Waffenstillstand zwischen der CMA und der Plattform; Rückkehr der Verwaltung nach Kidal: Hoffnungsschimmer im Friedensprozess in Mali
Bamako (Le Républicain) – 28. August 2017
Zwei wichtige Schritte wurden letzte Woche im Friedensprozess in Mali gemacht. Dies ist der einmal der Besuch von Sidi Mohamed Ag Icharach, des Gouverneurs der Region Kidal, in Kidal und zum anderen die Unterzeichnung des zweiwöchigen Waffenstillstandes zwischen der Koordination der Bewegungen von Azawad (CMA) und der Plattform. Diese bewaffneten Gruppen sind Unterzeichner des Abkommens für Frieden und Versöhnung in Mali, hervorgegangen vor 2 Jahren aus dem Prozess von Algier (deshalb auch des öfteren Algier-Abkommen genannt, Ed), die sich immer noch blutige Kämpfe um die Kontrolle über Kidal liefern.
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Trêve entre la Cma et la Plateforme-Retour de l’administration à Kidal : Lueur d’espoir dans le processus de paix au Mali ?
Bamako (Le Républicain) – 28 Août 2017
Par Madiassa Kaba Diakité
Deux actes importants ont été posés, la semaine dernière, dans le processus de paix au Mali. Il s’agit de la visite de Sidi Mohamed Ag Icharach, le gouverneur de la région de Kidal, à Kidal et la trêve de deux semaines signée entre la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme, deux groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qui se livrent des sanglants combats pour le contrôle de Kidal.

Foto (c) maliweb: Signature de trêve entre la CMA et la Plateforme – Unterzeichnung des Waffenstillstandes zwischen CMA und Plattform
Ces signaux positifs ne convainquent pas certains observateurs tant les acteurs du processus de paix, ont l’habitude de souffler le chaud et le froid dans l’application de l’Accord de paix issu du processus d’Alger, signé le 20 juin à Bamako.
Décrispation
Sidi Mohamed Ag Icharach, le gouverneur de la région de Kidal, a enfin foulé le sol de la ville de Kidal le mercredi 23 aout 2017. Accueilli par les responsables de la Coordination des Mouvements de l’Azawad(CMA) et les notabilités de la ville, Ag Icharach, nommé gouverneur en juin dernier, était pourtant persona non grata dans l’Adrar des Ifoghas sous contrôle de la CMA depuis la visite controversée de l’ancien Premier ministre Moussa Mara en mai 2014 au cours de laquelle l’armée malienne a été chassée de la ville. Selon Salif Traoré, le ministre de la sécurité et de la protection civile du Mali, après cette visite du gouverneur, « très rapidement le MOC (Mécanisme opérationnel de coordination, ndlr) va être à Kidal aussi bien que les autorités intérimaires ». Prudent, Sidi Mohamed Ag Icharach qui a été empêché plusieurs fois de mettre pied dans la « cité interdite », indiquera, à son arrivée à Kidal, « on peut effectivement dire que c’est un début de retour de l’État sur place ». D’intenses négociations ont été nécessaires afin d’aboutir à ce retour, quoique temporaire pour l’instant, dans la ville de Kidal. L’imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique, a d’ailleurs séjourné à Kidal pour aplanir les différends entre la CMA et l’Etat malien. Autre fait important dans le réchauffement du processus de paix, c’est la trêve de quinze jours renouvelables signée entre la CMA et la Plateforme, le même mercredi, à Bamako. Les deux ennemis jurés ont, en effet, promis de mettre fin, temporairement, aux combats sanglants qu’ils se livrent pour le contrôle de Kidal. L’objectif de cette trêve est de « mener les réflexions en vue de parvenir à un accord de cessation d’hostilités global et définitif. » Les deux groupes s’abstiennent de toute action de provocation de nature à nuire à cette trêve, y compris la propagande et les déplacements de troupes et de combattants sans concertation préalable avec la MINUSMA. Ils s’engagent à parachever les travaux en cours avec le Gouvernement du Mali en vue de l’adoption d’un chronogramme actualisé de mise en œuvre de l’Accord pour la paix.
Nécessaire respect des engagements
C’est connu de tous. Ce qui fait le plus défaut dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu des pourparlers d’Alger, plus de deux ans après sa signature, c’est le non respect des engagements pris de part et d’autre. Ceux qui veillent sur la bonne application en sont bien conscients. « Je souhaite, au nom de la communauté internationale, que ce pas que nous sommes en train de franchir ouvre des opportunités pour une mise en œuvre intégrale de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger et que cette paix tant attendu puisse être une réalité. Il est plus facile de signer mais le plus difficile est de l’appliquer », a indiqué le chef de la Minusma, Mahmat Saleh Annadif, après la signature du document du cessez le feu temporaire entre les deux groupes armés. L’imam Mahmoud Dicko, l’un des artisans de la décrispation entre la CMA et la Plateforme, a aussi appelé les signataires « à respecter leur engagement. »
« Nous attendons de voir. On nous a tellement habitué à « un pas en avant, deux pas en arrière » qu’il est vraiment difficile de dire que ces actes vont être le déclic pour une bonne application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali », explique Aboubacar Sidiky Traoré, politologue et observateur du processus de paix au Mali. Selon lui, le chemin de la paix au Mali est aujourd’hui parsemé d’embuches : « Plus de deux ans après la signature de l’Accord, on tergiverse. Les parties ne semblent pas être conscientes de l’immensité des défis auxquels ils doivent faire face. Les réfugiés ne sont pas encore de retour, l’insécurité et le terrorisme prennent des proportions inquiétantes, au Nord et au centre du pays, les populations sont laissées à elles mêmes… »
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Foto (c) maliweb: Le gouverneur Sidi Mohamed Ichrach en entretien avec l’amenokal de Kidal, Mohamed Ag Intallah – Gouverneur Sidi Mohamed Ichrach im Interview mit dem Amenokal (traditionellen Führer) von Kidal, Mohamed Ag Intallah
Waffenstillstand zwischen der CMA und der Plattform; Rückkehr der Verwaltung nach Kidal: Hoffnungsschimmer im Friedensprozess in Mali
Bamako (Le Républicain) – 28. August 2017
Von Madiassa Kaba Diakité
Zwei wichtige Schritte wurden letzte Woche im Friedensprozess in Mali gemacht. Dies ist der einmal der Besuch von Sidi Mohamed Ag Icharach, des Gouverneurs der Region Kidal, in Kidal und zum anderen die Unterzeichnung des zweiwöchigen Waffenstillstandes zwischen der Koordination der Bewegungen von Azawad (CMA) und der Plattform. Diese bewaffneten Gruppen sind Unterzeichner des Abkommens für Frieden und Versöhnung in Mali, hervorgegangen vor 2 Jahren aus dem Prozess von Algier (deshalb auch des öfteren Algier-Abkommen genannt, Ed), die sich immer noch blutige Kämpfe um die Kontrolle über Kidal liefern. Diese positiven Signale überzeugen einige Beobachter insofern nicht, als die Akteure im Friedensprozess die Angewohnheit haben, sich in der Umsetzung des Friedensabkommens widersprüchlich zu verhalten.
Entkrampfung
Sidi Mohamed Ag Icharach, Gouverneur von Kidal, hat am 23. August 2017 endlich den Boden der Stadt Kidal betreten. Empfangen von den Führern der CMA und den Honoratioren der Stadt, war der im Juni ernannte Gouverneur jedoch persona non grata im Adrar des Ifoghas gewesen. Dort herschte die CMA seit dem umstrittenen Besuch des ehemaligen Premierministers Moussa Mara im Mai 2014, wobei die malische Armee aus der Stadt vertrieben wurde. Laut Salif Traoré, Minister für Sicherheit und Katastrophenschutz von Mali, wird nach dem Besuch des Gouverneurs „der MOC (Operationsmechanismus der Koordinierung, Ed) sehr schnell in Kidal sein, ebenso wie die Übergangsbehörden.“
Mit Vorsicht sagt Sidi Mohamed Ag Icharach, der mehrmals daran gehindert wurde, einen Fuß in die „verbotene Stadt“ zu setzen, bei seiner Ankunft in Kidal: „Wir können tatsächlich sagen, dass dies den Anfang einer Rückkehr des Staates darstellt.“ Intensive Verhandlungen waren notwendig, um diese Rückkehr, wenn auch noch vorläufig, in die Stadt Kidal zu bewirken. Imam Mahmoud Dicko, Präsident des islamischen Hohen Rates, war übrigens in Kidal gewesen, um die Differenzen zwischen der CMA und dem malischen Staat zu beheben.
Eine weitere wichtige Tatsache im Wiederaufwärmen des Friedensprozesses ist der 15-tägige verlängerbare Waffenstillstand zwischen der CMA und der Plattform, am selben 23.August in Bamako unterzeichnet. Die beiden Erzfeinde haben tatsächlich versprochen, den blutigen Kampf um die Kontrolle über Kidal vorübergehend zu beenden. Das Ziel dieses Waffenstillstandes ist es, „die Reflexionen in Gang zu setzen, um eine umfassendes und endgültiges Ende der Feindseligkeiten zu erreichen.“ Die beiden Gruppen verzichten auf jede Provokation, die den Waffenstillstand unterminieren könnte, einschließlich Propaganda und Truppenbewegungen ohne vorherige Absprache mit der MINUSMA. Sie verpflichten sich, die laufenden Arbeiten mit der Regierung von Mali abzuschließen, um einen aktualisierten Zeitplan für die Umsetzung des Friedensabkommens zu verabschieden.
Notwendige Einhaltung von Verpflichtungen
Das ist allen bekannt. Was am meisten bei der Umsetzung des Abkommens für Frieden und Versöhnung fehlt, mehr als zwei Jahre nach seiner Unterzeichnung, ist die Nichteinhaltung der Verpflichtungen auf beiden Seiten. Diejenigen, die über die richtige Umsetzung wachen, sind sich dessen sehr bewusst. „Ich möchte im Namen der internationalen Gemeinschaft, dass wir durch diesen Schritt Möglichkeiten für eine vollständige Umsetzung des Abkommens für Frieden und Versöhnung eröffnen und dass dieser lang erwartete Frieden Wirklichkeit werden kann. Es ist leichter zu unterzeichnen, aber am schwierigsten ist es, es anzuwenden“, sagte Minusma-Chef Mahmat Saleh Annadif nach der Unterzeichnung des vorübergehenden Waffenstillstands-Dokuments zwischen den beiden bewaffneten Gruppen. Imam Mahmoud Dicko, einer der Schmiede der Entkrampfung zwischen der CMA und der Plattform, forderte auch die Unterzeichner auf, “ihr Engagement zu respektieren.“
„Wir warten es ab. Man hat uns so daran gewöhnt, „einen Schritt vorwärts, zwei Schritte zurück“ – es ist wirklich schwer zu sagen, dass diese Handlungen der Auslöser für die ordnungsgemäße Durchführung des Abkommens für Frieden und Versöhnung in Mali sein werden“,, erklärt Aboubacar Sidiky Traoré, Politologe und Beobachter des Friedensprozesses in Mali. Er meint, der Weg zum Frieden in Mali sei heute mit Fallen gepflastert: „Mehr als zwei Jahre nach der Unterzeichnung des Abkommens zaudert man immer noch. Die Parteien scheinen sich nicht der Unermeßlichkeit der Herausforderungen bewusst zu sein, denen sie sich stellen müssen. Die Flüchtlinge sind noch nicht zurück, Unsicherheit und Terrorismus nehmen besorgniserregende Ausmaße an, im Norden und im Zentrum des Landes, die Menschen sind sich selbst überlassen … „
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