STÄRKERES DEUTSCHES ENGAGEMENT BEI DER EU-MILITÄRMISSION IN AFRIKA – La Bundeswehr en Afrique

Sicherheitspolitischer Schulterschluss mit Frankreich
Deutsche Welle – 22.01.2014
Die EU hat den Grundstein für eine Militärmission in Zentralafrika gelegt. Im Gespräch ist nun ein Einsatz der Deutsch-Französischen Brigade in Afrika. Dies wäre auch ein politisches Signal beider Länder.

DEUTSCHER ARTIKEL WEITER UNTER DEN FRANZÖSISCHEN

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im AFRIKANEWS ARCHIV
=> Kommentar von Gregor Peter Schmitz, Brüssel, für Spiegel Online 20.01.2014:
Frankreichs Afrika-Einsätze: Europas einzige Streitmacht
Französische Truppen kämpfen weltweit in blutigen Konflikten, zuletzt auch in Zentralafrika. EU-Mitglieder, auch Deutschland, wollen die Einsätze nun unterstützen. Der Schritt ist überfällig – denn Frankreich stemmt Europas militärische Außenpolitik praktisch alleine.
WEITERLESEN => http://www.spiegel.de/politik/ausland/kommentar-warum-frankreich-in-europas-aussenpolitik-wichtig-bleibt-a-944395.html

1er article sur trois: Ministre allemand: „L’Europe ne peut pas laisser la France seule“ en Centrafrique
Berlin (AFP) – 18.01.2014 17:27
Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier estime que l’Europe „ne peut pas laisser la France seule“ en Centrafrique, dans un entretien à paraître dimanche dans un journal allemand.
Le chef de la diplomatie allemande évoque aussi dans la Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS) un possible „soutien plus appuyé“ à l’intervention française au Mali, réaffirmant néanmoins que son pays n’enverra pas de troupes de combat en Afrique.

Foto (c) Maurizio Gambarini/dpa: Bundeswehrsoldaten bilden am 07.05.2013 in Koulikoro, in Mali Pioniere der Armee Malis aus

Les propos du ministre interviennent alors qu’il doit retrouver à Bruxelles lundi ses homologues européens pour décider d’une mission en Centrafrique, en proie à des tueries à caractère religieux et où la France est engagée avec 1.500 soldats. Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier à Berlin le 15 janv 2014

Foto (c) AFP/Odd Andersen: Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier à Berlin le 15 janvier 2014

Les intérêts européens sont en jeu „quand en Afrique noire et subsaharienne menacent l’instabilité, les déportations et le terrorisme, dont les conséquences débordent en Europe“, a dit M. Steinmeier selon des extraits de l’interview diffusés par le journal samedi.
„Nous devons réfléchir à des possibilités de soutien plus appuyé, par exemple au Mali, cela fait partie de notre responsabilité“, a-t-il poursuivi.
Selon le journal, M. Steinmeier s’est entretenu au téléphone samedi matin avec son homologue français Laurent Fabius, et lui rendra visite mardi à Paris pour discuter de l’engagement allemand en Afrique.
Le quotidien Süddeutsche Zeitung rapportait samedi que la brigade franco-allemande notamment pourrait intervenir au Mali – par exemple si des troupes françaises étaient redéployées vers la Centrafrique.
Le ministère allemand de la Défense a précisé qu’aucune décision n’avait été prise en ce sens, et que l’armée attendait les décisions des ministres européens lundi.
Des soldats allemands participent déjà à la mission de stabilisation de l’ONU au Mali, la Minusma, ainsi qu’à celle de l’UE consacrée à la formation. Une prolongation du mandat de la Bundeswehr, l’armée allemande, doit intervenir à la mi-février.
L’intervention française au Mali a évité au pays d’être „pris d’assaut“ par les fondamentalistes islamistes, et Paris est aussi en train d’éviter le pire en Centrafrique, a dit M. Steinmeier, selon des propos rapportés par le FAS au style indirect.
Selon le Süddeutsche Zeitung les scénarios à l’étude au ministère de la Défense prévoieraient l’envoi de troupes et de matériel dans la capitale centrafricaine Bangui, et non pas dans les pays voisins comme il en était question jusqu’à présent.
L’Allemagne s’était isolée sur la scène internationale en 2011 en refusant d’intervenir en Libye aux côtés notamment de la France.
© 2014 AFP

2. Les Vingt-Huit donnent leur feu vert à une mission militaire européenne en RCA
Bruxelles (RFI) – 20.01.2014
Les vingt-huit ministres européens des Affaires étrangères réunis à Bruxelles, ce lundi 20 janvier, ont donné leur feu vert à une mission militaire de l’UE en République centrafricaine. C’était le souhait du président français François Hollande lors du sommet européen de décembre 2013. Parallèlement à cette réunion, la Commission européenne et les Nations unies organisent à Bruxelles une récolte de fonds pour venir en aide à la population touchée par une grave crise humanitaire.
Les Européens veulent jouer sur deux tableaux : le sécuritaire d’abord mais aussi l’humanitaire. Pour aider les troupes françaises et africaines à sécuriser la région de Bangui – l’aéroport en particulier – les Vingt-Huit devraient donc décider d’envoyer une force européenne, entre 400 et 600 soldats dès la fin du mois de février 2014. Un engagement très rapide de l’Europe, souligne-t-on à Bruxelles, à l’heure où la Centrafrique doit se trouver un nouveau président de transition.
L’Estonie, la Belgique et la Pologne ont d’ores et déjà annoncé leur intention de participer à cette mission européenne. La contribution de Londres et de Berlin semble plus incertaine. Le ministre allemand des Affaires étrangères a déclaré ce week-end que l’Europe ne pourrait pas laisser la France seule en Centrafrique, tout en réaffirmant que son pays n’enverrait pas de troupes de combat.
– Mobilisation –
Sur le plan humanitaire, tous les voyants sont au rouge : pénurie de nourriture, risques d’épidémie. Les besoins de base jusqu’au mois d’avril sont estimés par l’ONU à plus de 110 millions d’euros. La communauté internationale devrait donc se mobiliser aujourd’hui pour éviter une aggravation de la crise humanitaire.
© 2014 RFI

3. La Bundeswehr en Afrique
Deutsche Welle Afrique – 22.01.2014
Par Marie-Ange Pioerron
La décision de principe a été prise à Bruxelles. L’Union européenne va envoyer des soldats en Centrafrique pour y soutenir les contingents français et africains. Il s’agit maintenant de planifier cette participation.
Pour ce qui est de l’Allemagne, deux ministres viennent de séjourner à Paris pour discuter de la contribution de Berlin avec leurs homologues français. Ursula von der Leyen, la ministre de la Défense, et Frank Walter Steinmeier, le ministre des Affaires étrangères se sont succédés à Paris. Tous deux ont réaffirmé la volonté allemande d’appuyer le partenaire français, mais comme l’a annoncé la chancelière Angela Merkel dès le mois de décembre, pas question d’envoyer des troupes de combat en Centrafrique. Personne d’ailleurs, fait-on remarquer au ministère des Affaires étrangères, n’a formulé une telle demande. Et l’appui logistique proposé par Berlin, sous la forme notamment d’avions de transport de troupes, n’a pas non plus suscité jusqu’à présent un réel intérêt.
Ce qui semble en fait plus probable, c’est une sorte de troc entre la France et l’Allemagne. La Bundeswehr renforcerait sa présence au Mali pour permettre à la France d’envoyer plus de soldats en Centrafrique. 170 soldats allemands sont présents au Mali pour participer à la formation de l’armée malienne. La Bundeswehr serait en mesure d’envoyer des soldats supplémentaires pour protéger la mission européenne à Bamako et Koulikoro. Le feu vert pourrait être donné prochainement par la chambre des députés, lorsque les parlementaires devront se prononcer sur une prolongation du mandat de la mission au Mali, qui expire fin février.
Les députés seront aussi appellés à trancher sur les mandats d’autres missions de la Bundeswehr en Afrique : 350 soldats allemands participent actuellement à la mission Atalante au large de la Somalie, donc contre la piraterie maritime. Quelques dizaines de soldats sont présents au Soudan du sud dans le cadre de la mission de l’ONU. Enfin la vingtaine d’officiers allemands qui ont participé à la formation de soldats somaliens en Ouganda ont achevé leur travail. Cette formation se poursuit en effet à Mogadiscio, mais l’Allemagne, pour des raisons de sécurité, ne veut pas envoyer ses soldats dans la capitale somalienne.
© 2014 DW.DE

Sicherheitspolitischer Schulterschluss mit Frankreich
Deutsche Welle – 22.01.2014
Von Sven Pöhle
Die EU hat den Grundstein für eine Militärmission in Zentralafrika gelegt. Im Gespräch ist nun ein Einsatz der Deutsch-Französischen Brigade in Afrika. Dies wäre auch ein politisches Signal beider Länder.
Die EU-Außenminister haben sich auf eine Militärmission der Europäischen Union in Zentralafrika geeinigt. Nun geht es darum, wie genau das Engagement in Afrika verstärkt werden soll. Im Gespräch ist der Einsatz der Deutsch-Französischen Brigade.
Ein Instrument der gemeinsamen europäischen Außen- und Sicherheitspolitik bleibt dagegen offenbar erneut außen vor: „Ich sehe nicht, dass wir vor einem Einsatz der Battle Group stehen“, sagte Bundesaußenminister Frank-Walter Steinmeier.
Die EU verfügt über zwei sogenannte Battle Groups, die aus je 1500 Soldaten bestehen und die jederzeit bereit sind. Eingesetzt wurden die Kampftruppen, deren Soldaten im halbjährlichen Rhythmus von den Mitgliedstaaten entsandt werden, bisher aber noch nie.
Die Politikwissenschaftlerin Jana Puglierin von der Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) kennt die Gründe dafür: „Vielfach kommen die Mitgliedsstaaten nicht überein, wo europäische Sicherheitsinteressen verletzt sind. Für einen Einsatz müssen aber alle Staaten zustimmen. Zudem ist es ein Kostenfaktor: Die Nationen, die gerade eine Battle Group stellen, müssen die Kosten des Einsatzes größtenteils selber tragen.“
Soldaten der Deutsch-Französischen Brigade sind angetreten als Ehrenformation bei den deu
Foto (c) DW/Andreas Noll: Soldaten der Deutsch-Französischen Brigade sind angetreten als Ehrenformation bei den deutsch-französischen Konsultationen in Straubing im Juni 2008

– Deutsch-Französische Brigade vor dem Einsatz? –
Da die Mission der EU-Battle Groups schwierig ist, scheint es auf eine andere Lösung hinauszulaufen: Die Deutsch-Französische Brigade. Diese gilt als wichtiges Symbol der deutsch-französischen Zusammenarbeit. Sie besteht aus rund 5000 Soldaten aus Frankreich und Deutschland.
Christian Mölling von der Stiftung für Wissenschaft und Politik hält einen möglichen Einsatz der Brigade vor allem für ein politisches Signal: „Man möchte ein politisches Symbol für die deutsch-französische Kooperation setzen.“ Auch, weil Frankreich im Oktober 2013 große Teile der Brigade aufgelöst und die letzte noch in Deutschland stationierte französische Kampfeinheit aus Donaueschingen abgezogen hatte. „Das war ein klares Signal an Deutschland, dass man nicht mehr bereit ist, Geld in eine Kooperation mit Deutschland zu investieren, die zu nichts führt“, sagt Mölling.
So hatte Frankreichs Präsident Francois Hollande zuletzt gefordert, dass die Brigade auch aktiv genutzt werden müsse: „Wir müssen mehr machen, als nur einfach eine Brigade zu bezahlen“, sagte Hollande. „Wir müssen eine gemeinsame Verantwortung für Frieden und Sicherheit in der Welt zeigen.“
Erste Anzeichen, dass man die Brigade tatsächlich einsetzen will, gab es bereits. Bundesverteidigungsministerin Ursula von der Leyen erklärte, man wolle die Brigade weiterentwickeln: „Sie ist auch Ausdruck der deutsch-französischen Freundschaft“, sagte sie nach einem Zusammentreffen mit ihrem französischen Amtskollegen Jean-Yves Le Drian in Paris. Ob es tatsächlich zu einem Einsatz der Brigade kommt, ist bislang aber noch nicht entschieden, sagte ein Sprecher aus dem Bundesverteidigungsministerium (BMVg).
– Mehr Bundeswehrsoldaten nach Mali –
So oder so ist die Bundesregierung in Afrika zu mehr Engagement bereit – in Maßen. Den EU-Einsatz in der Zentralafrikanischen Republik will Deutschland logistisch unterstützen. Im westafrikanischen Mali hilft die Bundeswehr bereits bei der Ausbildung der Armee. Nun soll das deutsche Engagement dort verstärkt werden. Im Gespräch ist auch der Schutz von Ausbildungscamps. Eine mögliche Aufgabe für die Deutsch-Französische Brigade.
In der Bundesregierung gibt es bereits Überlegungen, die Obergrenze für die Truppenstärke der EU-Ausbildungsmission in Mali anzuheben. Dazu laufen Gespräche mit dem Auswärtigen Amt, heißt es aus dem Verteidigungsministerium. Maximal können bislang 180 Bundeswehrsoldaten eingesetzt werden. Knapp 100 sind momentan in Mali stationiert. Eine Mandatsobergrenze wollte das Ministerium nicht bestätigten – die Nachrichtenagentur dpa berichtete von zukünftig bis zu 250 Bundeswehrsoldaten.
Weitere Truppen in Mali sollen auch die französische Armee entlasten, die sich seit Januar 2013 aktiv am Kampf der malischen Armee gegen aufständische Gruppen im Land beteiligt. Somit hätte Frankreich Kapazitäten für den Einsatz in Zentralafrika, wo die ehemalige Kolonialmacht mit derzeit 1600 Soldaten eine 4000 Mann starke afrikanische Truppe unterstützt.
© 2014 DW.DE

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