8,5 MILLIONEN MALIER*INNEN HABEN GEWÄHLT – Les Maliens soulagés après la journée de vote

Nachtrag 03.08.: Sorry für die irrige Nachricht, nur etwa 3,4 Millionen konnten tatsächlich wählen – 8 Millionen waren zu den Urnen gerufen.
Die Wahlbeteiligung beim ersten Wahlgang betrug 43 %.

Mali: Erleichterung nach der Abstimmung, die beiden Hauptkandidaten sehen sich an der Spitze
AFP – 30.07.2018 um 23:00
Von Philipe SIUBERSKI, Serge DANIEL, Emilie IOB
Die malische politische Klasse begrüßte am Montag den Verlauf des ersten Wahlgangs der Präsidentschaftswahl, zwar gestört durch Attacken – wobei das Lager des amtierenden Präsidenten diesen „weit voraus“ ankündigte und das Lager seines Hauptkonkurrenten einen zweiten Wahlgang zwischen diesen beiden Männern vorhersagte.

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Mali: soulagement après le vote, les deux principaux candidats se disent en tête
AFP – 30.07.2018 à 23:00
Par Philippe SIUBERSKI, Serge DANIEL, Emilie IOB
La classe politique malienne saluait lundi la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, pourtant perturbé par des attaques, le camp du président sortant l’annonçant „largement en tête“ et celui de son principal rival pronostiquant un second tour entre les deux hommes.

Des Maliens lisent les Unes des journaux dans les rues de Bamako, le 30 juillet 2018, au lendemain de l'élection présidentielle

Foto (c) AFP/ISSOUF SANOGO: Des Maliens lisent les Unes des journaux dans les rues de Bamako, le 30 juillet 2018, au lendemain de l’élection présidentielle – Malier lesen die Schlagzeilen der Zeitungen in Bamako am Tag nach der Wahl

Les électeurs de ce vaste pays d’Afrique de l’Ouest étaient appelés à choisir entre le président Ibrahim Boubacar Keïta, 73 ans, et ses 23 concurrents, dont le chef de l’opposition, Soumaïla Cissé, 68 ans.
La communauté internationale, présente militairement avec la force française Barkhane, qui a pris le relais de l’opération Serval déclenchée en 2013 contre les jihadistes, et avec les Casques bleus de l’ONU, attend du vainqueur une relance de l’accord de paix signé en 2015 par le camp gouvernemental et l’ex-rébellion à dominante touareg, dont l’application accumule les retards.
Malgré cet accord, les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre et le sud du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires.
Les premiers résultats n’étaient pas attendus avant mardi ou mercredi, les résultats officiels provisoires devant être proclamés d’ici vendredi par le ministère de l’Administration territoriale, avant un éventuel second tour le 12 août.
Mais selon les premiers résultats compilés par la coalition soutenant le président sortant, „Ibrahim Boubacar Keïta arrive largement en tête“, a déclaré Mahamadou Camara, un porte-parole du candidat, se gardant de fournir des résultats chiffrés pour ne pas contrevenir à la loi. „Il est en bonne posture pour assurer sa succession“, a-t-il ajouté.
De son côté, le directeur de campagne du chef de l’opposition, Tiébilé Dramé, a assuré „être en mesure“ d’affirmer qu’un second tour opposerait MM. Keïta et Cissé, comme en 2013.
Le projet des partisans du président sortant de le faire réélire au premier tour „est déjà un échec“, a ajouté M. Dramé, dénonçant „des bourrages d’urnes dans plusieurs localités du nord du pays“ exigeant selon lui „un recomptage contradictoire“.
– Attaque vs. participation –
Le taux de participation n’était pas connu dans l’immédiat mais s’annonçait faible, selon les premières constatations d’observateurs électoraux.
Selon une source au ministère de l’Administration territoriale, il devrait être conforme à la tendance généralement observée dans ce pays, où moins du tiers des plus de 15 ans sont alphabétisés.
La participation devrait en outre être affectée par une série d’attaques jihadistes présumées qui a perturbé le vote, essentiellement dans des zones rurales du centre, malgré la mobilisation de plus de 30.000 membres des forces de sécurité, nationales et étrangères.
Pour „diverses raisons“, le vote n’a pas pu avoir lieu dans 716 des plus de 23.000 bureaux de scrutin que compte le pays, selon le gouvernement. Près de 600 bureaux ont été affectés dans la région de Mopti (entre), mais dans tous les autres, le scrutin „s’est globalement bien déroulé et dans des conditions satisfaisantes“.
Jusqu’au dernier moment, „tout le monde pensait que les élections n’allaient pas se passer“, a confié lundi, soulagé, un commercial de Bamako, Hamada Touré.
– „Pays fortement troublé“ –
Le déroulement du scrutin „montre quand même qu’un processus électoral peut se tenir dans un pays très fortement troublé“, a indiqué à l’AFP Aurélien Tobie, chercheur principal sur le Mali à l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), tout en s’interrogeant sur la capacité du prochain président à transformer la vie des Maliens.
„Quiconque remportera cette élection ne sera qu’une marionnette entre les mains de la France et des pays croisés“, a affirmé la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, dans sa revendication des tirs de roquettes qui ont visé dimanche le camp de la Mission de l’ONU (Minusma) à Aguelhok (nord-est).
Le Touareg malien Iyad Ag Ghaly, chef de cette alliance, le „Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans“, est le dirigeant d’un des groupes islamistes qui s’étaient emparés de tout le nord du Mali en 2012.
Il s’est invité dans la fin de campagne, fustigeant dans une vidéo les „crimes“ de l’armée malienne contre des civils et l’élection, source „d’illusions“.
Selon Sean Smith, analyste pour l’Afrique au cabinet de consultants en risques Verisk Maplecroft, cette présidentielle „constitue un progrès par rapport aux élections locales de 2016“, dernier scrutin dans le pays, puisque cette fois l’ex-rébellion a accepté que le vote se déroule dans les zones qu’elle contrôle, notamment son bastion de Kidal (nord-est).
Selon Abdoulaye Touré, un informaticien, „il faut lutter contre la corruption et restaurer l’autorité de l’Etat“. Pour lui, „entre deux démons il faut choisir le moindre“, explique-t-il: „Moi, je préfère un voleur qui travaille à un voleur qui fout rien“.
© 2018 AFP

Mali: Erleichterung nach der Abstimmung, die beiden Hauptkandidaten sehen sich an der Spitze
AFP – 30.07.2018 um 23:00
Von Philipe SIUBERSKI, Serge DANIEL, Emilie IOB
Die malische politische Klasse begrüßte am Montag den Verlauf des ersten Wahlgangs der Präsidentschaftswahl, zwar gestört durch Attacken – wobei das Lager des amtierenden Präsidenten diesen „weit voraus“ ankündigt und das Lager seines Hauptkonkurrenten einen zweiten Wahlgang zwischen diesen beiden Männern vorhersagte.
Die Wähler dieses riesigen westafrikanischen Landes waren aufgefordert, zwischen Präsident Ibrahim Boubacar Keïta, 73, und seinen 23 Konkurrenten, darunter dem Chef der Opposition Soumaïla Cissé (68), zu wählen.
AB HIER ERFOLGT DIE WEITERE KORREKTUR DER AUTOMATISCHEN ÜBERSETZUNG ERST SPÄTER. Pardon.Die internationale Gemeinschaft, militärische Präsenz mit der französischen Barkhane-Truppe, der aus dem Serval Betrieb im Jahr 2013 gegen die Dschihadisten gestartet übernahm, und die Friedenstruppen der Vereinten Nationen erwartet, dass der Gewinner eine Wiederbelebung des Friedensabkommens unterzeichnet im Jahr 2015 vom Regierungslager und der ehemaligen Tuareg-dominierten Rebellion, deren Anwendung Verzögerungen verursacht.
Trotz dieser Vereinbarung hat Dschihad Gewalt nicht nur beibehalten, sondern nach Norden ausgebreitet zentrale und südliche Mali und Burkina Faso und Niger zu Nachbarn, die oft mit kommunalem Konflikt mischt.
Die ersten Ergebnisse wurden erwartet, nicht vor Dienstag oder Mittwoch, vorläufige offizielle Ergebnisse von Freitag durch das Ministerium für Territorialverwaltung, am 12. August vor einer möglichen zweiten Runde bekannt gegeben.
Aber nach vorläufigen von der Koalition erarbeiteten Ergebnisse des amtierenden Präsidenten zu unterstützen „Ibrahim Boubacar Keita gut voran“, sagte Mamadou Camara, ein Sprecher für den Kandidaten, den Verzicht auf die Bereitstellung quantitativer Ergebnisse nicht das Gesetz zu brechen . „Er ist in einer guten Position, um seine Nachfolge zu sichern“, fügte er hinzu.
Für seinen Teil, den Führer der Kampagnenmanager von Opposition, tiébilé dramé, sicher „in der Lage sein“ zu sagen, dass eine zweite Runde entgegenstellen MM. Keïta und Cissé, wie im Jahr 2013.
Projektunterstützer des amtierenden Präsidenten, ihn in der ersten Runde die Wiederwahl „ist bereits ein Fehler“, fügte Herr Drame, denunziert „Stimmzettel Füllung in mehreren Orten des Nordens“ durch die Forderung, ihn „ein widersprüchliches Neuauszählung“ .
– Angriff gegen Teilnahme –
Die Teilnahmequote war in der unmittelbaren Zukunft nicht bekannt, wurde aber nach ersten Beobachtungen von Wahlbeobachtern als gering erwartet.
Laut einer Quelle im Ministerium für Territorialverwaltung, sollte es mit dem Trend im Einklang allgemein in diesem Land zu beobachten, in denen weniger als ein Drittel der mehr als 15 Jahre lesen und schreiben können.
Die Teilnahme sollte auch von einer Reihe von Angriffen betroffen sein Dschihadisten im Verdacht, die die Abstimmung gestört, vor allem in den ländlichen Gebieten des Zentrums, trotz der Mobilisierung von mehr als 30.000 Mitglieder der Sicherheitskräfte, im In- und Ausland.
Aus „verschiedenen Gründen“ könne die Abstimmung laut der Regierung in 716 der mehr als 23.000 Wahllokale des Landes nicht stattfinden. Fast 600 Büros wurden der Mopti-Region (dazwischen) zugewiesen, aber bei allen anderen lief die Abstimmung „insgesamt gut und unter zufriedenstellenden Bedingungen“.
Bis zum letzten Moment, „alle dachten, dass die Wahlen nicht stattfinden würden“, sagte Montag, erleichtert, eine kommerzielle Bamako, Hamada Toure.
– „In hohem Grade beunruhigtes Land“ –
Das Verhalten der Umfrage „zeigt, dass auch bei Wahlen in einem stark gestörten Land gehalten werden“, AFP Aurélien Tobie, Principal Investigator über Mali auf dem Internationalen Forschungsinstitut für Frieden Stockholm (Sipri), während er die Fähigkeit des nächsten Präsidenten in Frage stellt, das Leben der Malier zu verändern.
„Wer auch immer gewinnt diese Wahl wird eine Marionette in den Händen von Frankreich und Lang sein“, sagte die Haupt Dschihad-Allianz Sahel zu Al Qaida in ihrem Anspruch Sonntag Raketen verbunden, die das Feuer gezielt UN-Missionslager (Minusma) in Aguelhok (Nordosten).
Der malische Touareg Iyad Ag Ghaly, Anführer dieser Allianz, der „Gruppe zur Unterstützung des Islam und der Muslime“, ist der Anführer einer der islamistischen Gruppen, die 2012 den ganzen Norden von Mali eroberten. Er lud sich am Ende der Kampagne ein und lästerte in einem Video die „Verbrechen“ der malischen Armee gegen Zivilisten und die Wahl, Quelle der „Illusionen“. Laut Sean Smith, Analyst für Afrika bei Risikoberatungsfirma Verisk Maplecroft, stellt dieser Präsidentschaftstitel „einen Fortschritt im Vergleich dar bei den Kommunalwahlen 2016 „, den letzten Wahlen im Land, seit dieser Zeit hat die Ex-Rebellion akzeptiert, dass die Abstimmung in den von ihr kontrollierten Gebieten stattfindet, einschließlich ihrer Hochburg Kidal (Nordost). Laut Abdoulaye Toure , ein Informatiker, „müssen wir gegen die Korruption kämpfen und die Autorität des Staates wiederherstellen.“ Für ihn „zwischen zwei Dämonen müssen wir uns die Geringsten aussuchen“, sagt er: „Ich bevorzuge einen Dieb, der arbeitet an einem Dieb, der nichts tut.“
© 2018 AFP

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