1. Kommentar der blogautorin aus Kati (Mali), commentaire de l’auteure du blog depuis Kati
Hie sind alle entsetzt. Um 8:30 erreichte uns in Kati der Anruf einer Freundin aus Bamako: Der Premier Cheick Modibo Diarra ist mit seiner Regierung zurückgetreten, nachdem er gestern Abend vom Ex-Putschistenchef Sanogo und seinen Militärs festgesetzt worden war. Er passte mit seinen Bemühungen um das Verhindern der Intervention ausländischer Kräfte, um Dialog und Wiederaufbau der malischen Armee nicht in die Pläne der EU und der USA (s. re/li. Spalte: Henne oder Ei). Heute sollten die „concertations nationales des forces vives du Mali“ (nationale Beratungen) beginnen, seit März gefordert und immer wieder verschoben, im Vorfeld kontrovers diskutiert von den Beteiligten der Zivilgesellschaft: Gewerkschaften, Zusammenschlüssen von Parteien und Vereinigungen wie FDR und COPAM (stark vereinfacht antiputsch und proputsch, deren Übergänge auch immer schwimmend waren). Wieder nichts.
Die Nachricht ist keine Ente, obwohl die Malier es nicht so recht glauben wollen: seit 6h in den ORTM-Nachrichten, ist sie inzwischen auch auf RFI zu hören. In Bamako ist alles ruhig, sagt Kia, eine Verwandte, die um 10 h zu Besuch kommt. Kurz vor 12 erhält Haber, ein Bruder meines Mannes – nach ihm „gibt es kein Land mehr“ -, den Anruf eines Neffen bei der Gendarmerie, dass die Leute zu Hause bleiben sollen. Und Kia steigt schnell auf ihr Motorrad. Das heißt aber einfach Ruhe bewahren: In Bamako gibt es einen solche Anweisung nicht, außer für die deutschen Staatsangehörigen als Sicherheitswarnung ihrer Botschaft.
13h: in Bamako herrscht Ruhe,wenn man auch eine spürbare Verringerung des Mittagsverkehrs konstatieren kann. Morgen kann das alles schon wieder anders sein. Aber es ist nicht falsch, von einer „neuen Krise in Mali“ zu sprechen.

Foto (c) aramata: Plakat in Bamako am 23. November. Les nouveaux écriteaux affichaient: 11-12-13 Décembre -Die neuen Plakate zeigten: 11.-12.-13.Dezember
Ici, tout le monde est horrifié. A 8h30 un appel de ma copine de Bamako pour nous informer à Kati,que le PM Cheick Modibo Diarra a démissionné avec son gouvernement après avoir arrêté la nuit à son domicile par les militaires de Sanogo. Il faudrait dire on l’a démissionné. CMD n’était pas admissible pour les intentions des Occidentaux, étant donné ses efforts pour éviter l’intervention des forces étrangères, pour entamer le dialogue et pour reconstruire l’armée en vue d’une reconquête du Nord par les Maliens eux-mêmes.
Aujourd’hui, les „concertations nationales des forces vives du Mali“ devraient commencer, exigées par la population depuis mars et maintes fois reportées. Encore une fois, rien.
La nouvelle n’est pas un bobard bien que les Maliens ne la croient presque pas: depuis 6h dans les actualités de l’ORTM, on l’entend à cette heure-ci sur les ondes de RFI. A Bamako, tout est calme, rapporte Kia, une parente venue nous voir, à 10 h. Vers midi, Haber, un oncle de la famille – selon lui, „il n’y a plus de pays“ -, reçoit un coup de fil d’un neveu gendarme disant que les gens devraient rester chez eux. Et Kia monte vite sur sa moto pour prendre la route.
Mais ça veut dire seulement de rester calme. Et à Bamako, une telle consigne n’existe pas, sauf pour les ressortissants allemands, recommandation de sécurité diffusée par leur ambassade.
13 h: A Bamako, le calme règne, même si l’on peut constater que la circulation pendant la pause de midi, d’habitude très dense, a diminué.
Demain, tout peut être différent. Mais ce n’est pas faux de parler d’une „nouvelle crise au Mali.“
Mali: Rücktritt von Ministerpräsident Cheick Modibo Diarra, der von Militärs verhaftet wurde
Bamako (AFP) – 11.12.2012 05:29 – Von Serge Daniel
Premierminister von Mali Cheick Modibo Diarra kündigte am Dienstag Morgen im nationalen Fernsehen seinen Rücktritt und den seiner Regierung an, ein paar Stunden, nachdem er von Militärs der Ex-putschisten, die am 22. März Präsident Amadou Toumani Touré gestürzt hatten, verhaftet worden war.
„Ich Cheick Modibo Diarra, trete mit meiner Regierung zurück.“
DEUTSCH (VON MIR ETWAS VERBESSERTE GOOGLE-ÜBERSETZUNG) WEITER UNTER DEM FOTO
Mali: démission du Premier ministre Cheick Modibo Diarra, arrêté par des militaires
BAMAKO (AFP) – 11.12.2012 05:29 – Par Serge DANIEL
Le Premier ministre malien Cheik Modibo Diarra a annoncé mardi matin à la télévision nationale sa démission et celle de son gouvernement quelques heures après avoir été arrêté par d’ex-militaires putschistes ayant renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré.
„Moi Cheik Modibo Diarra, je démissionne avec mon gouvernement“, a déclaré M. Diarra lors d’une brève allocution à l’Office de radio-télévision du Mali (ORTM) sans donner d’explication à sa décision. Weiterlesen →