3. Übergangsbehörden in Timbuktu: die gewählten Politiker der Stadt fordern ein „Nachtragsdekret“
Sahelien & L’Indicateur du Renouveau – 17.03.2017
Auf einer Konferenz am 15. März beklagte das Kollektiv der gewählten Vertreter der Region Timbuktu den „Ausschluss“ des Kongresses für Gerechtigkeit in Azawad (CJA) bei der Einsetzung der Übergangsbehörden. Für mehr Inklusivität fordert es die Regierung auf, durch ein Nachtragsdekret die Mitglieder der Übergangsbehörden von 13 auf 21 zu erweitern.
1. Übergangsbehörden: Der CJA behält Belagerung in Timbuktu bei
Le Malien – 14. März 2017
Die Einsetzung der Übergangsbehörde von Timbuktu wurde für heute angekündigt, aber nichts lässt ahnen, dass der CJA das Forcing seitens der Regierung akzeptiert.
2. Die bewaffneten Gruppen geben die „Checkpoints“ in Timbuktu frei
RFI – 10.03.2017 14:48
Timbuktu hat immer noch nicht die Einsetzung der Übergangsbehörden erlebt, im Gegensatz zu Kidal, Gao oder Ménaka. Aber, als Beginn der Beruhigung der Situation, gaben die beiden bewaffneten Gruppen, CJA und MAA, die Checkpoints installiert hatten, sie heute frei.
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3. Autorités Intérimaires à Tombouctou : Les élus municipaux demandent un « décret additif »
Avec Sahélien L’INDICATEUR DU RENOUVEAU – 17.03.2017
Lors d’une conférence, tenue mercredi 15 mars, le collectif des élus municipaux de la région de Tombouctou a déploré « l’exclusion » du Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA) dans la mise en place des autorités intérimaires. Pour plus d’inclusivité, il demande au gouvernement de prendre un décret additif pour élargir les membres des autorités intérimaires de 13 à 21 personnes.

Des touaregs à Tombouctou (photo d’archive du 31.01.2012). © Magharebia/CC/Flickr:
Les sécessionnistes touaregs affirment que leur déclaration d’indépendance ne ferme pas la porte au dialogue.
Archivfoto: Im Januar 2012: Tuareg-Sezessionisten versichern, dass ihre Unabhängigkeitserklärung die Tür zum Dialog nicht zuwirft. Lange her, und heute?
A Tombouctou, la mise en place des autorités intérimaires se fait toujours attendre. Les mouvements qui avaient occupé quelques check-points de la ville les ont libérés, mais aucune date n’a été encore fixée pour la cérémonie.
Au contraire, les choses semblent se compliquer davantage avec le soutien qu’apportent désormais les élus de la région au Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA). Un groupe armé qui a fait défection de la Coordination des mouvements de l’Azawad pour « participer à la gestion de leur ville : Tombouctou ».
« Une décision qui n’est pas soutenue par la société civile et le CJA, reconnu comme l’unique grande force de Tombouctou, soulèvera plus de problèmes qu’elle n’en résoudra », indique le collectif des élus dans une déclaration publiée à l’issue d’une conférence. Le collectif est même plus clair en mettant le gouvernement « en garde contre les conséquences dramatiques qui en découleront ».
A Bamako, on annonce la poursuite des discussions depuis plusieurs jours, mais la situation n’a pas été débloquée pour le moment. Selon un responsable du CJA, les négociations sont même « au point mort » et le mouvement attend toujours des propositions concrètes des autorités.
Pour rectifier le tir de l’exclusion, les élus demandent au gouvernement d’élargir les membres de l’autorité intérimaire de Tombouctou de 13 à 21 conseillers. « Nous ne sommes pas contre les autorités intérimaires, mais la façon dont on tente de les mettre en place. Le cercle de Niafunké, avec 160 000 habitants et composé de sédentaires, n’a aucun représentant alors qu’il en avait trois représentants dans le Conseil sortant », déplore Mahamane Abakaye, maire de Mbouna et secrétaire général du collectif, contacté par Sahelien.com.
Et d’ajouter : « A Gourma-Rharous, les trois personnes choisies sont toutes des Touaregs alors que c’est une localité mixte de plusieurs ethnies. Ce sont des choses qu’on peut éviter si on laisse le choix aux populations ».
A noter qu’en dehors du CJA, les mouvements arabes de l’Azawad (MAA-CMA et MAA-Plateforme) sont également contre la personne nommée à la tête de l’autorité intérimaire de Taoudéni. Ils veulent amener le gouvernement à revenir sur sa décision prise en conseil des ministres.
© 2017 L’INDICATEUR DU RENOUVEAU
1. Autorité intérimaire : Le CJA maintient le siège de Tombouctou
Le Malien – 14 Mar 2017
L’installation de l’autorité intérimaire de Tombouctou est annoncée pour aujourd’hui, mais rien n’indique que le CJA acceptera le forcing qu’il pressent du côté du gouvernement accusé par ailleurs de ne pas tenir ses engagements. Le calendrier pourrait en outre être perturbé par le penchant de la Minusma pour la reprise du dialogue avec les contestataires.
«Mon parti m’a demandé de me retirer mais je constate manifestement que nous faisons un pas en avant et deux pas en arrière. Il semble que quelque part on ne comprendre pas encore que c’est moins un problème de parti ou de personnes que d’inclusivité». Ces propos viennent de Mohamed Ibrahim Cissé, le président sortant du Conseil régional de Tombouctou au détriment duquel l’autorité régionale a connu une substantielle réorganisation. L’intéressé figue certes dans sa composition intérimaire mais c’est Boubacar Ould Hammadi, un représentant de la communauté arabe âgé d’une trentaine d’années environ, qui en est le nouveau président, en vertu notamment du décret rendu public en bonne et due forme. Le bouleversement aura été à l’origine de vives tensions à Tombouctou où le bruit des armes a longtemps retenti du côté du CJA, le mouvement dissident de la CMA qui se bat pour l’inclusivité communautaire : une répartition équitable des postes de responsabilité entre les communautés qui cohabitent dans la région.
Or, les ténors de ce mouvement ont comme l’impression que les communautés Tamashek et Sonrai de la 7 ème Région, à la différence des Arabes de Taoudéni, souffrent d’une sous-représentativité dans une contrée où elles constituent pourtant la frange dominante. Suite à l’effroyable épisode des détonations et tirs à balles réelles, l’équation des équilibres communautaires a polarisé toutes les énergies diplomatiques la semaine dernière pour se conclure sur une confusion. Certaines sources confient que la question a fait l’objet d’un compromis en vertu duquel l’installation de l’autorité intérimaire de Tombouctou pourrait intervenir dès aujourd’hui lundi. Mais, approché par nos soins le président du Congrès pour la Justice dans l’Azawad est beaucoup moins optimiste. Selon Azarock Ag Inaborchad, le statu quo va demeurer aussi longtemps que va persister la confusion dans le respect des engagements pris par la partie gouvernementale à leur égard. Il semble, en effet, que les longs pourparlers de la semaine dernière avait débouché sur une prise en compte des aspirations du CJA par nombre de mesures parmi lesquelles l’ouverture de l’autorité intérimaire aux communautés sous-représentées, leur nomination dans les DDR ainsi que dans les gouvernorats comme conseillers auprès du gouverneur, etc. «Jusqu’à hier (Samedi, ndlr) on pensait qu’une attente était acquise sur la base des promesses faites par les représentants du gouvernement, mais le forcing qui se profile va nous déranger parce qu’on veut éviter au maximum un bras-de-fer et nous partageons même des check-points avec les FAMA», a confié M. Ag Inaborchad, allusion faite à la bonne foi de son mouvement. Et de marteler par la même occasion que le CJA va demeurer quoi qu’il arrive dans la dynamique des revendications des communautés qu’il représente.
A défaut de s’exprimer par la violence, celles-ci va tenter de se faire entendre par une manifestation populaire prévue aujourd’hui à Tombouctou sous le manteau de marche de la société civile. Elle a été déjà la reçu par représentation régionale de la Minusma à laquelle elle a fait part de ses revendications remontées jusqu’au niveau de Bamako où la mission onusienne penche selon nos sources pour une reprise du dialogue entre les parties.
En attendant, le CJA n’a bougé d’un iota des positions qu’il partage pour la plupart avec les forces maliennes.
© 2017 Le Malien
2. Les groupes armés quittent les «checkpoints» de Tombouctou
RFI – 10-03-2017 à 14:48
Tombouctou n’a toujours pas vu l’installation d’autorités intérimaires, contrairement à Kidal, Gao ou Ménaka. Mais, début d’apaisement, les deux groupes armés, le CJA et le MAA, qui avaient installé des checkpoints, les ont libérés ce vendredi. Une nouvelle réunion doit avoir lieu dans l’après-midi.
Les techniques de dissuasion mise en place par les forces internationales ont porté leurs fruits. Les groupes armés ont libéré sans violence les checkpoints qu’ils avaient pris de force dimanche dernier. Ces checkpoints ont été remis aux soldats maliens, les Fama, sous la supervision de la Minusma. (…)
© 2017 rfi.fr

Foto (c) SEBASTIEN RIEUSSEC/AFP: Un casque bleu de la Minusma, à Tombouctou, le 19 septembre 2016. –
Ein Friedenssoldat der Minusma in Timbuktu, am 19. September 2016.

Foto (c) malisnews.com: Hassane Ag Fagaga lors de la cérémonie à Kidal, le 28 février 2017
Einsetzung der Übergangsbehörden in Kidal am 28. Februar 2017
3. Übergangsbehörden in Timbuktu: die gewählten Politiker der Stadt fordern ein „Nachtragsdekret“
Sahelien & L’Indicateur du renouveau – 17.03.2017
Auf einer Konferenz am 15. März beklagte das Kollektiv der gewählten Vertreter der Region Timbuktu den „Ausschluss“ des Kongresses für Gerechtigkeit in Azawad (CJA) bei der Einsetzung der Übergangsbehörden. Für mehr Inklusivität fordert es die Regierung auf, durch ein Nachtragsdekret die Mitglieder der Übergangsbehörden von 13 auf 21 zu erweitern.
In Timbuktu lässt die Einsetzung der Übergangsbehörden nach wie vor auf sich warten. Die Checkpoints der Stadt wurden zwar von den Besetzern freigegeben, aber es wurde noch immer kein Datum für die Zeremonie festgelegt.
Im Gegenteil scheinen die Dinge sich weiter zu komplizieren mit der Unterstützung des CJA durch die gewählten Vertreter der Region. Der CJA ist eine bewaffnete Gruppe, die aus der CMA (Koordination der Bewegungen von Azawad) ausgetreten war, um sich zu „beteiligen an der Verwaltung ihrer Stadt: Timbuktu.“
„Eine Entscheidung, die von der Zivilgesellschaft und dem CJA, als stärkste Gruppe in Timbuktu anerkannt, nicht unterstützt wird mehr Probleme aufwerfen als lösen“, so das Kollektiv der gewählten Vertreter in einer am Ende einer Konferenz abgegebenen Erklärung. Das Kollektiv ist sogar noch deutlicher und warnt die Regierung „vor den schlimmen Folgen, die eine solche Entscheidung zur Folge haben wird.“
In Bamako war die Fortsetzung der Gespräche vor mehreren Tagen angekündigt worden, aber die Situation ist bisher noch nicht entschärft. Einem Verantwortlichen des CJA zufolge sind die Verhandlungen sogar „ins Stocken geraten“ und die Bewegung wartet immer noch auf konkrete Vorschläge von den Behörden.
Um den Ausschluss zu korrigieren, fordern die gewählte Beamte von der Regierung, die Mitglieder der Übergangsbehörden in Timbuktu von 13 auf 21 Räte zu erweitern. „Wir sind nicht gegen die Übergangsbehörden, aber gegen die Art und Weise, auf die man versucht, sie einzurichten. Der Kreis Niafunké, mit 160 000 sesshaften Einwohnern, hat keinen Vertreter, während er in dem scheidenden Rat drei Vertreter hatte“, sagt Mahamane Abakaye, Bürgermeister von Mbouna und Generalsekretär des Kollektivs, dem Sahélien.com gegenüber.
Er fügt hinzu: „In Gourma-Rharous sind die drei vorgesehenen Personen alle Tuareg, während die Ortschaft von mehreren ethnischen Gruppen bewohnt ist. Dies sind Dinge, die wir vermeiden können, wenn wir der Bevölkerung die Wahl überlassen.“
Abgesehen vom CJA sind auch die arabischen Bewegungen von Azawad (MAA-CMA und MAA-Platform) gegen die Person, die an die Spitze der Übergangsbehörde von Taoudeni ernannt wurde. Sie wollen, dass die Regierung ihre Entscheidung im Kabinett rückgängig macht.
© 2017 L’Indicateur du renouveau
1. Übergangsbehörden: Der CJA behält Belagerung in Timbuktu bei
Le Malien – 14. März 2017
Die Einsetzung der Übergangsbehörde von Timbuktu wurde für heute angekündigt, aber nichts lässt ahnen, dass der CJA das Forcing seitens der Regierung akzeptiert, der auch vorgeworfen wird, ihre Versprechen nicht einzuhalten. Der Zeitplan könnte weiter gestört werden durch die Neigung der Minusma, den Dialog mit den Anfechtern wieder aufzunehmen.
(…hier keine weitere Übersetzung)
© 2017 Le Malien
2. Die bewaffneten Gruppen geben die „Checkpoints“ in Timbuktu frei
RFI – 10.03.2017 14:48
Timbuktu hat immer noch nicht die Einsetzung der Übergangsbehörden erlebt, im Gegensatz zu Kidal, Gao oder Ménaka. Aber, als Beginn der Beruhigung der Situation, gaben die beiden bewaffneten Gruppen, CJA und MAA, die Checkpoints installiert hatten, sie heute frei. Ein neues Treffen ist am Nachmittag geplant.
Die von den internationalen Truppen umgesetzten Abschreckungstechniken haben Früchte getragen. Die bewaffneten Gruppen haben gewaltlos die Checkpoints freigegeben, die sie mit Gewalt am letzten Sonntag eingenommen hatten. Diese Checkpoints wurden den malischen Soldaten übergeben, den FAMa, unter der Aufsicht der Minusma. (…)
© 2017 rfi.fr