EINDRÜCKLICHES MITTELMEER feat. MS AQUARIUS & FATOUMATA DIAWARA – Les clandestins de Fatou et l’Aquarius porteur d’espoir

Fatoumata Diawara – Clandestin

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Veröffentlicht am / Publié le 17.12.2012 (aus ihrem Debutalbum – als das Mittelmeer noch nicht so viele Tote begrub)
What is the song about? (in Fatou’s words)
Un jour ils ont voulu voyager comme tout le monde. Un jour ils ont décidé de traverser l’océan. On leur a dit qu’ils n’avaient pas le droit. Leurs dirigeants ne peuvent-ils rien faire pour les encourager à rester pour construire ensemble une vie meilleure ?
Cela leur a donné encore plus envie de voyager: plus on te refuse, plus l’envie est grande! On leur dit « Non! » Après 10 ans de refus à leurs demandes de visa ils décident de partir à pied ! Le voyage dure un jour, un an, deux ans, cinq ans, dix ans…beaucoup périssent, meurent sur la route et personne n’en sait plus. Ils sont appelés «Clandestins», mais moi je les appelle guerriers car il n’est pas facile de tout laisser derrière soi et de se confier à l’inconnu. En Bambara, nous les appelons les nomades. Partir est une vraie culture chez nous, c’est pourquoi je les appelle par leurs vrais noms. Cette chanson est dédiée à tous les frères qui sont morts pendant ce voyage et à ceux qui sont déjà en route ! Les parents les pleurent chaque jour !
In Fatou’s Worten:
Eines Tages wollten sie reisen, wie jeder andere auch. Eines Tages wollten sie den Ozean überqueren. Man sagte ihnen, sie hätten kein Recht dazu. Könnten nicht ihre Führer etwas tun, um sie zu ermutigen, zu Hause zu bleiben und zusammen ein besseres Leben aufzubauen? Das gab ihnen noch mehr Lust zu reisen: je mehr man dir abschlägt, desto größer ist der Wunsch! Man sagte ihnen „Nein!“ Nach zehn Jahren Ablehnung ihrer Visaanträge entscheiden sie, zu Fuß loszugehen! Die Reise dauert einen Tag, ein Jahr, zwei Jahre, fünf Jahre, zehn Jahre. Viele gehen unter, sterben auf dem Weg und niemand weiß mehr von ihnen. Sie heißen „Illegale“, aber ich nenne sie Krieger, da es nicht leicht ist, alles hinter sich zu lassen und dem Unbekannten zu vertrauen. In Bambara nennen wir sie Nomaden. Reisen ist ein wirklicher Teil unserer Kultur, weshalb ich sie bei ihrem wirklichen Namen nenne. Dieses Lied ist allen Brüdern gewidmet, die auf dieser Reise gestorben sind und denen, die schon unterwegs sind! Ihre Eltern weinen jeden Tag um sie!

1. Bewegende Momente im Mittelmeer
radio bremen – 03.02.2017
Es gibt 8.000 gute Nachrichten – so viele Menschen wurden mit der „MS Aquarius“ 2016 auf dem Mittelmeer gerettet. Das ist das Schiff der Hilfsorganisation SOS-Méditerranée. …Im Studio gab SAR-Koordinator Christian Bahlke (der Kapitän, der das gecharterte Schiff damals in Bremen mit ausgesucht hat, Ed) Einblicke in die Arbeit.
2. Asozialer Aktivismus
taz – 09.06.2017
Neue Rechte kapern linke Protestmethoden: Sie sammeln Geld für ein Schiff, mit dem sie die Rettung von Flüchtlingen stören wollen.
DEUTSCHE ARTIKEL WEITERLESEN UNTER DEM ZWEITEN FOTO

Tout ce qu’il faut savoir sur SOS Méditerranée, son navire l’Aquarius et une année de sauvetages, en chiffres, en paroles et en témoignages
dans
L’ACTION EN MER DE SOS MEDITERRANEE:
1 AN APRÈS ET À VENIR
Dossier de presse du 7 mars 2017

1. Un an de sauvetages de migrants : les terribles constats d’Aquarius
Aquarius, le navire de l’ONG SOS Méditerranée a effectué son premier sauvetage de migrants le 7 mars 2016. Un an après, des responsables de l’organisation font le bilan de cette opération humanitaire. Des constats très éloignés des poncifs sur la migration économique à destination de l’Europe.
TV5Monde – 09.03.2017 à 16:18
Par Pascal Hérard
Ils sont trois membres de SOS Méditerranée autour de la table du café d’un hôtel parisien à attendre les journalistes invités à cette conférence de presse organisée pour présenter le „bilan d’Aquarius“, ce navire qui sauve depuis un an des milliers de personnes entassées sur des embarcations de fortune à destination des côtes italiennes.

Fotos (c) SOS MEDITERRANEE (auch oben)

L’actualité politique du moment est visiblement trop prenante, puisque nous ne sommes que trois journalistes à nous être présentés. Cette opération humanitaire — qui évite une mort quasi certaine à des milliers de personnes en perdition en mer — ne semble pas de première importance dans l’agenda médiatique et politique français. Le sujet est pourtant de premier plan, tant d’un point de vue humanitaire que politique.
9 660 vies sauvées… dans une quasi indifférence
Les chiffres sont parlants, même s’ils tendent à désincarner l’action humanitaire — et donc éminemment humaine — de SOS Méditerranée. Au total, 73 sauvetages et 24 transbordements ont permis de recueillir 13 991 personnes, dont 9 662 vies directement sauvées par les équipes de l’Aquarius. Ces sauvetages ont lieu en toute saison et sont souvent très difficiles, particulièrement en hiver.
La difficulté principale de ces opérations se situe dans la capacité des sauveteurs à calmer les personnes sur les embarcations en perdition et qui sont toujours en surnombre, dans un état de stress très élevé. Le fuel des bidons de carburant s’est souvent répandu au fond de la cale, dont les effluves intoxiquent les passagers, des vis ou des clous pour maintenir un plancher dans l’embarcation transpercent les pieds des rescapés…
Esclavage en Libye
La porte d’entrée vers les côtes italiennes est la Libye, un pays en proie au chaos et à la violence, dont les institutions sont quasiment inexistantes. Des milices armées se livrent à toutes sortes de trafics dont le commerce humain, les gardes-côtes censés arrêter les bateaux de migrants sont le plus souvent sans contrôle particulier, selon les membres de SOS Méditerranée qui expliquent la situation en des termes très crus. „Les femmes migrantes qui arrivent en Libye sont le plus souvent violées par des miliciens, et il faut savoir que de nombreux migrants n’ont pas choisi de partir vers l’Europe, ils sont le plus souvent venus travailler en Libye, rejoindre de la famille“ explique Fabienne Lasalle, membre du Conseil d’administration de SOS Méditerrannée.
Les migrants — lorsqu’ils arrivent en Libye — sont souvent employés par des entreprises sans scrupules qui ne les payent pas, les menacent, et finissent par pratiquer des extorsions auprès de leurs familles restées dans le pays d’origine, pour payer un passage vers l’Europe. „C’est un système organisé, où la famille, basée par exemple au Sénégal, est appelée par des employeurs ou des miliciens libyens, pour qu’elle envoie de l’argent, avec des menaces. Puis ensuite, quand l’argent arrive, il est réparti entre ceux qui ont mené l’opération et le passeur. C’est devenu un véritable marché en Libye, le deuxième le plus lucratif après le pétrole“ renchérit Antoine Laurent.
SOS Méditerranée dénonce en réalité un véritable commerce d’êtres humains, très organisé, avec des camps de rétention, de la torture, et qui perdure sans qu’aucune autorité, d’un côté de la Méditerranée ou de l’autre, ne le dénonce ou tente de le stopper. Fabienne Lasalle parle de „traite négrière“, qui traverse une vaste région de l’Afrique, pour „finir“ en Libye. (Vidéo sur TV5)
Solidarité française de la société civile
Si l’organisation européenne Frontex participe à coordonner de nombreux sauvetages, elle ne peut parvenir au sauvetage de tous les migrants en perdition. Le travail d’Aquarius est donc devenu indispensable. Il est financé à 71% par des dons de particuliers, 25% par des entreprises et seulement 4% par des fonds publics. 80% des dons sont d’origine française et Fabienne Lassalle tient à mettre en avant cette générosité, qui n’est pas assez médiatisée selon elle : „On ne parle que des Français inquiets qui veulent empêcher l’arrivée de migrants, mais on oublie tous ceux qui soutiennent notre action, viennent aux conférences, sont touchés par ce drame et veulent aider à notre action humanitaire. C’est dommage que l’on laisse croire que personne ou presque en France ne se soucie de ces gens ou pense qu’il ne faut pas les aider.“

Aquarius demande 11 000€ par jour pour fonctionner. L’association a renouvelé son partenariat avec Médecins sans frontières et dispose, en 2017, de seulement 3 mois de trésorerie d’avance. Depuis le premier janvier 2017, plus de 2000 personnes en perdition en Méditerranée ont été sauvés de la mort.
© 2017 tv5monde.com

2. Une opération des identitaires pour entraver le sauvetage des migrants suscite un tollé
Le Figaro – 10/06/2017 à 19:29
Par Marc de Boni
Sous couvert de vouloir «défendre l’Europe», le groupe Génération identitaire, associé à ses homologues européens, souhaite lever une flotte de bateaux pour empêcher le sauvetage en mer des réfugiés qui tentent de traverser la Méditerranée.
Au cours des deux dernières décennies, le mouvement identitaire s’est fait une spécialité de s’inspirer des meilleures techniques de communication pour promouvoir ses actions d’«agit-prop». Le groupe français Génération Identitaire, associé à ses équivalents italiens, allemands, autrichiens, a lancé au début du mois de mai l’opération «Defend Europe». Par le biais d’un site dédié, les militants sont parvenus à lever près de 65.000 euros par souscription, destinés à empêcher les interventions de sauvetage des personnes migrantes menacées par la noyade lors de leurs tentatives de traversée de la Méditerranée.
Sur leur site, les militants d’extrême droite prétendent «arrêter les ONG complices de l’immigration illégale». Une initiative de grande ampleur lancée au lendemain d’une première opération ratée, lancée le vendredi 12 mai dernier depuis les côtes siciliennes. Une poignée de militants avaient alors tenté d’empêcher le départ en mer de L’Aquarius, un navire de sauvetage affrété par l’ONG SOS Méditerranée. Vidéo à l’appui, les identitaires avaient même recruté pour l’occasion une égérie de l’extrême droite anglo-saxonne Laura Southern…
«Notre mission est simple: défendre l’Europe», expliquait la note d’intention, accompagnée d’une vidéo aux accents anxiogènes. «Nous voulons démasquer l’imposture des ONG: elles agissent à l’unisson avec les trafiquants humains qui vivent de la misère des hommes. Nous voulons protéger nos pays de l’immigration illégale et si besoin tenir tête en mer aux bateaux des ONG tel que L’Aquarius. Nous préparons une grande mission de sauvetage en Méditerranée, une mission pour sauver l’Europe de l’immigration clandestine. Nous voulons rassembler une équipe de professionnels, affréter un grand bateau et naviguer sur la mer Méditerranée pour contrecarrer les bateaux de ces contrebandiers humains. Si nous rencontrions des clandestins en détresse, nous leur viendrions bien évidemment en aide en les raccompagnant jusqu’aux côtes africaines».
– Une com‘ empruntée aux ONG –
Comme souvent, les codes et les pratiques sont empruntés à celles d’ONG reconnues, comme Greenpeace ou encore Sea Shepperd, spécialisée dans la lutte contre la pêche baleinière. Sous prétexte «d’arrêter l’invasion» sous des arguments pseudo-humanitaires, c’est une volonté de «chasser les ennemis de l’Europe» et de «tenir tête en mer aux bateaux des ONG» qui est ouvertement professée. Les militants mettent ainsi en pratique les objectifs de «rémigration», cette déportation des étrangers et migrants vers «leur point de départ», qu’ils voudraient voir mise en œuvre massivement.
Si elle a rencontré un indéniable succès dans sa récolte de fonds, l’opération «Defend Europe» a également suscité le lancement d’une pétition en ligne réclamant son interdiction.
Le bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants (BAAM) invite les internautes à écrire à la plateforme de paiement en ligne Paypal pour l’enjoindre à ne plus permettre la souscription des identitaires(…)
© 2017 lefigaro.fr

Foto (c) SOS MEDITERRANEE: De février à la fin de 2016, environ 8000 personnes ont pu être sauvées par l’Aquarius. – Rund 8.000 Flüchtlinge wurden 2016 mit der „MS Aquarius“ im Mittelmeer gerettet.

1. Bewegende Momente im Mittelmeer
radio bremen – 03.02.2017
Es gibt 8.000 gute Nachrichten – so viele Menschen wurden mit der „MS Aquarius“ 2016 auf dem Mittelmeer gerettet. Das ist das Schiff der Hilfsorganisation SOS-Méditerranée. Für ihren unermüdlichen Einsatz zur Rettung kenternder Flüchtlingsboote wird die Initiative im Bremer Rathaus ausgezeichnet. Im Studio gab SAR-Koordinator Christian Bahlke (der Kapitän, der das gecharterte Schiff damals in Bremen mit ausgesucht hat, Ed) Einblicke in die Arbeit und erzählte von bewegenden Momenten im Mittelmeer, die er erlebte.
Radio Bremen: Herr Bahlke, Sie sind selbst erfahrener Kapitän. Auf der „MS Aquarius“ waren Sie als SAR-Koordinator (Search And Rescue) mit an Bord. Welche drei Schlüsselbegriffe würden Sie spontan dem vergangenen Jahr geben?
Christian Bahlke: Hoffnung, Engagement und Durchhaltevermögen.
Radio Bremen: Insgesamt sind 60 Freiwillige mit auf dem Schiff: Ärzte und Menschen, die einfach mit anpacken wollen. Wie haben all diese Menschen das Jahr erlebt?
Christian Bahlke: Das ist unterschiedlich. Wir haben drei Teams an Bord: die Mannschaft, die das Schiff betreibt. Dann unser SAR-Team, das die Leute aus den Booten holt, um sie auf das Schiff zu bringen und die „Ärzte ohne Grenzen“. Sie unterstützen uns, sobald die geretteten Personen an Bord gebracht sind.
Die Seeleute und Ärzte bestehen aus sehr professionellen und erfahrenen Fachkräften. Wir bemühen uns, das SAR-Team professionell zu bilden, haben aber auch viele Freiwillige im Team, die das erste Mal auf solch einem Schiff sind.
Radio Bremen: Die Freiwilligen sind wahrscheinlich auch davon überwältigt, mit welchen Situationen sie im Rettungseinsatz konfrontiert werden?
Christian Bahlke: Das ist ein Teil des Problems. Wir fahren mit Menschen hinaus, die wir manchmal nicht richtig kennen. Wir führen natürlich Interviews durch und versuchen, charakterlich gefestigte Menschen mitzunehmen. Aber man weiß nie genau, worauf man vorbereitet sein muss. Es kann eine ganz normale Rettung sein, die durchgeführt wird – es kann aber auch eine Rettungsmission sein, bei der es um Menschenleben geht und bei der schnell gehandelt werden muss. Vor dieser Notwendigkeit stehen die Leute – dass sie nie wissen, wann genau und was genau passieren wird.
Radio Bremen: Gibt es Momente, die Sie aus dieser Zeit auf der Aquarius nie vergessen werden?
Christian Bahlke: Es gibt zwei Situationen, neben den sehr kritischen Erlebnissen, die ich besonders gerne mitgenommen habe. Zum einen habe ich die Geburt eines Kindes miterlebt. Das war ganz toll, weil ich von einer hochschwangeren Frau an Bord wusste. Als ich beim Gang durchs Schiff an den Quartieren der Frauen vorbeikam, hörte ich, wie alle im Raum sangen. Da wusste ich, dass das Kind zur Welt gekommen war. Das zweite Erlebnis war der Einlauf in einen italienischen Hafen und die Menschen, die beim Anblick des italienischen Festlands anfingen, zu singen und zu tanzen. Denn sie glaubten, das „gelobte Land“ zu erreichen.
Radio Bremen: Der Bremer Senat will sich mit einem Dinner bei Ihnen und den Freiwilligen bedanken. Wofür sind Sie selbst dankbar, wenn Sie auf das Jahr zurückblicken?
Christian Bahlke: Ich bin zunächst dankbar für all die Leute, die freiwillig an Bord gekommen sind und auch für all die Menschen, die uns finanziell unterstützen: von ganz kleinen bis zu ganz großen Spenden.
Ich höre aber auch von unseren Leuten an Bord, dass die Eindrücke, die sie mitnehmen, ganz wertvoll sind und sie niemand missen möchte, wenn er das Schiff wieder verlässt. Wir versuchen die Menschen auch wieder mitzunehmen, wenn sie es zeitlich einrichten können.
Die Organisation ist immer auf Spenden angewiesen, um auch weiterhin Menschen in Not aus dem Meer zu retten.(…)
© 2017 radiobremen.de
LESEN SIE MEHR => auf der homepage von SOS Méditerranée

Der reine Wahnsinn
2. Asozialer Aktivismus
taz – 09.06.2017
Von Maxie Römhild
Neue Rechte kapern mal wieder linke Protestmethoden: Sie sammeln Geld für ein Schiff, mit dem sie die Rettung von Flüchtlingen stören wollen.
Mehr als 1.650 Flüchtende sind seit Beginn dieses Jahres auf dem Mittelmeer ums Leben gekommen. Und das trotz der zivilen Rettungsaktionen von mehreren NGOs. Ohne die wäre die Zahl der Toten auf fast 8000 angestiegen.
Der „Identitären Bewegung“ aus dem extrem rechten Spektrum wäre das wohl lieber gewesen. Der Zusammenschluss aus verschiedenen europäischen Gruppen unterstellt den Rettungsorganisationen Zusammenarbeit mit Schleppern, warnt vor absurden Invasionsszenarien und fürchtet, dass „Europäer in ihren eigenen Heimatländern zur Minderheit werden“.
Nazis halt, könnte man jetzt sagen. Doch die „Identitären“ zeichnen sich durch mehr als ihre nationalistisch-rassistische Haltung aus: Sie sind jung, nennen sich „Aktivisten“ und eignen sich linke Protestkultur an.
Ihre neue Aktion „Defend Europe“ erinnert vom Prinzip her an Greenpeace: von einem Boot aus soll ein Schiff und seine Besatzung beim täglichen Geschäft gestört werden. Nur handelt es sich hierbei nicht um einen Protest gegen Walfänger oder Umweltsünder – die „Identitären“ wollen Hilfsorganisationen an der Bergung Ertrinkender hindern.
Über 60.000 Euro wurden via Crowdfunding für das menschenverachtende Projekt gesammelt – das entspricht etwa den monatlichen Operationskosten kleinerer NGOs wie Sea-Watch e.V.
Dass die Rechten ihre Aktion auch noch eine „Rettungsmission“ nennen, ist blanker Zynismus. Denn „retten“ wollen die „Identitären“ natürlich nur ihren Traum von der Festung Europa. Dafür nehmen sie anscheinend gerne Menschenleben in Kauf.
Wenn sie sich da mal nicht wundern – denn laut Seerecht herrscht zu Wasser immer eine Pflicht, Schiffbrüchige zu retten.
© 2017 taz.de

Mit Bleistiften gegen die Ignoranz. Gaby von Borstel und Peter Eickmeyer waren im Sommer an Bord der „MS Aquarius“ auf dem Mittelmeer. Ihre Erlebnisse verarbeiteten sie in einer Graphic Novel „Liebe deinen Nächsten“. Foto (c) Peter Eickmeyer

Sauvetages en Méditerranée – Photoreportages de Patrick Bar, Isabelle Serro, Sinawi Medine
Patrick Bar z.B. hat im Frühjahr 2016 zwei Monate auf der AQUARIUS verbracht, um diese berührenden, eindrücklichen Bilder aufzunehmen – zu jedem Foto gibt es ein kleines Video, wo er über seine Erlebnisse, seine Gedanken und Gefühle dazu redet. => Unbedingt anschauen!
Des photographes tel que Patrick Bar sont venus à bord de l’AQUARIUS pour témoigner de la situation des migrants en mer et de l’action de SOS MEDITERRANEE.
Ils donnent un visage et une voix à tous ces hommes, ces femmes, ces enfants et leur permettent d’exister aux yeux du monde. => A REGARDER ABSOLUMENT!