TROTZ SCHWERER BEDENKEN: NEUE WAHLORDNUNG VERABSCHIEDET – Le nouveau code électoral voté par les députés malgre des forts scrupules

3. Die Abgeordneten ändern die Wahlordnung
AFP – 11.09.2016 14:31
In Mali wurde entgegen allen Erwartungen die Reform des Wahlgesetzes in der Nationalversammlung sehr schnell verabschiedet.
2. Fatoumata Siré Diakité, Aktivistin der Zivilgesellschaft, über das neue Wahlgesetz: „Wenn jemals die Nationalversammlung dieses Gesetz verabschiedet, bedeutet es, dass die Abgeordneten die Märtyrer und den Geist des 26. März 1991 vergessen haben“
Aujourd’hui-Mali – 10. September 2016 (Interview)
1. Opposition für eine Verschiebung der Kommunalwahlen im November
AFP – 09.09.2016 13:30
Der Führer der malischen Opposition, Soumaïla Cissé, sagte nach einem Treffen mit Präsident Ibrahim Boubacar Keïta, er sei dafür die Kommunalwahlen vom 20. November zu verschieben, wegen der Instabilität im Zentrum und Norden des Landes.

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3. Mali : les députés modifient le code électoral
AFP – 11.09.2016 à 14:31
Au Mali, contre toute attente, la réforme du code électoral a été votée très rapidement à l’Assemblée nationale. 78 voix pour et 28 contre. Son adoption à une grande majorité laisse à priori peu de place à la contestation. Mais l’opposition, furieuse, dénonce une loi qui va aggraver la situation sécuritaire du pays. Les explications de notre correspondant à Bamako, Anthony Fouchard.

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Foto (c) wikimapia: A l’hémicycle, l’Assemblée Nationale à Bamako Bagadaji – Im Halbund, dem Plenarsaal der Nationalversammlung in Bamako

Les députés maliens ont voté vendredi 9 septembre un nouveau code électoral qui porte la caution exigée des candidats pour participer au scrutin présidentiel à 25 millions de FCFA (plus de 38 000 euros), soit deux fois et demie le montant initial, a appris samedi 10 septembre l’AFP de sources parlementaires.
Le nouveau code autorise également l’organisation d’élections locales „décalées“. „Si, à cause de la crise dans le Nord, on ne peut pas organiser des élections dans certaines circonscriptions, on les organise d’abord là où c’est possible“, a expliqué Aboulkassoum Touré, un élu de la majorité.
L’un des chefs de l’opposition, Madani Traoré, secrétaire général de l’Union pour la république et la démocratie (URD) y voit un risque pour l’unité du pays. Sur TV5MONDE, il affirme : „si on organise des élections au sud et pas au nord, cela va accentuer le repli identitaire. Les „sudistes“ vont avoir leur conseil, les „nordistes“ aussi. La partition du pays est en marche.“
Le Mali doit organiser le 20 novembre 2016 des élections municipales. [Elles ont été fixées lors d’un Conseil des ministres le 10 août.] Ces élections auraient dû se tenir en 2014 et ont été constamment repoussées en raison de l’instabilité.
© 2016 AFP

2. Fatoumata Siré Diakité militante de la société civile à propos du nouveau code électoral : ”Si jamais l’Assemblée nationale adopte cette loi, cela veut dire que les députés ont oublié les martyrs et l’esprit du 26 mars 1991“
Aujourd’hui-Mali – 10 Sep 2016
Propos recueillis par Kassoum
Dans une interview qu’elle a bien voulu nous accorder, Fatoumata Siré Diakité, une militante active au sein de la société civile malienne et présidente d’une puissante organisation de défense des droits des femmes, notamment l’Association pour le progrès et la défense des droits des femmes (Apdf) nous donne sont point de vue sur le nouveau projet de code électoral qui sera examiné par les honorables députés.

Foto (c) maliweb: Mme Fatoumata Siré Diakité – Frau Fatoumata Siré Diakité, Vorsitzende der APDF (Vereinigung für den Fortschritt und die Verteidigung der Rechte der Frau)

Aujourd’hui-Mali : En tant qu’acteur de la société civile et présidente d’une organisation de défense des droits des femmes, que pensez -vous du projet du nouveau code électoral qui fixe la caution de la présidentielle à 35 millions Fcfa et exige le parrainage d’au moins 15 députés ou conseillers nationaux ?
Fatoumata Siré Diakité :
En tant que présidente d’une organisation de femmes et membre de la société civile, je pense que ce projet de code électoral va à l’encontre de notre processus démocratique. C’est comme si les gens qui ont initié cette loi n’ont pas participé au combat démocratique du 26 mars 1991. Je n’arrive pas jusqu’à présent à comprendre dans un pays pauvre comme le Mali qu’on demande d’élever la caution à 35 millions de Fcfa, cela pour être candidat dans une élection présidentielle et avoir aussi le parrainage de 15 députés ou des conseillers nationaux. Je pense que ce projet de code électoral sera enfin de compte une loi d’exclusion sociale, dans la mesure où seuls les riches pourront se présenter aux élections présidentielles. Et pourtant ce sont les pauvres qui votent pour les riches. Cette loi, si jamais elle est adoptée par l’Assemblée nationale, sera une régression totale de notre démocratie.
Si aussi on adopte ce projet de loi comme telle, nous à travers la société civile, nous allons mener une campagne pour que personne ne sorte pour aller voter pour ces riches car la mobilisation de ces 35 millions Fcfa sera un facteur de corruption. Pour la simple raison que les hommes d’affaires ou les réseaux mafieux peuvent se cacher derrière des candidats pour financer leur campagne en attendant le retour de l’ascenseur. Autre conséquence, ce nouveau projet de code électoral va amplifier la corruption et le vol et exclure surtout les jeunes et les femmes du processus électoral car ceux-ci auront du mal à mobiliser ces fonds. Je pense que si jamais l’Assemblée nationale adopte cette loi, cela veut dire que les députés ont oublié les martyrs et l’esprit du 26 mars 1991. Pour moi, ceux qui sont derrière cette initiative n’étaient pas là au moment de l’insurrection populaire qui a fait tomber le régime de Moussa Traoré. Je suis surtout étonnée par le silence de certains membres du gouvernement qui étaient avec nous lors du combat démocratique de 1991.
Ce code est en phase de projet. Est-ce que vous avez une adresse particulière pour les députés qui doivent l’examiner ?
En tout cas, je vois mal un député qui va oser voter pour ce nouveau projet de code électoral qui fixe la caution à 35 millions de Fcfa et exige le parrainage de 15 députés ou conseillers nationaux. Quelque part, je trouve que l’argument avancé pour exclure les candidatures farfelues ne tient pas. Car ces candidats «farfelus» pourront obtenir ces millions auprès des opérateurs économiques. Je pense que cette mesure va faire aussi des députés des proies faciles pour la corruption. Ça va nous ridiculiser tant sur le plan interne qu’international. Tout cela n’est pas à l’actif de la démocratie malienne. En tout cas, nous les démocrates convaincus, nous allons nous mobiliser pour que ceux qui sont à la base de ce projet de code électoral puissent laisser tomber cette initiative. Par contre, s’ils refusent, ils trouveront les femmes et les jeunes sur leur chemin lors des prochaines élections.
Sinon, de mon point de vue, on peut laisser les candidats dits farfelus se présenter et laisser le choix au peuple qui a le dernier mot. Je vous donne un exemple. En 2013, celui sur qui les gens ont porté massivement leur choix n’était pas une candidature farfelue, mais ou en sommes nous avec lui aujourd’hui sur sa gouvernance. Juste vous dire qu’on laisse le peuple choisir son dirigeant.
Est-ce que vous avez un dernier message à l’endroit des initiateurs de cette loi ?
Aux initiateurs de cette loi, je vais dire qu’ils ne sont bien inspirés en prenant de telles décisions car ceux qui sont à la base de cette idée, je dirai qu’ils ne connaissent pas le Mali. Ils ne connaissent pas les réalités du pays. En un mot, qu’on laisse le peuple souverain faire son choix et il ne revient pas au gouvernement d’exclure certains candidats sous le prétexte de candidature farfelue. Et rien d’autre !
© 2016 Aujourd’hui-Mali

1. Mali: l’opposition pour un report des élections municipales de novembre
AFP – 09.09.2016 à 13:30
Le chef de file de l’opposition malienne Soumaïla Cissé s’est dit favorable à un report des élections municipales du 20 novembre, en raison de l’instabilité dans le centre et le nord du pays, à l’issue d’une rencontre avec le président Ibrahim Boubacar Keïta.
„Pendant trois heures d’entretien, nous avons abordé tous les problèmes: le déficit de dialogue, la nécessité d’organiser des concertations nationales et la situation difficile au nord du pays“, a déclaré M. Cissé à l’AFP à l’issue de cet entretien au palais présidentiel jeudi soir.
„Aujourd’hui nous avons beaucoup d’incertitudes, en particulier dans le nord et le centre de notre pays. Nous allons rentrer dans des phases électorales qui créent encore de nouvelles perturbations“, a estimé le président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), ancien ministre des Finances.
„Nous souhaitons bien sûr que des élections, si elles se font, se fassent dans tout le pays, mais je crois qu’il ne faut pas être grand devin pour se rendre compte que d’ici novembre ce sera difficile que partout les choses puissent bien se passer. Nous le souhaitons, mais nous le croyons pas“, a-t-il souligné.
„Les dates nous paraissent des dates certainement à revoir et la loi électorale n’est pas satisfaisante aujourd’hui pour l’opposition“, a-t-il ajouté.
M. Cissé a par ailleurs qualifié l’entretien de „détendu“ et indiqué que l’opposition avait réclamé au chef de l’Etat des „journées nationales de concertation“ pour débattre de „tous les problèmes du pays“.
(…)
© 2016 AFP

2. Fatoumata Siré Diakité, Aktivistin der Zivilgesellschaft, über das neue Wahlgesetz: „Wenn jemals die Nationalversammlung dieses Gesetz verabschiedet, bedeutet es, dass die Abgeordneten die Märtyrer und den Geist des 26. März 1991 vergessen haben“
Aujourd’hui-Mali – 10. September 2016
Interview von Kassoum
In einem Interview, das uns freundlicherweise Fatoumata Siré Diakité, eine militante Aktivistin der malischen Zivilgesellschaft und Vorsitzende einer starken Organisation der Frauenrechte, der Vereinigung für den Fortschritt und Verteidigung der Frauenrechte (APDF) gab, erklärt sie uns ihren Standpunkt bezüglich des neuen Entwurfs der Wahlordnung.
Aujourd’hui-Mali: Als Akteurin der Zivilgesellschaft …, was halten Sie vom Entwurf der neuen Wahlordnung, die die Kaution für eine Kandidatur bei den Präsidentschaftswahlen auf 35.000 Millionen FCFA (ca. 53.000 €) festsetzt und eine Bürgschaft von mindestens 15 Abgeordneten oder Nationalräten erfordert?
Fatoumata Siré Diakité:
Als Präsidentin einer Frauenorganisation und Mitglied der Zivilgesellschaft denke ich, dass dieser Entwurf einer Wahlordnung im Gegensatz zu unseren demokratischen Prozess steht. Es ist, als ob die Menschen, die dieses Gesetz initiiert haben, nicht am demokratischen Kampf vom 26. März 1991 beteiligt waren. Ich kann nicht verstehen, dass in einem armen Land wie Mali die Kaution für eine Präsidentschaftskandidatur auf 35 Millionen CFA-Francs erhöht werden soll…. Ich denke, dass dieser Entwurf schließlich ein Gesetz zur sozialen Ausgrenzung sein wird – nur die Reichen werden bei Präsidentschaftswahlen antreten können. Und doch sind es die Armen, die für die Reichen stimmen. Dieses Gesetz, wenn es überhaupt von der Nationalversammlung verabschiedet wird, wäre ein totaler Rückschritt unserer Demokratie.
…wir, durch die Zivilgesellschaft, werden eine Kampagne initiieren, dass keiner für die Reichen stimmt, weil die Mobilisierung dieser 35 Millionen FCFA ein Korruptionsfaktor sein wird. Aus dem einfachen Grund, dass Geschäftsleute oder Mafia-Netzwerke sich hinter den Kandidaten verstecken können, um ihre Wahlkampagne zu finanzieren, und danach auf den Zug aufzuspringen. Eine weitere Folge …das Gesetz wird insbesondere junge Leute und Frauen ausgrenzen, denen es schwer fallen wird, diese Mittel zu mobilisieren. … Für mich waren diejenigen, die hinter dieser Initiative stehen, zum Zeitpunkt des Volksaufstandes, der das Regime von Moussa Traoré zu Fall gebracht hat, nicht dabei. Ich bin vor allem überrascht vom Schweigen einiger Regierungsmitglieder, die 1991 mit uns im demokratischen Kampf standen.
(…)
Haben Sie eine letzte Botschaft an die Adresse der Initiatoren dieses Gesetzes?
Den Initiatoren dieses Gesetzes werde ich sagen, dass sie zeigen, indem sie solche Entscheidungen fällen, sie kennen Mali nicht. Sie kennen die Realität des Landes nicht. Mit einem Wort, lassen wir das souveräne Volk seine Wahl treffen, und es steht nicht der Regierung zu, bestimmte Kandidaten unter dem Vorwand einer „flippigen“ Kandidatur auszuschließen. Und sonst nichts!
© 2016 Aujourd’hui-Mali

3. Die Abgeordneten ändern die Wahlordnung
AFP – 11.09.2016 14:31
In Mali wurde entgegen allen Erwartungen die Reform des Wahlgesetzes in der Nationalversammlung sehr schnell verabschiedet. 78 Stimmen dafür und 28 dagegen. Seine Verabschiedung mit großer Mehrheit lässt à priori wenig Raum für Dissens. Aber die Opposition prangerte verärgert dies Gesetz an, dass die Sicherheitslage im Land verschärfen wird. Die Erklärungen unseres Korrespondenten in Bamako, Anthony Fouchard.
Die malischen Abgeordneten verabschiedeten am 9. September ein neues Wahlgesetz, das die für eine Kandidatur bei der Präsidentschaftswahl erforderliche Kaution auf 25 Millionen CFA-Francs (über 38 000 €) festsetzt, das Zweieinhalbfache des ursprünglichen Betrags, sagten am 10. September Parlaments-Quellen gegenüber AFP.
Das neue Gesetz ermöglicht auch die „gestaffelte“ Organisation der Kommunalwahlen. „Wenn wir wegen der Krise im Norden in einigen Wahlkreisen keine Wahlen abhalten können, organisieren wir sie zuerst dort, wo es möglich ist“, erklärte Aboulkassoum Touré, ein Abgeordneter der Mehrheit.
Einer der Oppositionsführer, Madani Traoré, Generalsekretär der Union für die Republik und Demokratie (URD) sieht darin eine Gefahr für die Einheit des Landes. Auf TV5MONDE sagte er: „Wenn wir Wahlen im Süden organisieren und nicht im Norden, wird es die Gefahr nationalistischer Abschottung erhöhen. … Die Teilung des Landes ist im Gange.“
Mali muss am 20. November 2016 Kommunalwahlen abhalten. [Das wurde in einer Kabinettssitzung am 10. August festgelegt.] Diese Wahlen hätten im Jahr 2014 stattfinden sollen und wurden aufgrund der Instabilität ständig verschoben.
© 2016 AFP

1. Opposition für eine Verschiebung der Kommunalwahlen im November
AFP – 09.09.2016 13:30
Der Führer der malischen Opposition, Soumaïla Cissé, sagte nach einem Treffen mit Präsident Ibrahim Boubacar Keïta, er sei dafür die Kommunalwahlen vom 20. November zu verschieben, wegen der Instabilität im Zentrum und Norden des Landes.
„Während eines dreistündigen Gesprächs diskutierten wir alle Fragen: den fehlenden Dialog, die Notwendigkeit, nationale Konsultationen zu organisieren, und die schwierige Situation im Norden“, sagte Herr Cissé AFP gegenüber nach dem Treffen im Präsidentenpalast am Donnerstagabend.
„Heute haben wir viele Unsicherheiten, vor allem im Norden und im Zentrum des Landes. Wir werden in eine Wahlphase gehen, die noch neue Störungen schafft“, meinte der Vorsitzende der URD, ehemaliger Finanzminister.
„Wir hoffen natürlich, dass Wahlen, wenn sie denn stattfinden, im gesamten Land durchgeführt werden, aber ich denke, es ist leicht zu erraten, dass bis November nicht alle Dinge in Ordnung sein werden. Wir wünschen es, aber wir glauben es nicht“, betonte er.
„Die Termine scheinen uns Termine zu sein, die man sicher überarbeiten muss, und das Wahlgesetz ist heute für die Opposition nicht zufriedenstellend“, fügte er hinzu.
Herr Cissé beschrieb das Treffen als „entspannt“ und sagte, die Opposition habe beim Staatschef „nationale Tage der Konsultationen“ eingefordert, um über alle Probleme des Landes“ zu diskutieren.
(…)
© 2016 AFP

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