire sont diffusés en audio sur Whatsapp. Ils disent qu’il a pu libérer des prisonniers et ramener des innocents à leurs familles alors que les mouvements armés n’en ont pas été capables. C’est un grand et un vrai chef‘, indique Moussa, un proche des mouvements armés à Kidal qui prédit que, dans quelques jours, l’argent irriguera la ville. ‚C’est à chaque fois le cas après ce genre de deal‘, lance-t-il avec une pointe de malice. »
Par ailleurs, Le Point Afrique, toujours, croit savoir pourquoi la libération des otages a pris autant de temps entre son annonce mardi et leur arrivée effective à Bamako, jeudi soir. « Il y a eu un dernier point de blocage. Les Américains, précise Le Point Afrique, se sont opposés à la libération de Mimi ould Baba Ould Cheikh qui est l’organisateur des attentats du Splendid à Ouagadougou où un Américain a perdu la vie. Il faisait partie de la liste des prisonniers à libérer. C’est donc ce qui a retardé la libération des otages. »
© 2020 rfi.fr
2. Mali: Sophie Pétronin dit vouloir „revenir voir ce qui se passe“ à Gao
AFP – 09.10.2020 à 17:40
Sophie Pétronin, la Française libérée au Mali avec trois autres otages malien et italiens, a déclaré jeudi son intention de retourner à Gao (nord) pour s’assurer que l’organisation d’aide aux enfants qu’elle dirigeait avant d’être enlevée il y a près de quatre ans continuait à fonctionner convenablement.
„Je vais aller en France en Suisse et après je vais revenir voir un peu ce qui se passe ici“, a-t-elle dit dans une rencontre avec des journalistes à l’ambassade de France à Bamako.

Foto (c) AFP/Stringer: L’ex-otage française Sophie Pétronin peu après son arrivée à Bamako, le 8 octobre 2020 – Sophie Pétronin nach ihrer Freilassung in Bamako am 8.Oktober 2020
„J’ai pris l’engagement pour les enfants, ça fait presque quatre ans que je n’ai pas vu comment se déroulent les programmes“, a-t-elle dit en invoquant les actions de son organisation contre la malnutrition et en faveur des enfants orphelins.
Elle s’est dit heureuse d’avoir appris que son assistant avait pu prendre la relève en son absence. „Il faut quand même que j’aille jeter un oeil et les saluer parce que j’ai pris cet engagement. Si vous prenez un engagement, allez au bout de votre engagement, sinon vous aurez perdu votre raison d’être sur cette terre“, a-t-elle dit.
Son fils Sébastien Chadaud, arrivé mardi à Bamako et présent à ses côtés, a réfréné son ardeur en disant que cela se ferait „en toute sécurité“. „Attends-toi à ce que je cadre certaines choses, tu n’iras pas où tu veux“, a-t-il dit après s’être beaucoup investi en sa faveur.
– Ecouter la radio –
Elle a par ailleurs dit n’éprouver „aucune colère“. Dans un entretien distinct avec l’AFP et Radio France Internationale, elle a dit faire „partie de la famille gaoise“ (de Gao) et esquissé une vision dédramatisée de ce qu’avait été sa captivité.
Le temps lui a paru „un peu“ long, „mais j’ai transformé la détention, si on peut dire, en retraite spirituelle“.
„J’étais dans l’acceptation de ce qui m’arrivait et j’ai pas résisté, et puis voilà je m’en suis sortie“, a-t-elle dit.
Cela „se passait bien, l’air était sain, bon (…) Je me suis accrochée, j’ai tenu, j’ai beaucoup prié parce que j’avais beaucoup de temps, je me suis promenée, j’ai bien mangé, j’ai bien bu, de l’eau fraîche hein !“.
Elle a indiqué qu’elle pouvait écouter la radio et que ses gardiens, sur lesquels elle n’a pas fourni de précisions, lui faisaient passer des messages ou des vidéos, comme l’une dans laquelle son fils lui disait: „tiens bon“. Elle lui a rendu hommage: „Mon fils est un battant, mais dans la famille, nous sommes tous des battants“.
Elle s’est gardée de parler de ses gardiens comme de „jihadistes“.
„Appelez-les comme vous voulez, moi je dirais que ce sont des groupes d’opposition armés au régime“, a-t-elle dit. Elle a invoqué des accords passés qui n’auraient pas été tenus et qui provoqueraient les hostilités actuelles.
Gouvernement et groupes armés „trouveront le chemin pour la paix, je leur souhaite en tout cas vivement“, a-t-elle déclaré.
Elle s’est dite en „pleine forme“.
© 2020 AFP
1. Soumaïla Cissé: „Diese Befreiung ist für mich eine Art Wiedergeburt“
RFI – 11.10.2020
Interview mit Carine Frenk
Die Hintergründe einer Befreiung
RFI – 12/10/2020 um 09:36
Von Frédéric Couteau
Nach den Momenten der Freude und des Überschwangs, nach der Befreiung der drei westlichen Geiseln und des Oppositionsführers Soumaïla Cissé am vergangenen Wochenende in Mali, konzentrierte sich die Presse des Kontinents am Montag auf die Hintergründe der Transaktionen.
Wie viele Dschihadisten wurden im Austausch gegen die Geiseln freigelassen? Es ist keine genaue Zahl zu erfahren. Man spricht von etwa 200 Kämpfern (wobei die meisten von ihnen wohl keine Terroristen, sondern Unterstützer der Djihadisten sind, Ed). Sicher ist, dass einige von ihnen am vergangenen Freitag zusammenkamen, um ihre Freilassung zu feiern.
„Die Leute von der GSIM, der Unterstützergruppe für den Islam und die Muslime, haben ihre Freude nicht verhehlt“, berichtet L’Indépendant in Bamako. Mehrere Bilder in den soziale Netzwerken zeigen sie in der Tat um ein opulentes Festessen herum, dem ein kollektives Gebet vorausging. (…) Bei diesem Fest zu Ehren der befreiten Terroristen konnte man Taher Abu Saad (blinder und einarmiger algerischer Veteran, Sprengstoffexperte), Aliou Mahamane Touré (ehemaliger Chef der islamischen Polizei der MUJAO, in Gao, 2012), den Kommandanten der Katiba Macina, Imam Mahamoud Barry und viele andere sehen. (…) Unter diesen großen Fischen haben einige zahlreiche Anschläge in Mali und im Ausland geplant und auch ausgeführt. Sie alle waren um Iyad Ag Ghali gruppiert, der der eigentliche Kapellmeister zu sein scheint. Unseren Quellen zufolge“, so L’Indépendant weiter, „beglückwünschte Iyad Ag Ghali während dieser Zeremonie die Entführer der Geiseln, darunter auch die von Soumaïla Cissé. Er soll seine Männer auch aufgefordert haben, diese Art von Taten auszuführen, die mehr als ein oder mehrere Überfälle bringen. Das heißt, so die Tageszeitung aus Bamako, es gibt in den kommenden Tagen ein hohes Risiko für Entführungen von politischen und militärischen Persönlichkeiten, um diese Art von Transaktionen in die Wege zu leiten. »
Und dann eine weitere wichtige Klarstellung von L’Indépendant: „Es wurde ein Lösegeld zwischen 15 und 20 Millionen Euro gezahlt.“, ohne Quellen oder weitere Einzelheiten anzugeben.
Auf jeden Fall, so Le Point Afrique, „hat der GSIM-Emir viel, worauf er stolz sein kann. Iyad Ag Ghali hat nicht nur die Freilassung von mehr als hundert Gefangenen ausgehandelt, sondern es sollen auch mehrere Millionen Euro in die Kassen seiner Organisation gespült worden sein. Dies reicht aus, um sein Ansehen in dschihadistischen Kreisen und in den Regionen im Norden des Landes erheblich zu steigern. Die Freilassung von Geiseln gegen Dutzende von Gefangenen hat Iyad zu einem großen Popularitätsschub verholfen. Gedichte zu seinem Ruhm werden auf Whatsapp im Audioformat ausgestrahlt. Sie sagen, dass er Gefangene befreien und unschuldige Menschen zu ihren Familien zurückbringen konnte, als die bewaffneten Bewegungen dazu nicht in der Lage waren. Er ist ein großer und echter Führer“, sagt Moussa, ein den bewaffneten Bewegungen in Kidal Nahestehender, der voraussagt, dass in wenigen Tagen Geld in die Stadt fließen wird. Das ist nach solchen Geschäften immer der Fall“, sagt er schalkhaft.
Darüber hinaus glaubt Le Point Afrique zu wissen, warum die Freilassung der Geiseln zwischen ihrer Ankündigung am Dienstag und ihrer tatsächlichen Ankunft in Bamako am Donnerstagabend so lange gedauert hat. „Es gab einen letzten Knackpunkt. Die Amerikaner, so Le Point Afrique, sprachen sich gegen die Freilassung von Mimi Ould Baba Ould Cheikh aus, den Organisator der Splendid-Bombenanschläge in Ouagadougou, bei denen ein Amerikaner ums Leben kam. Er stand auf der Liste der zu entlassenden Gefangenen. Das also hat die Freilassung der Geiseln verzögert.“
© 2020 rfi.fr
2. Vor vier Jahren in Mali verschleppte Französin und zwei Italiener freigelassen [und der Oppositionsführer Soumaïla Cissé]
24matins – 9 Oktober 2020, 9:37
Von Serge DANIEL
In Mali haben mutmaßliche Dschihadisten eine vor fast vier Jahren verschleppte Französin und zwei Italiener freigelassen. Auch der im März entführte Oppositionspolitiker Soumaïla Cissé kam frei, wie die malische Präsidentschaft am Donnerstagabend mitteilte. Cissé und die 75-jährige Französin Sophie Pétronin wurden in der Hauptstadt Bamako von Angehörigen in Empfang genommen. Die Regierung hatte zuvor dutzende mutmaßliche Dschihadisten aus dem Gefängnis freigelassen.
Die Französin Pétronin, die humanitäre Hilfe in dem westafrikanischen Land leistete, war am 24. Dezember 2016 von bewaffneten Männern im nordmalischen Gao verschleppt worden. Das letzte Video, in dem sie zu sehen war, wurde im Juni 2018 veröffentlicht. Darin wirkte sie sehr erschöpft und ausgezehrt. In einem Video vom November 2018, in dem Pétronin nicht zu sehen war, erklärten ihre Entführer, dass sich der Gesundheitszustand der Französin verschlechtert habe.
Pétronins Sohn Sébastien Chadaud erwartete seine Mutter am Flughafen von Bamako…
Pétronin war die letzte weltweit festgehaltene französische Geisel. Frankreichs Präsident Emmanuel Macron zeigte sich “immens erleichtert” über ihre Freilassung. Er dankte im Onlinedienst Twitter den malischen Behörden und kündigte an, den “Kampf gegen den Terrorismus in der Sahel-Zone” fortzusetzen. Nach ihrer Rückkehr nach Frankreich am Freitag wolle er Pétronin empfangen.
Die 75-Jährige kündigte ihrerseits bereits an, nach Mali zurückkehren zu wollen. “Ich werde nach Frankreich und in die Schweiz gehen und dann zurückkommen”, sagte die Französin in der französischen Botschaft in Bamako. Sie zeigte sich glücklich, dass ein Mitarbeiter während ihrer Entführungszeit die Arbeit ihrer Hilfsorganisation für Waisenkinder fortsetzen konnte. Sie wolle sich aber auch selbst ein Bild machen.
Zusammen mit Pétronin wurde der frühere Oppositionsführer im malischen Parlament, Cissé, freigelassen. Der 70-Jährige war dreimal Zweiter bei Präsidentschaftswahlen in Mali. Im März wurde er verschleppt, als er in der nordwestlichen Region Timbuktu Wahlkampf für die Parlamentswahl machte.
Nach Angaben der malischen Regierung wurden zudem die beiden Italiener Nicola Chiacchio und Pier Luigi Maccalli freigelassen. Der Priester Maccalli war 2018 im Niger entführt worden. Chiacchio wurde im Februar 2019 im Norden Malis verschleppt, wo er laut italienischen Medienberichten mit dem Fahrrad unterwegs war.
Allen vier Geiseln geht es nach Angaben der malischen Präsidentschaft den Umständen entsprechend gut. Nach Angaben der Regierung wurden sie von der Dschihadistengruppe GSIM festgehalten, die mit dem Terrornetzwerk Al-Kaida verbündet ist.
Ihre Freilassung war offenbar Teil eines Gefangenenaustauschs. Seit vergangenem Sonntag waren nach Angaben aus malischen Sicherheitskreisen mutmaßliche Dschihadisten aus dem Gefängnis freigelassen worden. (…)
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Islamistische Gruppe soll Schweizer Geisel getötet haben
ZEIT ONLINE mit dpa, AFP, AP – 9. Oktober 2020, 23:59 Uhr
In Mali hat eine islamistische Gruppe vor etwa einem Monat die als Geisel gefangen gehaltene Schweizerin [Beatrice Stöckli (†59)] getötet, wie das Außenministerium der Schweiz mitteilte. Demnach erhielt die Schweiz von französischen Behörden die Information, dass die Geisel „offenbar von Entführern der islamistischen Terrororganisation Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin (JNIM) vor rund einem Monat umgebracht“ worden sei. [Die Information über die Tötung haben die französischen Behörden von der kürzlich freigelassenen Sophie Pétronin erhalten.] (…)
© 2020 zeit.de
Beatrice Stöckli, die seit Jahren in der Oasenstadt Timbuktu als Missionarin tätig war, wurde am 7. Januar 2016 bereits zum zweiten Mal entführt. Die Baslerin war im April 2012 ein erstes Mal von Islamisten verschleppt worden.Die damals 51-Jährige kam nach Vermittlung durch die Regierung von Burkina Faso nach neun Tagen frei. Die Islamisten liessen sie offenbar unter der Bedingung frei, dass sie nicht wieder nach Timbuktu zurückkehre, um zu missionieren.
Stöckli hielt sich aber nicht daran, reiste Mitte 2013 nach Afrika zurück – und geriet 2016 erneut in Gefangenschaft. …
Die Verantwortung für die Entführung der «andersgläubigen Evangelistin, die durch ihre Arbeit viele muslimische Söhne vom Glauben abgebracht» habe, hat damals die Gruppe «Emirat der Sahara» übernommen.
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