Marsch der CSTM gegen schlechte Regierungsführung: die Menschen machen ihrer Entrüstung über die Macht Luft!
Bamako (L’Aube) – 25. April 2016
Auf Initiative des Gewerkschaftsbundes der Arbeiter von Mali (CSTM) gingen Hunderte von Maliern am vergangenen Donnerstag auf die Straße, um die Exzesse des Regimes und „die Verachtung“ anzuprangern, die die Regierung bei der Behandlung des Katalogs von Beschwerden an den Tag legt.
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Marche de la CSTM contre la mauvaise gouvernance : Haro sur le pouvoir!
Bamako (L’Aube) – 25 avril 2016
Par Mémé Sanogo et Mohamed Sylla
À l’initiative de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (Cstm), des centaines de Maliens ont battu le pavé, le jeudi dernier, pour dénoncer les dérives du régime en place et le «mépris » affiché par le gouvernement dans le traitement de son cahier de doléances. Foto © aBamako.com/ A.S.:Bamako , le 21 avril 2016 la CSTM a organisé une marche pacifique – Die CSTM organisierte einen friedlichen Marsch
C’est au environ de 9 heures que la manifestation a démarré à la place de la Liberté pour s’achever, une heure et demie plus tard après, au pied du monument de l’Indépendance. Reportage.
La marche était encadrée par un impressionnant dispositif de sécurité constitué de policiers, de gardes et de gendarmes. Tout au long de l’itinéraire, les manifestants ont chauffé l’atmosphère, avec des banderoles, des affiches et des mégaphones. Avec différents supports, ils clamaient les motivations de cette sortie musclée. Toute une série de « Non ! » exprimait le rejet de la corruption, de l’impunité, de l’insécurité…
Au terme de la marche, le secrétaire général du Comité exécutif national de la Cstm a rappelé que les organisateurs de la manifestation entendaient protester contre les mauvaises conditions de vie et de travail des masses laborieuses. «Le non-respect des engagements pris par l’État ; les multiples violations des lois, des conventions internationales ratifiées par le Mali, des droits humains et des libertés individuelles et collectives ainsi que l’état de dégradation de la situation scolaire et de la santé », sont autant de raisons qui ont motivé cette manif, à en croire Hamadoun Guindo.
D’autres griefs des marcheurs ? L’accaparement des terres et l’expropriation des paysans de leurs champs et même parfois de leurs villages ; les licenciements massifs et abusifs des travailleurs, notamment dans le secteur des mines ; l’accroissement du taux de chômage des jeunes ; la cherté de la vie et la paupérisation galopante de la population alors que les dirigeants vivent dans un luxe insolent.
– Pour un Mali débout –
Au nombre des récriminations formulées par les syndicalistes à l’endroit des autorités figuraient aussi la gabegie, la corruption, le népotisme, le clientélisme, la discrimination qui ont atteint un niveau inquiétant et qui constituent aujourd’hui les piliers de la mauvaise gouvernance. S’y ajoutent l’insécurité grandissante qui s’est étendue à l’ensemble du territoire ainsi que la perte progressive d’une partie de la souveraineté du Mali, avec pour preuves la tenue du forum de Kidal sans l’État et la récente célébration de l’anniversaire de l’Azawad par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
Le patron de la Cstm a indiqué que face à toutes ces dérives, son organisation réaffirmait son attachement à l’unité territoriale du Mali et à la souveraineté de celui-ci. Hamadoun Amion Guindo a aussi assuré que face aux dérives constatées, les travailleurs avaient décidé d’agir en tant que citoyens et citoyennes de ce pays dans le respect des lois et des droits. Le leader syndical a lancé un appel à la mobilisation générale afin que le Mali soit debout.
Etaient présent à cette manifestation, les mouvements syndicaux tels que le Syneb (Syndicat National de l’Education de Base), SPN (Syndicat de la Police Nationale), LTA Sadiola et Tabakoto, ALS Bamako et beaucoup d’Associations de la société civile comme le Réveil Citoyen du Mali (RCM), Ras-le-bol, An Toro la, etc.
© 2016 L’Aube
Marsch der CSTM gegen schlechte Regierungsführung: die Menschen machen ihrer Entrüstung über die Macht Luft!
Bamako (L’Aube) – 25. April 2016
Von Meme Sanogo und Mohamed Sylla
Auf Initiative des Gewerkschaftsbundes der Arbeiter von Mali (CSTM) gingen Hunderte von Maliern am vergangenen Donnerstag auf die Straße, um die Exzesse des Regimes und „die Verachtung“ anzuprangern, die die Regierung bei der Behandlung des Katalogs von Beschwerden an den Tag legt.
Gegen 9 Uhr begann die Demonstration am Platz der Freiheit und endete anderthalb Stunden später am Fuße des Unabhängigkeitsdenkmals. Reportage.
Der Marsch wurde von einem beeindruckenden Sicherheitsaufgebot umgeben, bestehend aus Polizei, Wachen und Gendarmen. Während der gesamten Strecke erhitzten Demonstranten die Atmosphäre mit Bannern, Plakaten und Megafonen. .. Eine Reihe von „Nein!“ Äußerte die Ablehnung von Korruption, von Straflosigkeit, on vUnsicherheit.
Nach dem Marsch erinnerte der Generalsekretär der CSTM daran, dass die Organisatoren der Demonstration gegen die schlechten Bedingungen des Lebens und der Arbeit der Arbeiter protestieren wollten. „Die Nichteinhaltung der vom Staat eingegangenen Verpflichtungen; die zahlreichen Verstöße gegen Gesetze, gegen internationale von Mali ratifizierte Übereinkommen, gegen Menschenrechte und individuelle und kollektive Freiheiten, und die Verschlechterung der Bildungssituation und des Gesundheitswesens“ seien alles Gründe für diese Demo, sagte Hamadoun Guindo.
Andere Beschwerdepunkte der Marschierer? Landraub und Enteignung der Bauern von ihren Feldern und selbst ihrer Dörfer; massive und ungerechtfertigte Entlassungen von Arbeitnehmern, vor allem im Bergbausektor; die Zunahme der Jugendarbeitslosigkeit; die hohen Lebenshaltungskosten und die rasche Verarmung der Bevölkerung, während die Führer in unverschämten Luxus leben.
– Für ein wieder aufgerichtetes Mali –
Zu den Beschwerden, von den Gewerkschaftern an die Behörden gerichtet, zählten auch Misswirtschaft, Korruption, Vetternwirtschaft, Diskriminierung, die alle ein beunruhigendes Ausmaß erreicht haben und nun die Pfeiler der schlechten Regierungsführung bilden. Hinzu kommt die wachsende Unsicherheit, die auf sich das gesamte Gebiet ausgebreitet hat, und der allmähliche Verlust eines Teils der Souveränität von Mali, mit als Beweis das Abhalten des Forums von Kidal ohne den Staat und die kürzliche Jahresfeier von Azawad durch die Koordination der Bewegungen des Azawad (CMA).
Der Chef der CSTM sagte, allen diesen Auswüchsen gegenüber bekräftige die Organisation ihr Engagement für die territoriale Einheit von Mali und die Souveränität des Landes. Hamadoun Amion Guindo hat auch versichert, dass die Arbeiter beschlossen hatten, als Bürger und Bürgerinnen dieses Landes in Übereinstimmung mit Gesetz und Recht zu handeln. Der Gewerkschaftsführer hat zu einer allgemeinen Mobilisierung aufgerufen, so dass Mali sich wieder aufrichtet.
Bei dieser Demonstration waren die Gewerkschaftsbewegungen wie Syneb (Nationale Gewerkschaft der Grundschullehrer), SPN (Polizeigewerkschaft), LTA Sadiola und Tabakoto, ALS Bamako und viele Verbände der Zivilgesellschaft wie der Bürgerwecker von Mali (RCM), Ras-le-bol, An Toro La usw. dabei.
© 2016 L’Aube