by blogautorin aramata:
Große Mobilisierung FDR-COREN: Malische Armee, auf, „es ist Zeit“
Bamako (Le Républicain) – 12.10.2012
Sich des Ernstes der Situation im Norden Malis und seiner Besetzung durch die bewaffneten Gruppen durchaus bewusst, hat die Vereinigte Front für den Schutz der Demokratie und der Republik (FDR) in Zusammenarbeit mit dem Kollektiv von Bürgern aus dem Norden (Coren) einen großen friedlichen Protestmarsch am Donnerstag, dem 11. Oktober 2012 organisiert, um die Unterstützung der ECOWAS zur Befreiung des Nordens von Mali zu erbitten.
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Foto (c) maliweb: mobilisation FDR-COREN – Mobilisierung FDR-COREN
Grande mobilisation FDR-COREN: Débout Armée malienne, « waati sera » (le temps est arrivé,ndlr)
Bamako (Le Républicain) 12.10.2012
Par Aguibou Sogodogo
Conscient de la gravité de la situation au nord du Mali et son occupation par les groupes armés, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (Fdr) en collaboration avec le collectif des ressortissants du nord (Coren) a organisé une grande marche pacifique de protestation le jeudi 11 octobre 2012 pour solliciter lappui de la Cedeao afin de libérer le nord-Mali.
«Nous, forces politiques, sociales, traditionnelles, religieuses, Maliens du nord et du sud, Maliens de lest et de louest, Maliens des villes et des campagnes, Maliens de la Diaspora, lançons un appel pressant à tous nos concitoyens pour une mobilisation générale aux fins de la libération de nos territoires occupés. Debout Armée Malienne, débout Maliennes et Maliens, « waati sera» (le moment est arrivé) », déclarait le FDR à travers un appel pour le Mali, lu par Mme Coulibaly Kadiatou Samaké au pied du monument de la paix. « Si lennemi découvre son front au dedans ou au dehors, nous sommes résolus de mourir pour lAfrique et pour toi Mali comme lindique notre hymne national », poursuit lappel. Cette marche traduit la poursuite de la lutte engagée par les militants du Fdr et du Coren pour la libération des territoires du nord.
Plus de dix mille personnes comprenant hommes, femmes, jeunes et vieux ont pris part à cette marche. Parmi les leaders présents, du Fdr et du Coren, on notait Ibrahima NDiaye, Tièbilé Dramé, Oumar Hammadoun Dicko, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, Sékou Diakité, Ndiaye Ba, Mme Fatoumata Siré Diakité, Mme Sidibé Aminata Diallo, Makan Moussa Sissoko, Abdoulaye Albadia Dicko, Mme Conté Fatoumata Doumbia, Harouna Sadou Diallo, maire de Gao, Arboncana Maïga du Coren et de nombreuses autres personnes aussi charismatiques. Les marcheurs scandaient des slogans comme : Libérer le nord ; A bas le Mnla, A bas les islamistes, Abas les extrémistes, Vive la Cedeao, vive larmée malienne, vive la France, vive Hollande. Sur les banderoles, on pouvait lire « Il est temps dagir pour la libération du nord du Mali ». « Tous pour une démocratie renforcé au Mali». « Plus jamais ça au Mali, quelle honte, quelle désolation pour le Mali ». « Coren, notre seule politique, cest la libération du nord ». « Mouvement Dioncounda Traoré pour le développement du Mali (MDTDM). Force dinitiative pour appuyer et accompagner les actions du Pr Dioncounda Traoré ». Les marcheurs étaient entourés dun important dispositif de sécurité composé des policiers des gardes et des gendarmes sous lassistance des éléments de la protection civile. La marche a débuté aux environs de 8 heures à la place de la liberté en passant par le monument de lIndépendance. Les marcheurs ont plusieurs fois chanté en chur les refrains de lhymne national du Mali, avant de mettre fin à la manifestation à 10 h 45mn au pied du monument de la Colombe.
Arrivé à la destination, le secrétaire général du Coren, Abdoulaye Albadia Dicko, a fait savoir que le Collectif des Ressortissants du Nord depuis léclatement de cette nouvelle rébellion au Nord du Mali le 17 janvier 2012, a toujours consacré toutes ses forces à la gestion de la crise en sengageant dans une démarche résolument participative. Notre participation à cette marche citoyenne tire son essence dans le respect de notre seul et unique agenda « libérer nos régions occupées», a-t-il dit. Il a réaffirmé lattachement du Coren à la forme républicaine et laïque du Mali. Le Coren demande à la Communauté Internationale, notamment la CEDEAO, lUA, les Nations Unies, lUnion Européenne, les États-Unis et les Pays du champ et tous les pays amis à apporter leur aide à notre armée nationale pour faire cesser le chaos et le génocide naissants.
Dans la déclaration du Fdr lue par Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, député à lassemblée Nationale du Mali, un vibrant appel est lancé à nos frères africains, aux amis du Mali ainsi quà la communauté internationale pour venir en aide à notre pays. « Nous pensons que le Mali vit un moment critique de son existence avec une triple crise sociopolitique, sécuritaire et économique. Le Mali est membre fondateur de lUnion Africaine, de la CEDEAO et de lUEMOA. Le Mali a soutenu partout en Afrique les luttes pour la libération africaine et la sauvegarde de la démocratie, parfois au prix du sang de ses fils. Le Mali a besoin aujourdhui de la CEDEAO, de lUnion Africaine, de lONU et de toute la Communauté Internationale », a-t-elle dit. Selon Mme Coulibaly, Ne pas assister le Mali serait une faute grave de la communauté africaine et internationale face à lhistoire. Cela sappelle «crime pour non-assistance à peuple en danger ». Elle invite les Maliens à accepter lappui extérieur africain et international car la situation est grave. « Nous demandons à la CEDEAO de procéder au déploiement immédiat de la force de la MICEMA en soutien à larmée Malienne sur toute létendue du territoire national si nécessaire afin de mener le combat contre les bandits armés et les forces doccupation. Nous demandons à lUnion Africaine et à lONU de soutenir sans réserve la CEDEAO dans cette entreprise. Nous demandons à nos frères et amis, pays du champ de soutenir le Mali dans sa quête de libération de ses terres occupées comme le Mali la déjà fait par le passé pour dautres pays et comme le Mali serait encore prêt à le refaire si nécessaire », a-t-elle dit.
Le vice président du Fdr, Ibrahima NDiaye a remercié tous ceux qui ont participé à cette marche qui représente « un combat pour le Mali ». Il a souligné quil est important aujourdhui de sauver le Mali qui vit dans une situation dramatique. Ibrahima NDiaye a demandé aux uns et aux autres de se donner les mains pour la paix au Mali. Après la lecture de la déclaration, une délégation a été formée pour remettre une copie de la déclaration au chef du gouvernement malien. Il est à noter que la marche sest déroulée dans le calme et dans sérénité.
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Große Mobilisierung FDR-COREN: Malische Armee, auf, „es ist Zeit“
Bamako (Le Républicain) – 12.10.2012
Von Aguibou Sogodogo
Sich des Ernstes der Situation im Norden Malis und seiner Besetzung durch die bewaffneten Gruppen durchaus bewusst, hat die Vereinigte Front für den Schutz der Demokratie und der Republik (FDR) in Zusammenarbeit mit dem Kollektiv von Bürgern aus dem Norden (Coren) einen großen friedlichen Protestmarsch am Donnerstag, dem 11. Oktober 2012 organisiert, um die Unterstützung der ECOWAS zur Befreiung des Nordens von Mali zu erbitten.
„Wir, politische, soziale, traditionelle, religiöse Kräfte, Malier im Norden und Süden, im Osten und im Westen, Malier in Stadt und Land, Malier in der Diaspora, lasst uns dringend alle Bürger ansprechen für eine allgemeine Mobilisierung mit dem Ziel der Befreiung unserer besetzten Gebiete. Malische Armee auf, Malierinne und Malaier, auf, „waati sera“ (die Zeit ist gekommen) „, erklärte die FDR in einem “Aufruf für Mali“, vorgelesen von Frau Coulibaly Kadiatou Samaké am Denkmal des Friedens. „Wenn der Feind seine Front drinnen oder draußen entdeckt, sind wir entschlossen, für Afrika und für dich, Mali, zu sterben, wie es in unserer Nationalhymne steht“, so der Aufruf. Dieser Marsch spiegelt den anhaltenden Kampf der Aktivisten der Fdr und des Coren für die Befreiung der nördlichen Territorien wieder.
Mehr als zehntausend Menschen, darunter Männer, Frauen, jung und alt nahmen an dem Marsch teil. Unter den anwesenden Führern der FDR und des Coren, waren …(viele bekannte Namen, Ed). Die Demonstranten skandierten Parolen wie: “den Norden befreien“, Nieder mit der MNLA, Nieder mit den Islamisten, nieder mit den Extremisten“, “ Es lebe die Ecowas, es lebe die malische Armee, es lebe Frankreich, es lebe Hollande“(der französische Präsident, Ed). Auf Transparenten gab es die Aufschrift „Es ist Zeit, für die Befreiung des Nordens Malis zu handeln.“ „Alles für eine verstärkte Demokratie in Mali.“ „Nie wieder so etwas in Mali, welche Schande, welche Verwüstung desolation für Mali.“ „Coren, unsere einzige Politik ist die Befreiung des Nordens.“ „Bewegung Dioncounda Traoré für die Entwicklung Malis (MDTDM). Initiativkraft um die Aktionen des Professors Dioncounda Traoré zu unterstützen und zu begleiten.“ Die Demonstranten wurden von zahlreichen Sicherheitskräften von Polizei und Gendarmerie mit Unterstützung des Katastrophenschutzes umgeben. Der Marsch begann gegen 08.00 Uhr am Place de la liberté und ging vorbei am Unabhängigkeitsdenkmal. Die Demonstranten haben wiederholt im Chor die Nationalhymne von Mali gesungen, bevor die Veranstaltung um 10:45 vor dem Denkmal der Taube beendet wurde.
Angekommen am Ziel, erklärte der Generalsekretär der Coren, Abdoulaye Albadia Dicko, dass das Kollektiv der Bürger des Nordens seit dem Beginn dieser neuen Rebellion im Norden Malis am 17. Januar 2012 immer seine ganze Energie dem Management der Krise durch ein konsequent partizipatives Vorgehen gewidmet hat. „Unsere Teilnahme an diesem Bürgermarsch ist wesentlicher Teil des Respekts unseres einzigen Tagesordnungspunktes Agenda, „unsere besetzten Gebieten zu befreien“, sagte er. Er bekräftigte das Festhalten des Coren am republikanischen und weltlichen Mali. Das Coren bittet die internationale Gemeinschaft, insbesondere die ECOWAS, die Afrikanische Union, die Vereinten Nationen, die Europäische Union, die Vereinigten Staaten und die Länder der Umgebung und alle befreundeten Länder, unserer nationalen Armee ihre Unterstützung zu gewähren, um Chaos und beginnenden Völkermord zu stoppen.
In der Erklärung der FDR, vorgetragen von Frau Coulibaly Kadiatou Samaké, einem Mitglied der Nationalversammlung von Mali, wird ein Aufruf an unsere afrikanischen Brüder, an die Freunde von Mali sowie an die internationale Gemeinschaft gestartet, unserem Land zu Hilfe zu kommen. „Wir glauben, dass Mali einen kritischen Moment in seiner Existenz erlebtmit einer dreifachen Krise, gesellschaftspolitisch, sicherheitsmäßig und wirtschaftlich. Mali ist ein Gründungsmitglied der Afrikanischen Union, der ECOWAS und UEMOA. Mali hat überall in Afrika die Kämpfe für afrikanische Befreiung und Erhaltung der Demokratie unterstützt, manchmal unter Einsatz des Lebens seiner Söhne. Mali braucht heute die ECOWAS, die Afrikanische Union, die Vereinten Nationen und die gesamte internationale Gemeinschaft“, sagte sie. Laut Frau Coulibaly, Mali nicht zu helfen, wäre ein schwerer Fehler der afrikanischen und internationalen Gemeinschaft gegenüber der Geschichte. Dies gilt als „Verbrechen der Nicht-Hilfe für Menschen in Gefahr.“ Es lädt die Malier ein, die externe afrikanische und internationale Unterstützung zu akzeptieren, denn die Situation ist ernst. „Wir fordern die ECOWAS zum sofortigen Einsatz der Truppe der MICEMA (Mission der CEDEAO für Mali, Ed) auf, um die malische Armee im gesamten Staatsgebiet zu unterstützen, und wenn notwendig, den Kampf gegen die bewaffneten Banditen und Besatzungstruppen zu führen. Wir appellieren an die Afrikanische Union und die Vereinten Nationen, ECOWAS in diesem Unternehmen, vorbehaltlos zu unterstützen. (…)“, sagte sie.
Der Vize-Präsident der FDR Ibrahima N’Diaye dankte all jenen, die an dem Marsch teilnahmen, der einen „Kampf für Mali“ darstellt. Er betonte, dass es heute wichtig ist, Mali zu retten, das sich in einer dramatischen Situation befindet. Ibrahima N’Diaye bat alle, sich die Hände für den Frieden in Mali zu reichen. Nach dem Vorlesen der Erklärung wurde eine Delegation gebildet, um eine Kopie der Erklärung an den malischen Regierungschef zu übergeben. Es wird darauf hingewiesen, dass der Marsch in Ruhe und Gelassenheit stattfand.
© 2012 Le Républicain