En bas après la deuxième photo vous trouverez en français le reportage de 2014 à défaut de la traduction de l’article du réseau aei sur le voyage et les activités de ce mois de mars.
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Kämpfer gegen Landgrabbing
taz – 09.04.2015
Am Wochenende soll Bakary Traoré bei einer Klima-Aktionskonferenz in Köln sprechen. Doch kurz zuvor wurde er verhaftet.
Foto (c) taz/privat: Bakary Traoré bei einer Dorfversammlung.
Fruchtbares Ackerland ist rar im Sahel. Eine hart umkämpfte Ausnahme ist die Gegend, in der Bakary Traoré lebt: das Binnendelta des Flusses Niger im Süden Malis. Hier kann man besser leben als ein Staatsangestellter, der nicht klaut, sagt der Bauer, Gewerkschafter und Aktivist.
Und deshalb, so findet er, sollten die bewässerten Äcker in den Händen von Kleinbauern bleiben. Tatsächlich aber eignen sich multinationale Agrarinvestoren oder korrupte Beamte das durch den Klimawandel knapper werdende Ackerland an.
An diesem Wochenende wird Bakary Traoré in Köln vom Landraub in Westafrika berichten. Die Rosa-Luxemburg-Stiftung hat ihn als Redner zur Kampf ums Klima-Konferenz eingeladen. Doch kurz vor seiner Abreise nahm ihn die Polizei in Malis Hauptstadt Bamako fest. Er habe die Bevölkerung gegen die Behörden aufgewiegelt.
Tatsächlich ist Traoré eine der lautesten Stimmen gegen das staatlich protegierte Landgrabbing in Mali. Als 2004 fast 5.000 Bauern auf einmal von ihrem Land vertrieben wurden, prangerte er an, dass Gewerkschaftssekretäre stillhielten und ihre Verwandten zum Dank Staatsjobs bekamen. Die Gewerkschaft warf ihn raus, Traoré gründete eine neue.
Die Entwicklung des als Office du Niger bekannten staatlichen Bewässerungsgroßprojekts diene nicht der Ernährungssicherheit, sagt er, sondern nur den Investoren. Die staatliche Autorität sei wie ein König, klagt Traoré. Kaum ein Bauer traue sich, Land zu reklamieren, das Multis versprochen sei.
Traoré schon.
2014 sammelte er das Material für eine Beschwerde bei der deutschen Botschaft in Bamako. Auch das Land eines von der deutschen Kreditanstalt für Wiederaufbau geförderten Bewässerungsprojekts hatten sich korrupte Beamte unter den Nagel gerissen. Die Klage hatte Erfolg: Kurz darauf wurden die Flächen neu verteilt. Doch die Landnahme in Mali geht weiter. Allein in den letzten Monaten produzierte Traoré, nun auch Medienaktivist, sechs einstündige Radiosendungen, in denen er von der Verstrickung des Staates in die Land-Deals berichtete.
Nach seiner Festnahme beschwerten sich am Donnerstag Abgeordnete der Linkspartei und der NGO Afrique-Europe-Interact bei den Behörden in Mali. Die ließen ihn daraufhin vorerst gegen Kaution frei. Doch wenn er aus Deutschland zurückkehrt, erwartet ihn eine Gerichtsverhandlung.
© 2015 taz.de
Delegationsreise & Mobilisierungstour ins Office du Niger (von afrique-europe-interact)
Zum dritten Mal nach 2012 und 2014 ist im März 2015 eine 13-köpfige Delegation von Afrique-Europe-Interact (darunter 3 Aktivist_innen aus Europa) ins Office du Niger aufgebrochen, um dort den gemeinsamen Organisierungsprozess mit Bauern und Bäuerinnen fortzusetzen. Die Delegation hat in verschiedenen Dörfern Station gemacht..
so auch in Kourouma, dem Heimatdorf von Bakary Traoré:
Gründungsversammlung der Basisgewerkschaft COPON in Kourouma
>>>>Weiterlesen und Impressionen aus Kourouma in einer Bildergalerie
… sowie in den beiden Dörfern Sanamadougou und Sahou.
>>>>MEHR DAZU: ZWEI DÖRFER DER REGION SEGOU IN MALI KÄMPFEN GEGEN LANDRAUB: Solidaritätskundgebung in Berlin: 21. August, 11-14 Uhr – Lutte contre les accaparements de terres au Mali (vidéo) – 16/08/2014
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Bamako et Niono: L’assemblée Paysanne Populaire
aei – Mai 2014
Cette année Afrique-Europe-Interact a fait plusieurs visites à l‘ Office du Niger pour préparer ensemble avec les représentants des villages différents entre autre Kourouma, Koyan Koura, Sanamadougou et Saou une Assemblée Paysanne Populaire et une marche symbolique à la mémoire des personnes victimes par l’accaparement des terres. Mais, malheureusement, cette marche à Niono a été interdit par les autorités maliennes peu de temps avant. Au lieu de cela 55 délégués paysanes d’Office du Niger sont allés à Bamako pour faire une petite version de cette Assemblée là-bas.
>>>En lire plus et voir et d’autres images de l’assemblée à Bamako
Foto (c) maliweb: LAssociation malienne des Expulsés (AME) a organisé une assemblée générale le 21 mai 2014, sur le terrain de Djélibougou à Bamako.
Emigration et exode rurale : lAME fait la liaison avec laccaparement des terres
Bamako (Le Républicain) – 22 mai 2014
Par Assane Koné
Au Mali, lun des pays les plus pauvres du monde, la tendance actuelle est dappauvrir au maximum les pauvres et denrichir les quelques riches. Telle est la conviction de la centaine de personnes qui a participé à lAssemblée générale de lAME (Association Malienne des Expulsés), le 21 mai 2014, à Djelibougou. Cette association qui a fait ses preuves dans le combat pour le respect des droits des migrants et membre à part entière du Réseau Afrique Interact, a décidé dinscrire la lutte contre laccaparement des terres à loffice du Niger dans son programme dactivités. « Toutes les causes qui poussent les maliens à lémigration, nous préoccupent », a indiqué Allassane Dicko de lAME.
Avant dajouter que le Réseau Afrique Europe Interact, dont lAME est membre, est aujourdhui préoccupé par laccaparement des terres dans la zone office du Niger, parce que cause du départ de nombreux jeunes maliens qui vont mourir dans les mers sur la route de lEurope ou dans les sites dorpaillage. « Evincer des terres de leurs ancêtres, ils nont souvent pas dautres choix que daller en aventure sur les routes incertaines », a-t-il indiqué.
Fassery Traoré, de lAME dajouter que cest dans le but de dénoncer cette situation que le Réseau Afrique, Europe Interact et le Collectif des paysans de loffice du Niger pour la justice entre les populations rurales et des villes, avait décidé dorganiser une marche à Niono. « Mais, organiser dans une mafia qui ne dit pas son nom, les autorités locales coalisées au tour du Préfet et de la Direction de lOffice du Niger, ont interdit notre marche. Même le sit-in que nous avions voulu organiser a été refusé », a-t-il déclaré.
Avant de lancer un appel de solidarité à tous les paysans du Mali, de se donner la main pour barrer la route aux abonnés à laccaparement des terres. « Au nom de la crise du nord, les autorités nous demandent de nous taire. Mais au nom de cette même crise, elles doivent mettre fin à laccaparement des terres et restituer à tous les paysans victimes leurs terres », a indiqué Allassane Dicko, un autre responsable de lAME. Pour sa part, Bakary Traoré, responsable du Collectif des paysans de lOffice du Niger, a dénoncé le fait que les terres sont arrachées aux paysans pour les remettre à des gros argentiers.
Selon, lui, si les autorités maliennes veulent le bonheur de ce pays, ils doivent tout mettre en uvre pour lavènement dun autre office du Niger pour lautosuffisance alimentaire. « Loffice du Niger fonctionne aujourdhui comme lépoque coloniale. Si tous les maliens sont indépendants, nous à loffice du Niger nous navons pas encore gouté à cette indépendance », a-t-il déclaré.
Avant dattirer lattention des participants sur le fait quil ne se passe pas de jour que des tristes nouvelles annonçant la mort dun jeune de Niono, soit lors de la traversée de locéan atlantique, soit dans un site dorpaillage à travers le pays, ne soit diffusées. Il faut dire quen plus des paysans venus de la zone office du Niger pour ce meeting, une délégation de Faléa, dans le cercle de Kéniéba, y a dénoncé les velléités qui planent sur leur commune quand à lexploitation de lUranium.
© 2014 Le Républicain
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