Impfung gegen Masern in Ménaka: Die Impfteams müssen sich den an den „Toren von Azawad“ geltenden Vorschriften unterwerfen
maliweb 05.04.2015
Mali zieht gerade eine nationale Impfkampagne gegen Masern durch. Eine Kampagne gekoppelt mit PEV (Ausgeweitetes Impfprogramm).
In allen anderen Teilen des Landes ging alles glatt, nur in Ménaka nicht, der immer noch von der MNLA besetzten Stadt im Norden.
Hat sich seit drei Jahren in Ménaka nichts geändert? Anlässlich dieses Berichts fiel mir der damalige Bericht meines Mannes wieder ein, hier zu lesen: => EIGENER BERICHT ÜBER DIE PREKÄRE SITUATION DER MENSCHEN AUS MENAKA – Témoignage sur Ménaka en proie aux rebelles touaregs – 14/03/2012
Rien n’a changé à Ménaka depuis 3 ans? Quand j’ai vu cet article, je me suis rappelé le témoignage de mon mari publié en mars 2012, à lire ICIWeiterlesen auch hier / En lire plus => MALI: MENAKA, GEISTERSTADT UNTER DEN TUAREGREBELLEN – Sozialreportage – Mali: Ménaka, contrôlée par les rebelles touareg, devenue ville fantôme
– 2012-03-14
Vaccination contre la Rougeole à Ménaka : Les vaccinateurs obligés à se conformer aux règles en vigueurs aux « portes de lAzawad
maliweb – 05.04.2015
Par Papa Sow
Le Mali vient de boucler une campagne nationale de vaccination contre la rougeole. Une campagne couplée avec le PEV (programme élargi de vaccination).
Si dans les autres localités du pays, tout sest bien déroulé, à Ménaka, ville du nord, toujours occupée par le MNLA, les choses nont pas été si simples.
Foto (c) malijet/Le Monde: L’entrée de Ménaka
En effet, dans cette localité où les signes symbolisant le Mali déclenchent encore la furie des occupants, il nous est revenu que pour accéder à la ville et y procéder à la vaccination des enfants, les équipes de vaccinateurs ont été obligés de tailler (au ciseaux) lentête de toutes les fiches de vaccination, qui faisaient mention à la République du Mali. Cest seulement après, que les maîtres des lieux, ont donné leur autorisation pour procéder à la vaccination des enfants, nous apprend une source sanitaire qui a pris part à la vaccination. Comme pour dire que, malgré la fin des pourparlers dAlger et le paraphe (par le gouvernement) du projet daccord, qui réaffirme lunité et lintégrité du territoire du Mali, en plus de Kidal, il y a plusieurs localités du pays qui échappent toujours au contrôle de lEtat
.
Depuis le mois de mai 2013 et léchec de la prise de la ville de Kidal (par les forces armées maliennes), la localité de Ménaka est toujours aux mains du MNLA, qui occupe actuellement tous les bâtiments administratifs, assure des fonctions de police et fait des prélèvements (impôts et taxes) sur des populations qui se sont quasiment toutes résignées.
© 2015 maliweb.net
Impfung gegen Masern in Ménaka: Die Impfteams müssen sich den an den „Toren von Azawad“ geltenden Vorschriften unterwerfen
maliweb 05.04.2015
Von Papa Sow
Mali zieht gerade eine nationale Impfkampagne gegen Masern durch. Eine Kampagne gekoppelt mit PEV (Ausgeweitetes Impfprogramm).
In allen anderen Teilen des Landes ging alles glatt, nur in Ménaka nicht, der immer noch von der MNLA besetzten Stadt im Norden.
Dort sahen sich die Impfteams gezwungen, um in die Stadt zu gelangen und dort die Impfung von Kindern durchführen zu können, (mit der Schere) den Kopf aller Impfpapiere abzuschneiden, auf denen die Republik Mali genannt wurde. Erst danach waren die Herren des Ortes bereit, ihre Erlaubnis zur Impfung zu geben. Das erfuhren wir von einer medizinischen Quelle, die an der Impfung teilnahm. Als wollten sie sagen, dass es, trotz des Abschlusses der Algier-Gespräche und des (von der Regierung) paraphierten Vertragsentwurfs, der die Einheit und territoriale Integrität von Mali bekräftigt, neben Kidal noch mehrere Orte des Landes gibt, die immer noch außerhalb der Kontrolle des Staates sind ….
Seit Mai 2013 und dem Scheitern der Einnahme der Stadt Kidal (durch die malischen Streitkräfte) ist die Stadt Ménaka immer noch in den Händen der MNLA, die derzeit alle Verwaltungsgebäude besetzt, Polizeifunktionen ausübt und Abgaben (wie Steuern) von der Bevölkerung erhebt, die quasi alle resigniert haben.
© 2015 maliweb.net
En supplément / Nachtrag (eine Übersetzung siehe unter dem Original):
Sous contrôle rebelle : Ménaka est en majorité pro-Mali
Sahélien.com, publié par L’Express de Bamako – 16.04.2015
La ville de Ménaka est sous le contrôle du Mouvement national de libération de lAzawad (MNLA) et dautres groupes affiliés au Haut conseil pour lunité de lAzawad (HCUA) et du Mouvement arabe de lAzawad (MAA), depuis mai 2014.
Située à environ 300km à lest de Gao au nord du Mali, Ménaka a été reprise par les groupes armés sans grande résistance des Forces armées maliennes (FAMA), après leur débâcle à Kidal, le 21 mai 2014.
Depuis lors, lEtat est absent, le drapeau du Mali ne flotte plus sauf dans le camp que larmée malienne partage avec les forces onusiennes (MINUSMA) à la périphérie de la ville. Les militaires maliens sont cantonnés, tandis que les casques bleus et les combattants des groupes armés patrouillent chacun de leur côté dans la ville.
Même si la vie a repris son cours, les gens circulent la peur au ventre. Il leur est interdit de voyager avec la carte nationale didentité du Mali ou de manifester publiquement leur appartenance au Mali.
Ladministration malienne nest pas officiellement présente dans la localité, mais certaines tâches administratives, comme létablissement des actes de naissance, se font en toute discrétion.
Le centre de santé fonctionne avec le soutien de lONG Médecins du Monde, dans le cadre de son programme durgence.
Dans les écoles, les enseignants, pour la plupart, originaires de la localité, suivent le programme officiel en vigueur au Mali. Outre les élèves du cercle, certains viennent aussi de Kidal pour poursuivre leurs études.
Les habitants manquent délectricité et deau potable, en cette période de forte chaleur où la consommation est plus grande. Le système dadduction deau étant vétuste, les populations sont parfois obligées daller chercher leau des mares ou de puits, avec leur bidon sur des charrettes ou à moto, en parcourant de longues distances.
Tous les jeudis, jour de foire de la ville de Ménaka, il y a une affluence au marché, même si la population déplore la cherté des produits. Les marchandises viennent de Gao, du Niger et de lAlgérie.
Par ailleurs, on enregistre quelques fois des accrochages entre le MNLA et le Mouvement pour lunicité et le jihad en Afrique de lOuest (MUJAO) à la périphérie, de même que des enlèvements de véhicule sont signalés.
Concernant le pré accord proposé par la médiation le 25 février dernier, beaucoup de personnes approchées se disent favorables mais ne le manifestent pas, au risque dêtre la cible des groupes armés.
© 2015 L’Express de Bamako
Von den Rebellen kontrolliert: in Menaka sind die meisten pro-Mali
Sahélien.com, übernommen von L’Express Bamako – 2015.04.16
Die Stadt Ménaka … , etwa 300 km östlich von Gao im Norden Malis, wurde von den bewaffneten Gruppen ohne großen Widerstand der malischen Streitkräfte (FAMA) nach dem Debakel in Kidal am 21. Mai 2014 wieder eingenommen.
Seitdem ist der Staat nicht vorhanden, die Flagge von Mali weht nur noch über dem Stützpunkt der MINUSMA und der Armee am Rande der Stadt. …
Auch wenn das Leben wieder aufgenommen wurde, leben die Menschen in Angst. Sie dürfen nicht ihren malischen Personalausweis oder anders ihre Zugehörigkeit zu Mali öffentlich zeigen.
Die malische Verwaltung ist nicht offiziell präsent, aber einige administrative Aufgaben, wie zum Beispiel die Ausgabe von Geburtsurkunden, werden diskret erledigt.
Das Gesundheitszentrum arbeitet mit der Unterstützung der NGO Ärzte der Welt, im Rahmen ihres Soforthilfeprogramms. http://www.aerztederwelt.org/
In den Schulen arbeiten die Lehrer, die zumeist aus dem Ort kommen, nach dem offiziellen Curriculum. Zusätzlich zu den Schülern aus dem Kreises kommen einige auch aus Kidal, um hier weiter zur Schule zu gehen.
Die Menschen haben keinen Strom und kein sauberes Wasser, dessen Verbrauch in dieser heißen Zeit höher ist. Das Wasserversorgungssystem ist veraltet, die Menschen sind manchmal gezwungen, Wasser aus Teichen oder Brunnen zu holen, mit ihren Kanistern über lange Strecken auf Eselskarren oder Motorrädern.
Jeden Donnerstag ist Markt in Ménaka, dann gibt es einen Ansturm auf den Markt, auch wenn man über die hohen Preise klagt. Die Waren kommen von Gao, aus Niger und Algerien.
Außerdem sind ein paar Mal Zusammenstöße zwischen der MNLA und der MUJAO in der Umgebung registriert worden, sowie von Fahrzeugentführungen berichtet wurde.
In Bezug auf das von der Vermittlung am 25. Februar vorgeschlagene Abkommen sind viele Menschen, die angesprochen wurden, positiv eingestellt, aber sie zeigen es nicht, auf die Gefahr hin, die von den bewaffneten Gruppen ausgeht.
© 2015 L’Express de Bamako
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